mardi 13 décembre 2016

LE MAROC AVEC OU SANS REX TILLERSON AU DEA, NE SERA PLUS JAMAIS SEUL FACE AUX COUPS VRAIMENT BAS DE L’ALGÉRIE ET L'AFRIQUE DU SUD !

AVEC LE DÉPART DE NCOSAZANA DLAMINI DE L'UA (UNION AFRICAINE), L’ARRIVÉE D'ANTONIO GUTTERES A LA TÊTE DE L'ONU ET DU PATRON D'EXXON MOBIL REX TILLERSON AU FOREIGN OFFICE AMÉRICAIN, BAN KI MOON ET JOHN KERRY DORMIRONT-ILS ENCORE SUR LEURS LAURIERS ?

       Triste constat que celui fait par le nouveau Secrétaire Général de l'ONU de la période de Ban Ki Moon qui, malheureusement, n'a pas fait grand chose excepté les accords de la COP 21 de Paris. Lesquels furent boostés d'abord par la volonté du Maroc de prendre le problème à bras le corps à la COP 22 à Marrakech, puis par l'implication des superviseurs même si leurs avis différent selon l'angle de vision surtout des USA avec Trump et pays africains. Aussi, d'ores et déjà l'on peut dire que le 01 Janvier 2017 à l'ONU sera une occasion pour Antonio Gutteres de la faire revenir vers les vraies préoccupations gouvernementales avec plus de garanties dans leur évolution et exécution. Sans risque d'interventionnisme bête et méchant du DEA comme sous John Kerry, vu la nomination par Donald Trump qui n'en veut pas de ça d'un ingénieur de formation businessman magnat du pétrole-gaz Rex Tillerson proche de la Russie de Poutine le stratège froid. Et donc, forcement, le Maroc n'aura plus besoin de rappeler au monde le système de soutien partial et de solidarité non neutre qu'avait Ban Ki Moon en tant que Secrétaire Général de l'ONU et son envoyé spécial Christopher Ross à l'égard de l'Algérie incorrigible. Qu'en effet, elle s'agite trop voulant peser sur le destin géopolitique par les menaces et provocation du désordre à la façon obamaéenne dans toute la région MENA-Sahel-subsaharienne africaine. 

      Vraiment, ceci montre que l'Etat algérien n'est pas capable de prendre les indicateurs de sa bérézina en ligne de compte, portant avec orgueil outrancier ses rêves soutenus par Ban Ki Moon d'avoir sa jetée sur l'Atlantique comme réalité. Et qui plus est, aujourd'hui face à un Maroc plus puissant et plus déterminé, il va avoir à se ressaisir primo de sa tentative d'instaurer les points de contrôles douaniers par l'aval de la Mauritanie et la désinvolture de la Minurso en zone de séparation surtout à Guergarate. Et, secundo face au tollé provoqué de ne pas continuer à se faire pousser dans la psychologie de l’éveil des enfers de l’apartheid dont il est spécialiste, reconnaissant de fait son profilage individualiste. Car ne veut se réaliser de manière solidaire avec l'Afrique, à l'opposé du Maroc qui est entré dans la deuxième phase de régularisation des migrants se trouvant sur son sol avec bien sûr des conditions objectives. En plus, et c'est là où c'est même inadmissible, ce pouvoir militariste a encore usé pas seulement de manœuvres-rafles rappelant ce qu'il a fait subir aux marocains d'Algérie un jour d'Aid El Kebir après la Massira du 06 Novembre 1975, mais réitérant l'action-surprise honteuse de déportation des migrants africains dans des conditions inhumaines vers les pays du Sahel-subsahariens. Ne s'en inquiétant même pas qu'il ne grandisse aux yeux du monde ou de n’être relié par la multiplication des besoins de solidarité aux pays africains pour une marche commune vers l'accomplissement des soutiens réciproques à la marocaine. D'ailleurs, n'est-ce là où l'on voit, de fait, que ça a représenté en subliminal la grande tranche du discours d'Antonio Gutteres du 12 Décembre 2016 après sa prestation de serment, dont il a montré qu'il y eut sous son prédécesseur une baisse continue de la vigilance onusienne par rapport à des comportements intolérables ? Pire encore, beaucoup de celles mises en chantiers paraissent plus inquiétantes à l'analyse de leur projection dans ce monde devenu fou à tendance à l'éclatement et au dépassement des grandes idées porteuses et prometteuses de stabilité. A cet égard, n'en pourrait-on confirmer, c'est l'incompétence de Ban Ki Moon qui est mise en cause, étant sournois jusqu'à se montrer impavide pour faire traîner les choses et donc les règles de la bonne maîtrise des dossiers au vu de l'ampleur des dégâts provoqués de par ses ratages.

       Il est clair maintenant, il y a l'insatisfaction d'un coté des pays permanents du Conseil de Sécurité sauf les USA sous Obama et de l'autre la majorité des pays des Nations Unies sur le manque de réactivité analytique de Ban Ki Moon sur l'urgence et priorité des situations dont la réalité dépassent parfois la fiction. C'est même incroyable qu'il n'ait pu user de facteurs de l'innovation politique interne au sein de l'ONU après tant d’échecs de sa productivité de peine pour beaucoup de pays, et par conséquent procéder à des changements appréciables avant de tirer sa révérence. D'autant plus, parallèlement, à l'UA l'image d'un Secrétariat de la Commission africaine performant bien au fait des problèmes n'était pas au rendez-vous, elle est même restée plate dans tous les domaines malgré les slogans distillés ici et là pour la faire luire par des gens de la trempe de Mogabee Shissano et Laamamra. Au point qu'ils apparaissent aujourd'hui aux yeux des spécialistes, les soutiens candides de la candidate des USA qui est presque hors nouveau temps marocain africain, ne pouvant ni l'intégrer ni le ramener à elle même de manière informelle. Alors que l'UA a des obligations pour concentrer ses forces sur les chemins des pays vulnérables, afin de leur éviter les folies mobiles des services du mal et de la maltraitance des consciences usant de l'impatience des groupuscules terroristes manipulés par l'armée algérienne. Mais une question cruciale reste à élucider, pourquoi cette incompétence de Madame Dlamini la sortante ne fut pas prise en considération pour ne la laisser interférer pour favoriser l'élection de la ministre des affaires étrangères du Kenya ? A propos de laquelle, par ailleurs, des débats sont certes ouverts sur le rôle d'Obama ayant influencé son accession à ce magistère ministériel pour aider à la mise au point de la stratégie de division voire mortifère partout. Sauf que, ce n'est pas sûr qu'elle puisse dépasser les contraintes des nouvelles données géopolitiques qu'apporte le Maroc, notamment sur les opportunités des enjeux économiques et géostratégiques sécuritaires en Afrique et ailleurs.  

       Ces récits facilement vérifiables par des recoupements notamment dans le monde arabo-musulmans et en Afrique, étant montés pendant l'application d'acrobatie politique sous la fausse couverture de promouvoir et préserver les droits humains. Une désillusion venant d'un pays qui a théorisé le "Patriot'Act" surréaliste sans la moindre hésitation, en plus de la mise sur pied par manque de tempérament réfléchi du système judiciaire Guantanamo. Lequel chargé d'instruire hors la loi à visage presque caché et sur des directives saugrenues, toutes les affaires ayant attrait à la sécurité sans procédure accélérée de respect des droits de la défense ni dénonciation de l'arbitraire en la matière. Encore heureux, concernant le Maroc, qu'une démarche royale anticipative sans complaisance ni fermeture des yeux eut été initiée sous forme de nouvelle façon de s'occuper des doléances du peuple même durant le temps de la soufflerie arabo-amazighe. Ce qui lui a permis de n'ignorer ni le rythme violent de l'évolution de ce soi-disant printemps sous d'autres cieux non lointains, ni les indications socio-économiques et politiques ayant servi de base à l'élaboration de la constitution du 01 Juillet 2011. Contrairement à l'Algérie en pleine tourmente des risques de dérapages institutionnels par les mesures ne pouvant l'aider à prévenir l'apparition de perte de sa cohésion sociétale ou l'aggravation des incapacités fonctionnelles à Ksar Lamradia à Alger. A bon entendeur, salut ! 

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