mardi 6 décembre 2016

L'AFRIQUE DU SUD SAIT-ELLE QU'AVEC LE MAROC A L'UA, IL N'Y AURA NI PÉRIL NI DORMANCE MAIS SEULEMENT RELANCE ASSURANCE ET PRÉSENCE ?

NUL DOUTE, APRES ABUJA PRETORIA SUCCOMBERA ELLE AUSSI AU TRACÉ STRATÉGIQUE ECONOMIQUE ET GÉOPOLITIQUE SÉCURITAIRE DU MAROC EN AFRIQUE, CAR DÉJÀ LE TROUVANT EN ADÉQUATION AVEC LE RÊVE DE NELSON MANDELA ?

       Lorsque le Nigéria a introduit son expérience dans la grille de la nouvelle géostratégie préconisée par le Maroc, il a fait un pas de géant dans la reconnaissance du leadership du maître d'oeuvre. Tellement on en parle ici et là, que l'Afrique du Sud y a succombé elle aussi pour combler un manque à gagner, de se mettre du coté Maroc dans ce nouveau monde qui se construit jour après jour. Et donc, parer à son déficit de n’être au diapason du témoignage de Mandela à son vis-à-vis, ce qui confirme enfin que Pretoria ne fait plus preuve de naïveté car commence à entamer sa sortie des débats contradictoires sur les orientations et les solutions à propos du Sahara marocain. En s'activant réveillant et révélant une part d'elle qui demeurait longtemps enfouie et abandonnée dans le creuset de l'idéologie d'un temps révolu. En quelque sorte, rien  à voir avec les positions encore titubantes des officiels à Lusaka et Nairobi, dont on en espère qu'ils changeront leur grille de lecture pour avancer vers une voie de convergence très forte avec le Maroc. Et, donc ne plus réagir comme des néophytes ne sachant comment faire pour se mettre en adéquation du temps marocain présent, qu'effectivement il symbolise la lumière et le souvenir de la création de l'OUA. 

       Néanmoins, d'ores et déjà l'on peut dire qu'il y a des signaux comme quoi la force d'attraction de Rabat marque le début d'un lancement coopératif sectoriel multidimensionnel avec toutes les capitales de l'Afrique australe et aussi orientale. Seulement, l'effort doit être dans l'exigence du marché du respect de l'engagement avec sérieux, lequel, sûrement réorganisera avec le temps leurs affinités politiques sur l'offre marocaine d'autonomie 2007 dans la régionalisation avancée. En s'aidant mutuellement des futurs partenariats stratégiques en réponse aux retards relationnels diplomatiques enregistrés jusqu'alors en la matière, et ce loin des positionnements de maquillage. Parce que pour le Maroc désormais occupant la partie centrale du spectre des influences par l'action et non la parlotte, il est obsolète de ne désirer de continuer de croiser les quelques pays africains récalcitrants à sa thèse dans les Sommets, bien sûr sans la présence de la RASD qui est non reconnue à l'ONU. Même sachant qu'ils le honnissent, mais sont obligés d'aller avec lui pour ne pas mettre en péril leur existence future au vu de sa place géopolitique et stratégique sur l'échiquier mondial. A cet égard, n'est-ce pas le pire danger pour l'UA, c'est de ne savoir que l'histoire s'écrit devant elle ? Notamment, si les cinq sous-régions (Nord-Centre-Ouest-Est-Sud) sont séparées les unes des autres par le marché électoral pour la chefferie de la commission à la place de la sud-africaine Ex Madame Zouma. De fait, les ambassadeurs du Maroc surtout à Pretoria Nairobi et Lusaka savent à quoi s'en tenir sans psychorigidité ni désinvolture, pour accompagner le made in Morrocco hautement performant de la cooptation-coopération qui s'installe lentement mais sûrement à tous les niveaux.  

       C'est maintenant établi, qu'en Afrique l'axe Pretoria-Abuja-Alger ne fait plus sensation, et seul l'attraction d'axassions multiples en perpétuel mouvement de Rabat rassemble. De surcroît, faisant ''aimant'' au vrai sens du terme tout autour, ce qui laisse l'Algérie et son avorton Polisario dans la bande de touche sur le circuit africain et partout dans le monde. A tel point qu'aujourd'hui ils se sentent égarés ne sachant pas ce qui leur arrive, parce que voyant les différents types de liens qu'a le Maroc avec tous les pays africains comme l'existence de nouvelles opportunités de remplir un espace qui était en jachère où carrément à l’affût. D'ailleurs, du fait marquant de cette nouvelle approche dynamisante, il convient de différencier l'attirance du Maroc par sa gouvernance temporellement structurée et sa bonne maîtrise des dossiers à propos des partenariats gagnants-gagnants d'égal à égal, contrairement à celle de l'Algérie envahie du surmoi sous l'emprise des pulsions inconscientes des forces ténébreuses militaristes. Aussi, le Maroc dans ses évaluations relationnelles géostratégiques, n'est-il mené par la priorité de son essence diplomatique mûrement réfléchie, en l'occurrence celle du principe de la constance acquise sans tremblement ni hésitation ? Afin d'éviter les soubresauts fortuits comme ce qu'a provoqué Benkirane avec la Russie, ouvrant ainsi le chemin d'une délicate remontrance à son encontre car ayant montré son engouement complice à ses frères d'ailleurs. Et, auxquels il reste fidèle de fait, indiquant et dessinant sa faiblesse flagrante d’interprétation des données sur les relations positives internationales du Maroc.

    Aujourd'hui, ne pourrait-on dire l'Etat-Maroc se trouve dans le schéma du pragmatisme contribuant à sa respectabilité sans tuer la politique, sachant à qui confier ses doutes et avec qui partager ses initiatives en diplomatie ? Bien évidement à hauteur de l'évitement de l'intolérable source des malentendus, voire même de s'en protéger de la création des excitations imprudentes où se situe la passion déraisonnable. A ce propos, autant le réitérer sans ambages, pour l'Algérie contrairement à l'Afrique du Sud, le trouble est surtout dans l'effet de surprise et dans l'intensité de la conception et aussi la méthodologie de la préparation des associations et partenariats gagnants-gagnants d'égal à égal avec tous les pays africains. A l'exemple du projet grandiose du gazoduc reliant Nigéria au Maroc, en passant par pas moins de treize pays montrant la projection future de la grandeur de l'UA par cette image de cohésion idéale entre ces pays. N'est-ce ainsi la prise de conscience du Kenya et Zambie même avec leur positionnement oscillatoire à propos du Sahara marocain, de ce qu'est entrain de faire le Maroc partout en Afrique, sera d'autant plus difficile pour le pouvoir algérien, si il vient à s'imaginer que ce qui lui advient n'est que la faute d'un Roi entreprenant pour son pays et visionnaire pour l'Afrique ? Non, ce pouvoir militariste est lui-même responsable de sa bérézina, n'ayant jamais voulu regarder la vérité en face s'étant réfugié dans le déni car attiré par les notifications émanant des tireurs de ficelles à New York Strasbourg et Addis-Abeba, sans savoir qu'il aura le plus grand mal à s'en dégager. 

       Aussi, alors que tout laisse à penser que les relations Maroc-Afrique structurées presque comme une marque déposée, comment l'observateur analyste des visites royales dans ce continent ne pourrait-il aisément expliquer son attirance qui guide la quasi-totalité des pays africains gravitant autour, plus près et plus fort ? Qu'est-ce qui fait qu'ils vont plutôt vers sa projection futuriste Sud-Sud les aidant à avancer grandir et savourer leur existence, que vers l'Algérie ankylosée qu'ils considèrent inconsciente dans ses résonances anti Maroc ? Autrement dit, l'on découvre par les sournoiseries de l'Algérie qui lui sont maléfiques sans s'en rendre compte et dont elle s'y est forgée depuis 1963, d'un coté des pays rodant dans sa plateforme des contrevérités quoi qu'il en soit, comme ce qu'à montré la ministre des affaires étrangères du Kenya par ses pseudo-affinités électives envers le Polisario, confirmant qu'elle a bien fourgué ses armes anti Maroc au Secrétariat Général du coté de Ban Ki Moon avant qu'elle ne soit rappelée à occuper ce poste. Et de l'autre, des pays très nombreux vraiment amis du Maroc à ce jour presque 46, qu'à chaque occasion ils donnent au pouvoir à Ksar Lamradia d'Alger du tournis dont tout le monde en parle. Montrant, que tous les pays qui se comportent encore comme une ronde protectrice du Polisario, qu'avec eux à coups d'échanges de partenariats stratégiques à haute définition avec le Maroc, ils dépasseront vaillamment leurs difficultés d’intégration de l'offre d'autonomie marocaine. Pour cela, mieux vaut pour le Maroc de leur faciliter la tâche à mémoriser la vraie histoire de l'Afrique du Nord, particulièrement du Maroc jusqu'aux confins des fleuves Niger Sénégal et aussi les territoires Bambara. A bon suiveur, bonne lecture!

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