samedi 24 décembre 2016

LA FORMATION DU GOUVERNEMENT BENKIRANE III, N'EST-ELLE ENTRE CHEMINEMENT VERS LA SURVIVANCE PAR DES SOINS PALLIATIFS ET TENDANCE DÉFINITIVE A FAIRE PSITT ?

AU-DELÀ DE L’ABSURDITÉ DES RAISONNEMENTS DÉCONCERTANTS DES ZÉLÉS DE SON PARTI LE PJD, BENKIRANE PARVIENDRAIT-IL DE SURVIVRE A LA TÊTE DU FUTUR GOUVERNEMENT  APRES LA SOMMATION ROYALE ?

       Maintenant c'est presque acté, ou bien il y aura un gouvernement stable Benkirane III très prochainement, sinon autant le dire avec clarté qu'il s'en aille ? Donc, lui, pour rattraper cela en tant que chef de gouvernement désigné, il ne doit plus obéir aux auteurs du blocage mais être réaliste après 80 jours d'une psychorigidité et d'insouciance presque fanatique. Afin, primo, de créer une dynamique référencée à l'esprit du discours de Dakar avec l'aide des conseillers royaux Abdellatif Mennouni et Omar Kabbaj chacun selon son rayon de prédilection et d'action, d'où s'inventera certainement une morale politique sans arrières pensées pour faire face aux grands défis économiques écologiques géopolitiques et sécuritaires du temps présent. Et, secundo donc, d'échapper à l’aliénation du dogme groupusculaire partisan non bien accompli, l'ayant séparé de la réalité pour s'interroger sur le sens de ses tergiversations ses glissades médiatiques et son retard à s’y acquitter de cette tâche de façon normale. N'est-ce par cette option qu'il puisse parvenir à donner une nouvelle raison aux marocains de continuer de s'intéresser davantage à la politique, s'il veut survivre lui-même au poids de l'absurdité d'avoir voulu leur imposer des choix déconcertants avec des partis qu'ils avaient durement sanctionnés ? 

      Aussi, sa reconduction à la chefferie n'a-t-elle fait basculer ses supporteurs dans le surmoi axé sur la puissance électorale, qu'effectivement a largement contribué à l'incompréhension bousculant l'arbre qui cache la foret parce qu'il n'a pu former à temps un gouvernement par suite des résultats après les législatives du 07 Octobre 2016 ? Dont, les marocains viennent de réaliser que la facilitation de sa tache ne pouvait se déclencher sans qu'il ne s'éloigne de sa méthode suivie pour le former, et d'où son impuissance à la surprise générale n'est autre qu'une illusion comme échappatoire de son engagement au service de la réponse binaire avec Chabat. Plus machiavélique que ça, connait pas ! Cependant, pour comprendre ce qui se passe du coté du PJD avec Benkirane, lesquels des partis politiques sont les plus utiles pour le Maroc d'Aujourd'hui ? Est-ce que ce sont le PPS et PI qui ne lui font plus le moindre reproche, ou le RNI-UC MP et USFP qui ne ratent aucune occasion de lui rappeler ses quatre vérités ? D'autant plus les premiers en lui renvoyant une image flatteuse de lui-même jusqu'à entretenir ses défauts et ses mauvaises habitudes, ils continuent à les renforcer au détriment de la volonté des marocains. Alors que les seconds, que lui, les considère, sans ambages comme ses contradicteurs irréversibles mais avec reconnaissance de leur compétence et maîtrise des dossiers, ils le mettent en face de ses travers tout en stimulant sa curiosité d'accepter leurs critiques. Tellement, l'on peut dire actuellement, ainsi il s'éveille de ses contradictions de jugement dans sa conviction de rester aux commandes quel qu'il soit le prix à payer. Voilà pourquoi pour lui, il n'y a pas de mystères insolubles dont il ira jusqu'à les dissoudre dans ses dissonances emphatiques troublantes.

       A ce titre, le PI et le PPS, partis incontestés du nombrilisme politique qui se sentaient investis de prendre les autres partis d'en haut après la victoire du PJD, n'ont-ils compris qu'ils sont cernés voire poussés à la corde de par leur pacte d'existence opportuniste ensemble avec lui ? Et ce, pour prendre les commandes dans une projection d'un Exécutif non régi par un idéal à consonance de l'Etat-Maroc fort, mais seulement par l'absurdité de leur autosatisfaction en s'agrippant à l'influence de la pensée bourgeoise pour les uns et à la dérive professorale pour les autres. Ce qu'au demeurant, ne les a pas exempt de l'angoisse devant le blocage établi que personne ne peut nier, allant jusqu'à attiser les insultes via la mobilisation de leurs inconditionnels à même de déclarer la guerre au RNI-UC MP et USFP, qui, eux ont remis totalement en question leur participation à ce gouvernement sauf si, Benkirane abandonne définitivement ce monde de piques-refuge. Dans lequel, par ailleurs, il s'était enfermé par l'annonce de ''Jamais sans le PI'' cherchant à lui donner une une nouvelle vie, oubliant il l'a personnellement tant malmené durant la législature précédente.

       Mais pourquoi Benkirane cherche-t-il à aller plus loin dans son bras de fer avec Lachgar Akhnouche et Laanser, à même de vouloir imposer le PI pour le sortir du désespoir dont il se trouve, n'ayant plus la capacité d'autrefois de comprendre la ''Réal-Politic'' ? Car, du fait de la posture oscillatoire du chef, ce parti a du mal à se faire entendre sur le récit de son existence dans le champ politique marocain pour plus de soixante-dix ans, tellement ne sachant choisir autre chose par les besoins imaginaires des nouveaux arrivants filipendules au directoire décisionnel. A cet effet, ne peut-on penser qu'ils se définissent de par leur vie assez courte au PI, de leurs actes puériles se voulant la nouvelle conscience, malheureusement, n'usant que d’opprobres d'insultes et de diversions soufflées par gorge profonde ? Croyant ainsi se réinventer tous les jours un marquage des lignes de démarcation par rapport à l'indifférence subitement éclairée que leur prépare Benkirane via sa propre disposition de transformation envers eux. C'est même dommage qu'un parti, tel le PI, puisse en arriver à se mettre presque à genou devant quelqu'un qui refait l'itinéraire de la pensée Abou Taymima, résultat de chaos de guerre civile entachée de meurtres et assassinats lâches et inhumains sous des cieux non lointains. Néanmoins, n'est-ce toute la légitimité de l'action politique qui est posée, d'un coté pour un Exécutif responsable qui s'occupe de gouvernance par l'idéal de la marche démocratique du pays, et, de l'autre, par les contres-pouvoir sans se préoccuper des bons sentiments via théâtralité des gestes politiques pas seulement entre partis ? A bon suiveur, bon décryptage ! 

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