N’EST-CE LA OU L’ON VOIT L’ILLUSTRATION MANIFESTE
DE LA PANNE DU MODÈLE ALGÉRIEN ET SON CARACTÈRE HAUTEMENT ARTIFICIEUX?
Entre le Maroc
et l’Algérie, n’est-ce qu’on ne peut continuer à s’observer en intérimaires
producteurs de haine dans les couloirs des instances internationales et aux
postes frontières ? D’ailleurs, qu’on ne le veuille ou pas, le paroxysme
relationnel pas seulement diplomatique que vivent les Etats au Grand Maghreb
fait couler beaucoup d’encre aux Nations Unies. Et dont le défi des
gouvernements actuels sera de prouver que ce n’est pas uniquement sur
intentions déclaratives de bonne coopération que la stabilité de cette entité sera
assurée. Autrement dit, la question qui se pose n’est ni plus ni moins de
savoir si le climat de dé confiance installé entre le Maroc et l'Algérie pouvait faire craindre une
décision défavorable à la production de l’entente physique géostratégique pour
la région. De surcroît, elle n’en serait qu’aventureuse dont on ne saura pas
combien de temps ça durera, sachant que les tireurs de ficelles en Occident
notamment à Washington n’attendent que l’occasion pour justifier leur recours pré
préparé et préconçu du démembrement de toute la région.
Pire encore, n’est-ce
là où l’on voit même un appel sournois à la destruction de l’historicité
séculaire des pays de l’Afrique du Nord tels le Maroc la Tunisie l’Egypte et
la Libye ? Aussi l’interaction entre la filouterie et la transgression par des
pratiques que développent certaines ONG se satisfaisant de leur rôle usurpé,
dresse des contrats-missions usant de listes de pré condamnation ici là pour
pouvoir nourrir des crises qui peuvent injustement ébranler les assises de ces
pays pour les attaquer. Néanmoins, n’en peut-on y voir un beau camouflet pour les
manipulateurs se trouvant derrière ces ONG, qui utilisent massivement voire
abusivement cette usurpation soi-disant contrat-prérogative de Big Brother
voulant banaliser cette pratique ? Dont il faut impérativement leur
rappeler les limites que leur impose la conscience universelle de par la charte
onusienne, pour circonscrire leurs actions tendancieuses à certains égards
néocolonialistes déguisées. Et ce ne sont ni le pouvoir affaibli algérien au
bord de l’anéantissement ni celui mauritanien mité portant équivoque dans sa gestion
relationnelle balançoire, qui peuvent en affranchir la région de la régulation
des conflits ethnoculturels que veulent imposer les américains et leurs
manutentionnaires dans les instances internationales. Autrement dit, le risque
est grand de les voir consacrer à leurs dépens une aspiration de contrôle de
leurs arrières vis-à-vis même du Polisario par rapport à la guerre larvée qui rode déjà autour. Car ils ne sont
ni boudés ni soutenus mais juste manipulés sans le savoir pour continuer leur jeu de souffrance, risquant à tout moment le balancement dans la galaxie de la tourmente terroriste.
Vraiment, des
constatations pareilles donnent l’impression que les marocains en ont été
convaincus depuis longtemps, mais en ont aujourd’hui la preuve directe et
irréfutable qu’il y a anguille sous roche dans leur relation avec quelques pays
occidentaux. Qu’effectivement devant la communauté internationale, tous ces
pays passent à leurs yeux pour des Etats pourvoyeurs de déstabilisations, dont les
démocrates sous Obama en sont les champions se plaisant à répéter leurs
manigances provoquant chaos partout. Et qu’au demeurant sont à la source d’inquiétudes
des peuples démunis qui essayent de se réveiller tant bien que mal malgré tout.
Ce que confirment les Centres d’Etudes Stratégiques et Géopolitiques à travers
le monde, voyant le Maroc comme la sonde-événement qui n’a jamais aussi bien
mérité son rôle de soucoupe stable dans son orbite, et, donc de fait ouvert
pour aller chercher spécifiquement la libération de toute l’Afrique, discours
royal d’Abidjan 2014 faisant foi. Cela certes dérange ! Et qu’en plus ça
commence à faire tache d’huile ayant pour objectif de dépasser l’imprévisibilité
réactionnelle diplomatique d’antan, en consacrant l’anticipation par décryptage
de l’arène communicationnelle et comportementale de tous ces pays.
Il est
maintenant avéré que dans tout ce brouillard, le Maroc y va sereinement droit
au but de l’émergence socio économique par l’aura du Roi en répondant aux accroissements d’activités en fonction des variations politiques
internationales temporelles voire cycliques conjoncturelles. D’autant plus que
les piliers DPR (Dieu la Patrie et le Roi) de maintien en équilibre politique
sociétal et sécuritaire du Maroc, donnent la tendance de requalification de sa
constitution parmi les plus en avance pour ne parler que de ce volet. Lequel, par
ailleurs s’étant montré on ne peut plus conscient de la priorité des marocains de
vivre dans la sécurité la liberté la cohésion et l’unité à plus de 98% le soir
du Référendum du premier Juillet 2011. Malheureusement cinq ans après il y eut
bémol, dès lors que la croissance qui était à plus de 5% a convergé vers la
récession à laquelle le gouvernement sous direction islamiste n’a pu efficacement
faire face malgré l'effort colossal fait en parallèle par l'institution royale. D’ailleurs, cette récession ne se termine-t-elle en ce moment pour lui d’une piètre
constatation de dé-confiance des analystes économiques et même du public,
laissant ouverte la perspective de trouver des traces d’incompétence ayant
induit cet état de fait. Particulièrement, parce qu’elle est marquée d’une
croissance à peine à 1,5% qui s’est produite dans une période où les prix du
pétrole ont atteints des cotations abyssales, presque trois fois moins chère qu’auparavant sans savoir en tirer profit par une exploitation efficace et mesurée des retombées.
S’ajoutant aux diverses contractions de crédits hypothéquant l’avenir, risquant à posteriori de mettre les décisions souveraines en souffrance à l'usure du pouvoir Exécutif car même ailleurs cinq ans c'est long pour un même chef. Et ce, dans
un monde où il faudrait redoubler de vigilance surtout quant au marché de l’emploi
où chaque dirham de cet endettement n’est justifié par les comptes visibles du
gouvernement en matière de lutte contre le chômage.
Et même avec ça,
le pouvoir algérien ne voit toujours pas d’un bon œil la façon dont le Roi du
Maroc gère la géostratégie reprenant le contrôle des ondes de l’économie du
pays, qui se renforcera coûte que coûte qu’on ne le veuille ou pas. Car s’inscrivant
dans un accroissement durable, qui a du rechercher les niches lointaines de
type et de dimension réalistes dans divers domaines de l’industrie écologique du
futur et de la géostratégie civile et militaire en dehors de l’emphase et
blabla de certains membres du gouvernement. En effet, même si le gouvernement actuel a beau dire que l’économie va
bien, maintenant les marocains n’en seraient convaincus que des résultats liés
à l’activité de l’implication effective du Roi Mohammed VI. D’ailleurs pour être
honnête, ceci n’est nullement une condamnation du rôle normal et permanent de l’Exécutif,
mais c’est une argumentation qu’au demeurant elle soutiendrait vigoureusement
les politiques publiques dans le futur proche en leur donnant de meilleures garanties
et chances d’aboutir. Loin de l’imprévisibilité des commandements qui ont
entaché quelques décisions non seulement en Chefferie du gouvernement, mais
aussi dans quelques ministères se voyant seulement matelas intermédiaires des
missions-affaires durant les cinq dernières années.
Voilà pourquoi c’est
en tentant de détecter d’autres interférences extra maghrébines à connotations
guerrières, le Maroc pourrait influencer d’aller vers des décisions non dramatiques
et compréhensibles. Tout simplement, en montrant qu’il possède des compétences
à la pointe de sa vigilance sécuritaire non belliciste la plus prometteuse qui
soit, en mobilisant les marocains dans un but dissuasif sans renoncement à la
moindre de leurs souverainetés dans la régionalisation avancée. D’ailleurs ses
succès Express dans toutes ses missions géopolitiques et stratégiques avec la
Chine les pays CCG France Espagne Inde Russie Turquie Pakistan Afrique et pays
de l’Amérique Centrale et du Sud, n’aideraient-ils à convaincre les tireurs des ficelles au Département d'Etat américain, Christopher Ross, Ban Ki Moon et les pays
récalcitrant à revoir leur positionnement en travaillant en complémentarité
avec lui plutôt qu’en concurrence ? Comme ça, n’est-ce pas qu’ils
donneront l’impression d’avoir politiquement pieds sur terre, en découvrant que
le Maroc se construit sur la base d’une adhésion citoyenne aux dispositions
constitutionnelles de l’Etat de droit ? Et non de continuer de s'imaginer en l’air, en se voyant ankylosés
dans leurs retranchements avec l’esprit des disparus d’une odyssée mal scénarisée
et non bien ficelée. N’est-ce là ou le traitement de leur carence de mémoire
pose un vrai problème sur leur affinité au pouvoir algérien en fin de vie qui a mis le pays en lambeaux ?
En plus, se trouvant aujourd'hui nettement en déphasage encore sur le respect des droits de l’homme, en particulier dans la gestion des crises itératives dans toutes
les Wilayas à l’exemple de Kabylie, Mzabes, Chaouia et chez les Touaregs. Parce
que, précisément, il n’y a aucun lien fondateur de l’unité de l’Algérie, si ce
n’est la tentative découlant de soi-disant l’esprit de la constitution Boutaflika-dépendante dont
personne n’en veut. Surtout en s’obligeant à faire avec, pour des motifs minima
de loyalisme seulement au pouvoir militarisé des saigneurs de Ksar Lamradia et
non aux diverses populations ethnoculturelles des seigneurs respectables. A bon lecteur bon
décryptage !
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