jeudi 5 mai 2016

DÉSORMAIS LE MAROC ROMPT AVEC LE FATALISME POLITIQUE CONJONCTUREL, IL NE SE LAISSE PLUS FAIRE !

S’AGISSANT DES MARQUEURS DE VIGILANCE ET DE SÉCURITÉ DANS LE CONTEXTE DIPLOMATIQUE INTERNATIONAL DEVENU BALANÇOIRE, LE MAROC TOUJOURS EN VOIE DE CONFIRMATION DE L’URGENCE D’APPLICATION DE SA FEUILLE DE ROUTE.

       Rarement les observateurs en stratégie géopolitique et  les journalistes accrédités aux Nations Unies auront été désabusés et désenchantés par un Secrétaire Général. Parce qu’effectivement, lors de l’escapade de Ban Ki Moon en Mauritanie en zone de séparation et en Algérie, le monde entier a vu qu’elle fut tendancieusement pré préparée au millimètre près par Christopher Ross. Et, dont le Secrétaire Général en fin de mandat s’en est montré faire non seulement de la désobéissance au principe de neutralité dans l’affaire du Sahara marocain, mais aussi, de la résistance à l’impartialité dans sa fonction administrative à la tête de l’ONU bafouant le socle compact de la charte onusienne. Ce qui du reste a provoqué, primo effroi des observateurs et émoi des journalistes, et, secundo réaction populaire marocaine inédite par les marches de Rabat et Laayoune. S’ajoutant au tollé exprimé dans les réseaux sociaux et sur le Net par les marocains postés en sentinelles, car n’en ont pas été revenus de le voir se comporter de la sorte. Lui rétorquant du tac au tac qu’il a dépassé le Rubicon, notamment en ne mesurant les risques de faire crouler toute la région entre malheur de la guerre et enfer du terrorisme.

       En effet, tout un chacun en perçoit en ce temps présent, la dangerosité des menaces terroristes non pas qu’envers le Maroc mais particulièrement à l’encontre des membres de la mission Minurso. Sans omettre les tactiques du pouvoir algérien en tant que commanditaire ayant mis la Tunisie et la Libye sous pression terroriste, en s’aidant d’exécutants polisariens leur assurant moyens et logistique de montage complet d’attentats. Tout en ayant l'œil du maître-chanteur sur la Mauritanie et le Mali, parce que non content du lancement du G5 de la bande sahel-subsaharienne avec Niger-Tchad-Burkina Faso de fait opportunément sous tutelle USA, qui pourrait le déranger dans ses combinaisons pour lesquelles semble-t-il des fonds ont été débloqués pour mettre la région à feu et à sang. En fait, et comme beaucoup de sources le confirment, tout se passe comme si la résolution 2285 ne l’a aucunement surpris, tant il semble avoir pris les devants pour le tournant guerrier qu’il prépare. Parce qu'au fond pour lui dans son intime, le Conseil de Sécurité ne fera jamais de forcing pour l’autodétermination ou effectuera un retour vers les tergiversations d’avant 2004 sous James Baker.

       Maintenant, l’on peut dire qu’au Secrétariat Général de L’ONU, les portes flingues antis Maroc l’ont mauvaise. Au sens qu’ils ont accueilli les intonations de la résolution 2285 du Conseil de Sécurité, comme une chape de plomb les contenant pour ne plus continuer leur basse besogne au nom de l’ONU. C’est d’ailleurs la forte connotation anti thèse de l’offre marocaine d’autonomie du rapport Ban Ki Moon, qui a poussé les vrais amis du Maroc à stopper net toutes ses manigances. D’autant, et c’est vrai, ils n’eussent aucun mal à supporter et faire luire cette offre devant l’incartade invraisemblable des USA, qu’eux-mêmes, il n’y a pas longtemps la présentaient sérieuse viable et facilement applicable. Et, dont actuellement le Maroc en a relevé avec amertume une posture non digne de leur part, tel un film où l’acteur principal s’est surpassé sans intérêt aucun pour le montage final. N’est-ce pour cela le discours royal de Riyad a anticipé la révélation désormais certifiée hautement politique et stratégique? Montrant de fait que le Maroc ne s’auto satisfait plus ni s’auto suffit des belles années où il respirait automatiquement politiquement américain.

       A l’évidence, c’est bien ça qui lui donne aujourd’hui matière à ne plus zapper aucun signe d’alerte ou de provocation cherchant à le contraindre d’aller vers le syndrome du désastre à la façon Sud-Soudan. Ainsi, la première exigence parmi les priorités du moment, c’est de rompre avec le fatalisme politique et diplomatique de conjoncture pour ne pas se laisser faire. En apportant également ses éléments d’argumentation en fonction du contexte et de l’orientation qu’il prend consciemment, en s’activant dans les coulisses internationales sachant que le futur Secrétaire Général ne serait ni américain ni scandinave. A même de confirmer la mise en place du CSS (Conseil Suprême de Sécurité) aussi vite que possible, pour qu’il prenne ses responsabilités en tant qu’institution en cas de suspicion dans le futur de toute rengaine faisant ressortir le bla-bla du Polisario. Et donc, pour éviter les creux des commentaires à l’emporte pièces lancés ici et là sur l’Etat-Maroc, dont on peut aisément en imaginer l’origine. N’empêche, outre que le CSS peut parfois rester discret voire évasif sur sa stratégie de vigilance par souci de protection des données, il n’en demeure pas moins qu’il en soit comptable de sa gestion et traitement des crises qu’elles soient fortuites accidentelles ou préfabriquées imposées de l’extérieur.

       Par ailleurs, en résumé, il ne faudrait que la crainte des surprises comme dans le passé, n’en devienne obsessionnelle pour la surveillance de l’évaluation des pratiques au CSS ? Qu’évidemment sa composition serait sans doute minutieusement soignée, en s’appuyant sur les personnes compétentes en la matière plutôt que seulement sur les structures à vocation de sécurité et de défense par des désignations civiles et militaires selon l’article 54 de la constitution. A cet égard, et ce n’est nullement professoral que de dire, la pondération notamment dans les traitements des crises doit toujours être de mise dans le respect de la constitution. Par contre, si toutefois il y a volonté de l’autre coté d’attiser et souffler sur le brasier, il n’en serait pas compréhensible de croiser les bras et attendre alors que le pays est dans l’œil du cyclone quelle qu’en soit sa nature sa force et sa direction. A bon entendeur salut !

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