A CET ÉGARD, ET CE N’EST NULLEMENT UNE FICTION, LE
MAGHREB N’EST-IL DÉJÀ LE SITE DE CONSTRUCTION DE BOMBES A RETARDEMENT DES
USA ?
Bien avant le
clash avec Ban Ki Moon lors de son déplacement dans la région, les marocains
étaient diplomatiquement patients voire quelque part indulgents à son égard.
Mais, cette situation qui a trop duré, est-elle une fatalité une fiction ou une
dépravation onusienne qui leur est imposée ? En tout cas, il est difficile
de confirmer ou d’infirmer ceci-cela. Toujours est-il qu’à la minute de son
premier dérapage à Bir Lahlou en zone de séparation au-delà du Mur de
protection érigé par les FAR (Forces Armées Royales), les marocains ont montré
qu’ils sont en meilleure forme pour finaliser leurs diverses ripostes. Parce
que, pour eux, l’impardonnable si ce n’est carrément l’irréparable venait
d’arriver dans leur relation avec le Secrétaire Général de l’ONU par suite de ses
mots et gestes offensants prémédités à leur encontre. On dirait, comme si, ce
dernier préparait son rendez-vous majeur avec la finalisation du projet de
résolution américain au Conseil de Sécurité d’Avril 2016 sur le Sahara
marocain.
Mon Dieu, ça va
de pire en pis à l’ONU notamment pour le couple Maroc-Algérie, entre petites
victoires pour lui et humiliations successives pour elle vivant de fait une
vacance du pouvoir. Ce qu’évidemment corrobore que le Grand Maghreb est devenu
le site balançoire en phase de tarage pour l’expérimentation des bombes à
retardement par les USA. S’ajoutant à leurs ballons d’essais seulement d’enfumage et non d’apaisement
lancés ici et là, tant qu'ils n'ont pas ficelé pour de bon leur programme de déstructuration et réinstallation de nouvelles normes-frontières. D’autant, tout le monde a su après, que Ban Ki
Moon fut manipulé par eux et donc
relégué au service de pompier pyromane pour choquer les consciences marocaines et les mettre à bout de nerfs.
D’ailleurs, ne peut-on se demander, au passage, pourquoi ni les USA ni la
Russie n’ont intervenu clairement on-line en interlocuteur digne pour le
remettre à sa place, vu que le Maroc leur a fait part officiellement comme à
tous les membres du Conseil de Sécurité du comportement désastreux de Ban Ki
Moon ? Alors pourquoi ce retard, même si, pour certains parmi eux
l’adoption de la Résolution 2285 s’est faite dans l’incompréhension et que pour
d’autres dans la douleur. Une scène qui contraste avec leur positionnement en
ON surtout lors de l’explication de leur vote, que tous le considèrent plus
d’objectif géopolitique d’apaisement que pour appliquer quoi que ce soit. Encore
une foutaise de plus dans leurs explications évoquant un seul profil, celui de
la bonté et la charité !
Néanmoins, n’est-ce
ceci montre bien la défaillance dans la synchronisation des recours au sein du
Conseil de Sécurité de l’ONU ? Sauf que pour les USA c’est un allongement
de la pression sur le Maroc, vu qu’ils ne veulent pour le moment aucun
renforcement de la coexistence maghrébine et encore moins la consolidation du
leadership marocain. En plus, leur schéma d’exercer en plein jour la
déresponsabilisation au Grand Maghreb, permet de favoriser la pullulation des
groupuscules et entités ethnoculturelles qui demandent à leur tour de se faire
entendre par la violence voire les actes terroristes. Comprendra qui
voudra ! Alors que le système d’alerte particulièrement en Algérie et en Libye
n’est pas judicieusement protecteur et performant, pour venir à bout aux
séparatismes déjà enclenchés et qui les rongent de l’intérieur. En effet, n’est-ce
bien le rôle des CEGSM (Centres des Etudes Géopolitiques et Stratégiques
Maghrébins) de par leur expertise en analyse politique prospective sans l'usage du copier-coller, pour tirer
la sonnette d’alarme et faire éviter l’éclatement des pays de la région Maghreb-Sahel-Subsaharienne ?
Et oui, depuis
que le Maroc à commencer à chercher de relancer par les actes son offre
d’autonomie dans son Sahara, il est cible d’un harcèlement accru par le
Secrétaire Général de l’ONU, les USA, l’UE et l’UA. Toutes ses actions sont
suivies à la trace, à même que la France et l’Espagne sont épiées et mises à
l’épreuve sur leur soutien indéfectible, en préparation d’une autre action plus
explicite que la Résolution 2285. Un soi-disant arrêt de justice du TPI sur la
base de plaintes infondées et normalement irrecevables de l’UA du Polisario de
l’Algérie et du Venezuela sans le Nigéria ni l’Afrique du Sud. Vraiment, le
Maroc doit réévaluer ses relations stratégiques pour ne plus paraître ce pays
docile, comme le voient encore les tireurs des ficelles à Washington. D’autant
plus, c’est vrai, les marocains ne sont pas des apologistes de la démarche de
l’affrontement diplomatique avec les USA. Au contraire, ce qu’ils veulent c’est
que ces derniers sortent de leurs positionnements contradictoires sur le Sahara
marocain, par une clarification normative à propos de leurs recommandations
dont apparemment ils en cherchent à appliquer la dichotomie entre sahraouis,
ceux nombreux de l’intérieur et les autres désirant le retour à la mère-patrie.
Ce faisant, ne peut-on confirmer que c’est fini le temps où les marocains
s’investissaient à leur corps défendant avec les USA, dans des conditions que
l’on sait en leur prêtant main et leur offrant conséquemment des scoops fracassants
à beaucoup d’égards ? Tout simplement, parce que les marocains n’oublieront
jamais que ces soi-disant amis de longue date ont sorti l’artillerie
diplomatique lourde pour tenter de disqualifier l’offre singulière d’autonomie
de 2007. La cataloguant après tant d’année d’hasardeuse, pour pouvoir remettre
sur le tapis leur idée saugrenue et alambiquée, de surcroît manipulatrice de ce
qui reste du pouvoir algérien. Seulement dans un but de prolonger la durée du
conflit, sachant pertinemment qu’il y a forte improbabilité pour qu’il n’y ait coté
marocain de négociations directes avec le Polisario.
Après tout,
n’est-ce là où la Russie considère-t-elle ce revirement américain d’associer le
Polisario au montage d’autonomie, une éventualité à ne pas écarter pouvant
aboutir par la pression à un processus exécutif dans le cadre d’une autre
régionalisation ? Même si, c'est acté qu'elle n'en ferait ni cadeau ni mal au Maroc, comme ce qu'elle a fait depuis Yelsine après la chute du mur de Berlin jusqu'au nouveau Poutine 1-2-3-4... ! Voilà ce qui expliquerait peut-être son abstention au moment du vote sur la Résolution 2285, n’en voulant pas
qu’elle soit adoptée avec délestage onusien. Encore heureux, que
cette argumentation par omission du cas des tatares en Crimée n'est pas si valide, ce qui montre l’existence d’intérêt
commun croisé de creusement du temps entre les USA et la Russie. Car en plus, il
y aurait une atteinte flagrante aux droits des marocains de recouvrer officiellement
toutes leurs souverainetés. A ce propos, par ailleurs, ne faudrait-il pour les
officiels marocains s’animer de dimension communicationnelle forte et passer à
une autre offensive avec l’aide des pays vrais amis, pour renverser par le
dessus cette tendance des USA et Russie de vouloir tout contrôler au Conseil de Sécurité ? Et, par conséquent surtout, n’en tenir compte ni des polisariens trafiquants incorrigibles ni des cyberdissidents
marocains vivant dans l'opulence et la lubricité parfois maquillée en occident et ailleurs. Lesquels, par voie de conséquence n’excellent que dans l’organisation des tromperies voire la désinformation via des montages audiovisuels de contrevérités et tricheries avec l'aide des receleurs et maîtres-chanteurs. A bon entendeur salut !
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