lundi 9 mai 2016

C’EST QUOI CES ESSAIS DE MAINTIEN DE LA VACANCE DU POUVOIR EN ALGÉRIE, PAR RECOMMANDATIONS SAUGRENUES DES USA SUR LE SAHARA MAROCAIN ?

A CET ÉGARD, ET CE N’EST NULLEMENT UNE FICTION, LE MAGHREB N’EST-IL DÉJÀ LE SITE DE CONSTRUCTION DE BOMBES A RETARDEMENT DES USA ?

       Bien avant le clash avec Ban Ki Moon lors de son déplacement dans la région, les marocains étaient diplomatiquement patients voire quelque part indulgents à son égard. Mais, cette situation qui a trop duré, est-elle une fatalité une fiction ou une dépravation onusienne qui leur est imposée ? En tout cas, il est difficile de confirmer ou d’infirmer ceci-cela. Toujours est-il qu’à la minute de son premier dérapage à Bir Lahlou en zone de séparation au-delà du Mur de protection érigé par les FAR (Forces Armées Royales), les marocains ont montré qu’ils sont en meilleure forme pour finaliser leurs diverses ripostes. Parce que, pour eux, l’impardonnable si ce n’est carrément l’irréparable venait d’arriver dans leur relation avec le Secrétaire Général de l’ONU par suite de ses mots et gestes offensants prémédités à leur encontre. On dirait, comme si, ce dernier préparait son rendez-vous majeur avec la finalisation du projet de résolution américain au Conseil de Sécurité d’Avril 2016 sur le Sahara marocain.

       Mon Dieu, ça va de pire en pis à l’ONU notamment pour le couple Maroc-Algérie, entre petites victoires pour lui et humiliations successives pour elle vivant de fait une vacance du pouvoir. Ce qu’évidemment corrobore que le Grand Maghreb est devenu le site balançoire en phase de tarage pour l’expérimentation des bombes à retardement par les USA. S’ajoutant à leurs ballons d’essais seulement d’enfumage et non d’apaisement lancés ici et là, tant qu'ils n'ont pas ficelé pour de bon leur programme de déstructuration et réinstallation de nouvelles normes-frontières. D’autant, tout le monde a su après, que Ban Ki Moon fut manipulé par eux et donc relégué au service de pompier pyromane pour choquer les consciences marocaines et les mettre à bout de nerfs. D’ailleurs, ne peut-on se demander, au passage, pourquoi ni les USA ni la Russie n’ont intervenu clairement on-line en interlocuteur digne pour le remettre à sa place, vu que le Maroc leur a fait part officiellement comme à tous les membres du Conseil de Sécurité du comportement désastreux de Ban Ki Moon ? Alors pourquoi ce retard, même si, pour certains parmi eux l’adoption de la Résolution 2285 s’est faite dans l’incompréhension et que pour d’autres dans la douleur. Une scène qui contraste avec leur positionnement en ON surtout lors de l’explication de leur vote, que tous le considèrent plus d’objectif géopolitique d’apaisement que pour appliquer quoi que ce soit. Encore une foutaise de plus dans leurs explications évoquant un seul profil, celui de la bonté et la charité !

       Néanmoins, n’est-ce ceci montre bien la défaillance dans la synchronisation des recours au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU ? Sauf que pour les USA c’est un allongement de la pression sur le Maroc, vu qu’ils ne veulent pour le moment aucun renforcement de la coexistence maghrébine et encore moins la consolidation du leadership marocain. En plus, leur schéma d’exercer en plein jour la déresponsabilisation au Grand Maghreb, permet de favoriser la pullulation des groupuscules et entités ethnoculturelles qui demandent à leur tour de se faire entendre par la violence voire les actes terroristes. Comprendra qui voudra ! Alors que le système d’alerte particulièrement en Algérie et en Libye n’est pas judicieusement protecteur et performant, pour venir à bout aux séparatismes déjà enclenchés et qui les rongent de l’intérieur. En effet, n’est-ce bien le rôle des CEGSM (Centres des Etudes Géopolitiques et Stratégiques Maghrébins) de par leur expertise en analyse politique prospective sans l'usage du copier-coller, pour tirer la sonnette d’alarme et faire éviter l’éclatement des pays de la région Maghreb-Sahel-Subsaharienne ?

       Et oui, depuis que le Maroc à commencer à chercher de relancer par les actes son offre d’autonomie dans son Sahara, il est cible d’un harcèlement accru par le Secrétaire Général de l’ONU, les USA, l’UE et l’UA. Toutes ses actions sont suivies à la trace, à même que la France et l’Espagne sont épiées et mises à l’épreuve sur leur soutien indéfectible, en préparation d’une autre action plus explicite que la Résolution 2285. Un soi-disant arrêt de justice du TPI sur la base de plaintes infondées et normalement irrecevables de l’UA du Polisario de l’Algérie et du Venezuela sans le Nigéria ni l’Afrique du Sud. Vraiment, le Maroc doit réévaluer ses relations stratégiques pour ne plus paraître ce pays docile, comme le voient encore les tireurs des ficelles à Washington. D’autant plus, c’est vrai, les marocains ne sont pas des apologistes de la démarche de l’affrontement diplomatique avec les USA. Au contraire, ce qu’ils veulent c’est que ces derniers sortent de leurs positionnements contradictoires sur le Sahara marocain, par une clarification normative à propos de leurs recommandations dont apparemment ils en cherchent à appliquer la dichotomie entre sahraouis, ceux nombreux de l’intérieur et les autres désirant le retour à la mère-patrie. Ce faisant, ne peut-on confirmer que c’est fini le temps où les marocains s’investissaient à leur corps défendant avec les USA, dans des conditions que l’on sait en leur prêtant main et leur offrant conséquemment des scoops fracassants à beaucoup d’égards ? Tout simplement, parce que les marocains n’oublieront jamais que ces soi-disant amis de longue date ont sorti l’artillerie diplomatique lourde pour tenter de disqualifier l’offre singulière d’autonomie de 2007. La cataloguant après tant d’année d’hasardeuse, pour pouvoir remettre sur le tapis leur idée saugrenue et alambiquée, de surcroît manipulatrice de ce qui reste du pouvoir algérien. Seulement dans un but de prolonger la durée du conflit, sachant pertinemment qu’il y a forte improbabilité pour qu’il n’y ait coté marocain de négociations directes avec le Polisario.


       Après tout, n’est-ce là où la Russie considère-t-elle ce revirement américain d’associer le Polisario au montage d’autonomie, une éventualité à ne pas écarter pouvant aboutir par la pression à un processus exécutif dans le cadre d’une autre régionalisation ? Même si, c'est acté qu'elle n'en ferait ni cadeau ni mal au Maroc, comme ce qu'elle a fait depuis Yelsine après la chute du mur de Berlin jusqu'au nouveau Poutine 1-2-3-4... ! Voilà ce qui expliquerait peut-être son abstention au moment du vote sur la Résolution 2285, n’en voulant pas qu’elle soit adoptée avec délestage onusien. Encore heureux, que cette argumentation par omission du cas des tatares en Crimée n'est pas si valide, ce qui montre l’existence d’intérêt commun croisé de creusement du temps entre les USA et la Russie. Car en plus, il y aurait une atteinte flagrante aux droits des marocains de recouvrer officiellement toutes leurs souverainetés. A ce propos, par ailleurs, ne faudrait-il pour les officiels marocains s’animer de dimension communicationnelle forte et passer à une autre offensive avec l’aide des pays vrais amis, pour renverser par le dessus cette tendance des USA et Russie de vouloir tout contrôler au Conseil de Sécurité ? Et, par conséquent surtout, n’en tenir compte ni des polisariens trafiquants incorrigibles ni des cyberdissidents marocains vivant dans l'opulence et la lubricité parfois maquillée en occident et ailleurs. Lesquels, par voie de conséquence n’excellent que dans l’organisation des tromperies voire la désinformation via des montages audiovisuels de contrevérités et tricheries avec l'aide des receleurs et maîtres-chanteurs. A bon entendeur salut !  

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