ATTENTION, TOUT LE MONDE DOIT ETRE SUR LE PONT FACE
AUX TEMPÊTES DIPLOMATIQUES QUE CRÉENT LES FAUX AMIS !
Le Maroc n’est-il
considéré en géostratégie globalisée, le champion en mutation sociétale
paisible par tassement de l’activité politique partisane classique et l’émergence
de la société civile à grande résonance ? Mais, pourquoi le management gouvernemental
prospectif de l’intégration des outils pour l’autonomie au
Sahara marocain, illustre-t-il un retard de performance dans l’avancement sur
le terrain ? N’est-ce d’ailleurs ce qui dénote de la volonté royale en
prenant les devants de passer à la vitesse supérieure pour compenser l’essoufflement
de ce gouvernement ? Pourquoi pas un gouvernement d’union national pour
prendre les dispositions nécessaires tout en les pondérant avec l’appréciation
de l’évolution de la situation ? Le discours du Roi de Riyad faisant foi,
et pour cause le temps perdu sur le calendrier législatif inhérent à l’impact d’intensification
de la cadence et donc de l’effectivité de mise en valeur de ce grand chantier. Parce
que, pour l'Exécutif au lieu de continuer dans des gestes de financements politiciens de
distribution rentière pour les uns et/où d’assistanat à tire larigot pour les
autres, ne faudrait-il plutôt les affecter au renforcement des fonds propres à
la régionalisation pouvant avoir des implications positives sur la mise en
marche effective de l’autonomie au Sahara marocain ?
Cependant, loin de
provoquer la psychose tout le monde doit être sur le pont, car des fenêtres de
tirs sont désormais ouvertes sur le Maghreb. Le chaos libyen en est le point de
départ, au point que l’on se pose la question : Et si le rapport Ban Ki
Moon était en l’occurrence le meilleur révélateur des vrais amis du Maroc au Conseil
de Sécurité de l’ONU ? Qu’au demeurant, ils lui assurent leur coopération géopolitique
et stratégique via son bonhomme de chemin singulier à beaucoup d’égard. Notamment,
leur rappelant en subliminal de terminer le travail de lutte anti terroriste pour
la stabilité régionale Euro méditerranée-Maghreb et Sahel subsaharien-africain.
Et ce, sans accros et sans risque d’altération de la rentabilité diplomatique de
la résolution 2285, pas seulement dans les 90 jours à venir sur les 150 qui le
sépare des élections législatives du 07 Octobre 2016, mais au-delà pour
toujours.
C’est vrai, dans
la conscience politique marocaine à travers quarante ans, chaque mois d’Avril
est un cas à part. Aussi, depuis 2008 même quand il n’y a pas de formulations
contraignantes dans les résolutions, les USA s’en sont distingués en montrant
qu’ils ne veuillent plus faire du Maroc exclusivement un pays ami et complice.
N’est-ce là, la preuve de leur versatilité atemporelle et conjoncturelle,
empreinte des groupes de réflexion et de pression qui n’œuvrent que pour leurs
intérêts propres ? Comme ces derniers jours dans leur avant projet de résolution
en faisant opportunément hypocritement les yeux doux à l’Algérie, prétextant du
coup officieusement, l’absence de la réinsertion inclusive du dialogue avec le
Polisario pour le réintégrer au processus d’effectivité de l’autonomie. Et bien,
si ce n’est pas de la mauvaise foi de leur part en tout cas ça lui ressemble.
Evidemment, heureusement,
leur essai malveillant à l’égard du Maroc au Conseil de Sécurité de l’ONU fin
Avril 2016 concernant le Sahara marocain, il fut revu attentivement et corrigé dextrement
par les pays vraiment amis, ayant donné la formulation définitive de la
résolution 2285. Néanmoins, n’est ce ainsi, l’on peut dire que le Maroc a
failli se faire berner politiquement en ON, presque en direct par ces
revanchards de yankees? Tellement qu’ils sont eux aussi obsédés par le nouveau leadership
régional du Maroc, que même les vérités qui sautent aux yeux sur le terrain ils
les omettent. Mon Dieu, rien que pour ça il va falloir doubler de
vigilance ! Dès lors qu’une immersion dans le chaos diplomatique onusien
en ce moment, donne une idée sur ce que veulent les USA. C’est-à-dire gouverner
le monde par la stratégie des contradictions en s’aidant de groupuscules ethnoculturels et confessionnels, voire parfois d’éléments extrinsèques les appuyant
en tant que composantes séparatistes dans un but de les transformer en relais
étatiques.
Et oui le Maroc
dérange ! D’une part, par son offre-solution d’autonomie dans la
régionalisation avancée, se juxtaposant parfaitement dans l’arc juridictionnel
existant et aussi dans l’historicité informative des cas presque similaires au
sein de l’ONU. Et d’autre part, grâce à la maintenance de sa vigilance
intégrant une myriade d’expressions politiques libres, allant toujours vers des
positionnements tranchés sans la moindre hésitation ni balbutiement, l’alliance
stratégique et géopolitique Maroc-CCG en est la preuve encore fumante. Par
ailleurs, n’est-ce ce qui lui vaut cette maltraitance des faux amis, d’autant
plus, les attaques malheureusement encore fonctionnelles de Ban Ki Moon contre
lui sont certes préoccupantes mais pas jusqu’à être anxiogènes. Même s’il n’est
pas toujours aisé d’en séparer le fictionnel du caractériel pour adapter la
prise en charge diplomatique en vue de l’élimination des inquiétudes qu’elles
provoquent chez les diplomates marocains en première ligne à l’ONU. A bon
entendeur salut !
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