vendredi 11 décembre 2015

LE MAROC COMPTE-T-IL SES ATOUTS POUR RENDRE SES COUPS, MÊME EN PERSPECTIVE DE L'IMPROBABLE CLASH AVEC L’UNION EUROPÉENNE (UE) ?

N’est-ce vrai que le Maroc face à la complexité juridictionnelle dont se trouve l’UE, il doit repenser couramment ses choix avec plus de garanties sur ses souverainetés ?

       La dernière note présentative-informative de Christopher Ross du 07 Décembre 2015 au Conseil de Sécurité de l’ONU ne révèle-t-elle qu’il est lui-même le facteur limitant, l’ayant conduit vers son échec cuisant dans l’affaire du Sahara marocain ? N’a-t-il ainsi reconnu de son libre arbitre qu’il ne peut plus entamer incessamment des virées dans la région ? Attribuant cela presque à demi-mots, aux nombreuses opérations de soutien à la valeur-offre marocaine de l’autogestion dans la régionalisation élargie. Comme ça, il en est désormais convaincu que son positionnement ficelé dans sa tête en s’attaquant à l’amélioration de l’installation de l’investissement public et privé, continuera à se heurter à la résistance objective marocaine. Seulement, voici que le Tribunal Européen voulant faire les yeux doux à l’Algérie et à son protopolisario, a redéfini sa vision l’ayant rendue compatible à celle de Christopher Ross. N'est-ce d'ailleurs dans cette rétroversion purement politique loin du droit, que cette honorable institution s'en est trouvée embarquer montrant hélas une faiblesse d’appréciation et donc de jugement ? 

       Néanmoins, n’est-ce en jouant cette partition de non justice portant sur la plateforme des négociations multisectorielles Maroc-UE, que ce tribunal semble jouer avec le feu du terrorisme grondant, de surcroît axé sur le bon plaisir des récalcitrants à la thèse marocaine surtout parmi les pays nordiques. Effectivement, c’est ainsi au-delà des apparences, conséquemment il a émis cette réserve inélégante par son arrêt inique sur les accords opérationnels de libéralisation des échanges réciproques agricoles contractés avec le Maroc. Les estimant engagés au détriment d’un traitement à la carte au cas par cas, sans en distiller que c’est une affaire européenne en référence à la construction-partenariat par des mesures appropriées de longues dates. Et bien, que les choses soient claires, jamais le Maroc ne se laissera faire, comprendra qui voudra ! Parce que, ce soi-disant nouvel ordre juridictionnel que ce tribunal propose en filigrane quelle que soit l’étendue de ses ambitions, n’aura qu’une et une seule réponse celle intégrative du Niet. Un refus catégorique par le Maroc dans sa recherche de la performance  économique et commerciale, pour dépasser largement la mauvaise foi de cette Cour. Et/où il n’y aura de sa part légitime ni ingratitude ni simplicité, mais seulement plus de vigilance dans son suivi de ses offres multiples mêmes limitées dans le temps. N’est-ce d’ailleurs ce qu’a déclaré Frederica Mogherini, n’acceptant ni surenchère ni élucubrations douteuses à propos du Maroc comme le seul partenaire sûr en matière de bon voisinage sud-méditerranéen ? Au point que d’après elle et beaucoup d’autres chancelleries, déjà les instances européennes étudient  avec sérieux et détermination la ligne à prendre pour le pourvoi en cassation de ce jugement le qualifiant sans détour trop politique.

       C’est vrai que quand l’accord coopération Maroc-UE est à ce prix, la moindre des choses c’est que ça ne doit pas continuer. En effet, le protocole d’accord d’agriculture-pêche 2012 avec l’UE apporte aujourd’hui après l’arrêt rendu de la Cour Européenne, une autre dimension sans aucune marge sur ses formats variés. Cependant par ailleurs, n’est-il arrivé le moment pour le Maroc de commencer à repenser son choix et de ne plus courir derrière l’UE sans garantie de respectabilité de toutes ses souverainetés ? D’autant que ça lui donnerait encore plus de charisme dans ses ambitions, et aussi plus d’énergie dans la profondeur des intensités de ses tractations futures. Par rapport à la complexité de ses choix où, la spécificité des objectifs à atteindre ne dépend pas que du bon vouloir des décideurs. Ceci étant dit, voilà pourquoi l’Etat-Maroc, doit réviser sa latence concernant la vacance et parfois carence des postes sensibles. En gage d’optimisation des ses orientations stratégiques, parce que y'en a mare de ces redondances à tire larigot des institutions européennes envers le Maroc. 

      Ce faisant, encore aujourd’hui face à l’UE, ne faut-il n’œuvrer qu’au sein des lignes spécialisées dans le marché de la mobilisation tout azimut que vit le pays pour sa sécurité sa pérennité et son essor ? En ce sens, et c'est le moins que l'on puisse dire, pourquoi se priver de cet engagement au vu des acquis déjà enregistrés dans tous les domaines dont, les négociateurs sont la valeur la plus sûre cernant les différents besoins par la proposition de solutions d’accompagnement très efficaces parfois originales ? Pourquoi ne pas dénoncer vigoureusement les manœuvres politiciennes par suite de cet arrêt-jugement invraisemblable, rien qu’en usant d’animation diplomatique avec communication sans partage d’émotions ni étonnements ? N’est-ce pas que le Maroc dans la très large gamme de ses offres productives de grandes qualités dans plusieurs domaines, a forcément la riposte adéquate ou l’all-in-one soit l’illustration minimum pour donner plus d’impact à l’interface des principaux outils de sa détermination dans tous ses futurs accords ? N’est-ce seulement de cette façon que le Maroc puisse naviguer à son rythme face à l’inédit de cette histoire non transparente, dont le développement pourrait contribuer à la mise en péril des accords Maroc-UE. A bon suiveur bon décryptage !   

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