jeudi 24 décembre 2015

AFFAIRE DEUX SOUS ‘’JOUJ FRANCS’’, ENTRE CRYPTAGE ET DÉCRYPTAGE !

A QUAND L’ARRÊT DE LA DÉMAGOGIE POPULISTE NE PROVOQUANT QU’AVERSION A L’ÉGARD DE TOUS LES POLITIQUES DANS CE PAYS ARABO-AMAZIGH QUI N’EST PAS COMME LES AUTRES ?

       Aujourd’hui au Maroc, on peut penser que les ministres et les parlementaires hommes et femmes, seront par la force du constat populaire les premières victimes de l’éclatement de l’affaire ‘’Deux sous’’ (Jouj Francs). Qu’en effet, elle s’est internationalisée les mettant sous les feux médiatiques, ne pouvant plus continuer à cacher la vérité pour légitimer leur fonction de gardiennage de leurs seuls intérêts. Ceci étant dit, certains penseront que c’est court comme chemin de négation de leur utilité, alors que le sentimentalisme crypté populiste jaillit de tous les bords au fur et à mesure de la construction de la démocratie dans ce pays arabo-amazigh qui n’est pas comme les autres. Sauf qu’à valeur du décryptage d’aujourd’hui, on ne voit de leur part que production d’autosatisfaction illustrée d’éloges fabriquées par leurs soutiens inconditionnels.

       C’est vrai, au vu de la teneur des tons utilisés sur Youtube et sur les réseaux sociaux, ils ne pourront tenir face à la lame de fond des critiques et protestations et qui s’agrandit jour après jour, portant des messages très forts voire chantages sur la participation aux élections futures dans huit mois. Et/où l’on trouve aussi à tort ou à raison il faut le dire, l’exploitation des citoyens angoissés pour dénoncer l’inégalité systématique de répartition des charges que propose le gouvernement à propos de la réforme des caisses de retraites. D’ailleurs à ce rythme si rien n’est tenté, tout montre que ça pourrait péter dangereusement entre les mains du chef de gouvernement. Même si, lui et le président de la chambre des députés ainsi que d’autres parlementaires considèrent que cette aversion est purement démagogique.

       Avant Galilée, les gens pensaient que les objets lourds tombaient plus vite que ceux légers. Maintenant avec le gouvernement Benkirane, on peut dire que certains de ses ministres de par leur légèreté, tombent plus vite dans les panneaux médiatiques. Ce qui montre qu’il leur faut des stages de professionnalisation par coaching en communication et aussi dans la formation politique continue. Afin qu’ils puissent avoir l’œil et les méninges aussi rapides que leur langue, en distinguant le double impact des questions pièges. Autrement, ils doivent savoir qu’il y a des journalistes très habiles, qui savent également à qui poser les questions pièges et à qui lâcher des approximations de sondage des réactivités de leurs invités. A cet égard, ne peut-on conclure qu'un politique de quelle tendance que ce soit, ne peut rien apprendre s'il fait abstraction de son équilibre de générosité intrinsèque notamment s'il l'efface de sa mémoire? 

       Cependant au cours de cette expérience malheureuse pour cette jeune ministre, on ne peut pas s’empêcher de dire que ses réponses rapides voire accélérées de gestuel l’approchant de la section la plus basse de son balancement, l’ont faite cueillir très facilement par ce journaliste goupil. S'étant montrée outrancièrement fière d'elle, elle a jugé ironiquement de venir au secours des parlementaires et à ses semblables ministres, ne sachant qu'elle faisait sa bêtise de trop. Peut-être qu’elle croyait être dans sa sphère ministérielle, ou probablement elle ne donne pas de distance aux remarques et suggestions de ses collaborateurs, découvrant après l’émission de télévision qu’il n’en va pas ainsi au dehors surtout face aux médias. On pourrait en relater énormément de cas de ministres trop benkiranisés souffrant des mêmes inconvénients dans leur assurance exagérée, dont il va falloir revoir l’amorçage déclinant en s’adaptant à la réalité des revendications du peuple et non à la démagogie. En fait, se regarder de temps en temps devant un miroir ne leur fera que du bien, notamment en les poussant de ne plus être nombrilistes, mais seulement de savoir que ce sont des commis transitaires dans l’Exécutif ne devant penser qu’en termes d’intérêt général et non celui sélectif. Stop et fin ! 

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