NE S’AGIT-IL VRAIMENT DU
DISCOURS ROYAL POUSSANT A LA PRISE DE CONSCIENCE POUR LUTTER RAPIDEMENT ET EFFICACEMENT CONTRE LES INÉGALITÉS SOCIALES ET ECONOMIQUES SUR TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL ?
Désormais, le
Maroc, pour ses citoyens il n’est plus seulement ce pays civilisé aux liens identitaires
culturels et d’allégeance cultuelle et politique à l’endroit de son Roi. Mais
un Etat cherchant fortement l'enracinement dans la pratique démocratique sur fond des valeurs
universelles. Aussi, depuis l’avènement du nouveau règne, ne parait-il dans le
concert mondialisé des nations, la monarchie qui dénonce les pratiques et les
sensations sans valeur ajoutée à son art politique pragmatique que tout le monde lui reconnait ? Et c’est
là où réside le plus fondamental coté de la démarche royale du 09 Mars 2011 ne relevant d’aucune fuite, mettant en avant la consultation référendaire constitutionnelle
tranquille réaliste et responsable du 01 Juillet de la même année. En effet, dans ce discours d'Aid Al Aarch 2014 le souverain marocain montre déjà qu’il a dépassé les formules d’exhaussement
des secrets de la guerre des chiffres entre institutions, ne s’attelant seulement qu’à la vérité l’objectivité
et la positivité dans ses choix stratégiques. Ayant de ce fait, posé et scellé définitivement
la mutation politique du pays avec laquelle il fascine sans prétention aucune. D’autant
plus cette mutation s’étant déroulée depuis l’alternance sous Youssefi jusqu’à
l’arrivée du PJD à l’Exécutif, passant par des chantiers de grande importance
socioéconomique infrastructurelle et politique.
Il est évident que
le Maroc, en ce temps présent d’inventions mystérieuses de rumeurs et mensonges
à son égard, il se met en éveil permanent contre ces tentatives pour ne jamais s’y
soumettre quel qu'en soit le prix à payer. Qu’en effet, ce que veulent lui imposer certains maitres d’œuvre de
la tromperie et du déni des réalités, que ça soit en interne et/où en externe désirant tarir la
conscientisation de son peuple par rapport aux avancées réalisées dans tous les domaines en quinze ans de règne. Autant de manœuvres imbriquées les unes des
autres, dont peu de gens n’en comprennent les interconnexions pseudo-essentielles, surtout
celles concernant les dépravations politiciennes anti Maroc ne voulant prendre la ligne socioéconomique culturelle cultuelle et politique comme argent comptant de sa détermination d'aller encore plus loin et plus vite. N’est-ce là, où,
la vigilance de l’Etat associations syndicats intellectuels corporations médias et
autres partis politiques, doit carrément prendre toute sa dimension
nationaliste et patriotique, notamment dans l’affaire du Sahara marocain pour accompagner cette méthodologie dans le futur? Parce que s’ajoutant à la clarté de la vision royale s’étant basée depuis 2005 sur le
rapport du cinquantenaire après l’indépendance, tout simplement pour en suivre
la traçabilité de tous les supports du développement démocratique pouvant éclairer et donner un cap. N'est-ce cela, que l'on peut appeler clairvoyance par anticipation, notamment après consultations et discussions avec des gens au diapason de ce qui se trame, afin d'en relever des points de référence tant sur l’intention que sur l’attitude à
prendre?
Néanmoins,
n’est-ce ainsi que l’on peut parler de la citoyenneté vraie de tout un chacun, et
ce, sans complaisance ni faiblesse pour garantir la protection des acquis du
nouveau Maroc ? Cependant, reste à savoir, est-ce que la complaisance en
politique, laquelle souvent associée à la tradition perpétuée par des faits du
temps révolu et aussi des non-dits, n’a-t-elle plus sa place dans le nouveau
Maroc ? Ne peut-on affirmer que la teneur la charge et l’exemplarité du
discours royal d’Aid Al Aarch 2014 de par l’extension de son écho dans toutes
les couches sociales, ne commencent-elles déjà à briser ce genre de règles
complaisantes politiciennes, longtemps demeurées populistes sinon extravagantes voire stériles ? Assez donc des applications des politiques de bas de gamme
émanant de sous-mariniers opportunistes, ne sachant leur tort de n’en deviner les relents d’hypocrisie
et d’abrutissement envers la population ! De surcroît, ne rapportant aucun ajout psycho
socioéconomique, si ce n’est de laisser le Maroc se trouver encore face à des prédations des consciences !
Parce que, si en face de la déferlante printanière arabo-amazighe du 20 Février 2011 le Maroc a
réussi sa mue, alors en face du soutien pratiquement unanime de la communauté
internationale de sa gestion cultuelle sécuritaire et politique il n’a de choix que de tenir bon et continuer à aller de
l’avant. Bien sûrement, sans se remémorer ces pratiques d'Alaamzine qu'il a vécu des
années durant, l’ayant conduit à la fracture du développement économique et social
entre les régions. Et que le Roi Mohamed VI s'en était écarté depuis son intronisation, en plus sans dérapage ni essai de diabolisation ciblant les engagements des uns par rapport aux autres. Sauf qu'aujourd'hui, après ce discours mémorable une autre prise en compte des réalités socio économiques rentre désormais en jeu, pour assurer une meilleure accessibilité au bon partage des richesses du pays entre marocains.
De ce fait, les marocains
n’ont pas besoin d’autrui pour leur rappeler leur histoire de quelque manière que
ce soit, même aussi festoiement soit-elle. Ils savent pertinemment qu’ils sont
en bonnes mains, celles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI le battant le réformateur et rigoureux combatif
entrepreneur des grands chantiers dignes des Etats forts et stables. Contrairement à ce que font certains sous
des cieux non envieux, se comportant à la façon des faux-plaisanciers en pleine
tempête, comme si, selon eux leurs politiques allaient arranger les choses et
d’elles-mêmes une fois leurs applications terminées. En ce sens, outre
l’intérêt fondé que manifeste la communauté internationale à la politique du
souverain marocain, il ne se passe guère de moment sans que les médias à
l’international n’en fassent d’articles le montrant occupant dextrement professionnellement avec maîtrise la scène arabo-africaine
sans concurrence, en plus de son aura exenplaire en occident aux Amériques et chez les pays BRIC. Même si, notamment, celle suivie par le gouvernement marocain, n’a encore rien montré
de probant ni convaincant et encore moins prometteur, eu égard des vents informatifs émis par les instances financières internationales au détriment de la croissance et du bien des populations. Dès lors que l’INDH, à
titre d’exemple, malgré l’effort colossal investi depuis presque dix ans elle
est encore structurellement handicapée par manque de compétitivité et
d’équilibre macroéconomique conséquent, même ayant servi d’ascenseur social pour une bonne partie de petites gens dans leurs terroirs.
A ce titre, par
ailleurs, n’a-t-on pas dit « il n’est d’éloge flatteur sans la
liberté de blâmer » ? Que par ailleurs des marocains avertis voient
dans les crédits contractés à saignée profuse par le gouvernement, un danger d’hypothèque de
l’avenir du pays voire de sa souveraineté décisionnelle. D’autant plus des experts de par le monde n’en comprennent le
rang 129 du Maroc sur l’échelle mondiale de l’INDH, à l’exemple de l’espagnol
Ramon Morino Castilla comme tant d’autres. Pourtant, quand bien même ils le
considèrent tous à raison, le pays des réformes politiques et développement
socioéconomiques tous azimuts des quinze dernières années, surtout respectant
ses engagements à propos des droits de l’homme et la femme, ils ne peuvent
s’empêcher de se poser eux aussi la question, où est passé le capital immatériel du pays ? Dès
lors qu’aujourd’hui le classement des pays en matière de développement humain
ne dépend plus seulement des richesses matérielles surtout naturelles et du PIB, mais de celles
immatérielles en relation avec la place de la femme la formation la recherche la veille
sécuritaire la confiance en soi la qualité de la vie la sauvegarde des patrimoines l'écologie la maîtrise du champ cultuel de par les temps
qui courent et le rayonnement culturel et artistique. A l'exemple du cultuel-habous, moussems comme celui de Tantan, cinéma folklore et sites touristiques, littoral désert barrages lacs étangs oueds rivières forets et atlas, monuments palais et édifices publics, savoir-faire en gastronomie maroquinerie couture du caftan et djellaba, architecture et places historiques des villes impériales ksours kasbah zaouias, et surtout inventions et production d'idées s'ajoutant à la documentation-archivage... Mais, le hic c’est qu’en se référant à
cette panoplie d’indicateurs, ces experts en oublient fortuitement de poser
sans détour la question qui fâche certains à plus d’un titre : A quel point
la Tbourida benkiranienne influe-t-elle sur l’urgence d’application des
propositions des réformes structurelles pour l’amélioration de tous ces indices du patrimoine immatériel marocain, en plus de la confirmation de la confiance dans les affaires et du système judiciaire ? Cela
n’est-il naturellement très facile à évaluer, au vu que la programmation d’un
coté et l’exécution de l’autre de l’action gouvernementale, ne préparent
correctement cette voie de réformes pour une distribution équitable des richesses du pays ?
Ce n’est
nullement faire de l’anti-éloge des politiques gouvernementales de ce temps
présent, qu’en effet est plus courant dans toutes les composantes de l’arc
sociétal marocain. Par conséquent, ne faisant que tenter de dénoncer les abus
de l’ironie grossière politicienne du chef du gouvernement et, aussi de
l’esprit de certains ministres parfois se montrant anarchisants dans leurs
comportements sans l’apport capital de gardes fous qu’exige la situation. D’ailleurs,
il n’y a aucun doute, cependant, à propos de l’éloge inconditionnelle et encouragement exagéré de
certains dans la majorité vis-à-vis de cette posture gouvernementale. Qu’en
plus le refus et le défaitisme des autres eux aussi tout à fait opportunistes dans l’opposition, n’ouvrent le cycle
des vraies investigations nécessaires à leur décollage pour s’emparer de l’Exécutif et faire mieux. D’autant
plus, l’une des plus curieuses réalisations politiciennes de Benkirane,
n’est-elle son acrobatie comportementale, s'intensifiant par périodes où les échanges verbaux avec les oppositions les rendent plus virulents ? Tantôt, se soulevant s’essayant
de cambrer son buste en relevant trop sa tête, mais en même temps levant sa
main avec seulement quatre doigts exprimant la volonté de son linkage. Tantôt,
effectuant les mêmes mouvements et gestes en sens inverse, donnant l’impression
d’une docilité maîtrisée alors qu’il parait de plus en plus fatigué tournant en
rond. Parfois avec regard hagard comme lors de la prière de la nuit du destin du
mois de Ramadan 2014 à coté du Roi à la mosquée Mohamed VI d’Oujda. Ce qui présupposerait,
l’existence avec ce que tout le monde avait vu ce jour là, peut-être de rapports
sub-intentionnellement altérés mais restant courtois sans plus ni moins.
Et c’est là où
le discours d’Aid Al Aarch 2014 semble pertinemment performant comme à
l’accoutumée, grâce notamment à l’appel subliminaire au gouvernement de mieux
contrôler ses sautillements et euphories. Car confondant ses propositions
vindicatives à visées électoralistes, avec les alternatives d’accomplissement
de la vision royale laquelle s’appuyant sur la cohérence pour dessécher le
bourbier de la précarité et la marginalisation chez les démunis. A cet égard, c’est
en ce sens que le rapport socioéconomique (1999-2013) du CESE en collaboration avec Bank Almaghrib et d'autres institutions, semble sans aucun
doute le document référentiel pour en savoir davantage sur la valeur géostratégique
de la singularité et exemplarité du Maroc, par rapport à sa vraie valeur globalisante des ses richesses patrimoniales matérielles et immatérielles. Tant dans la lutte contre les
dépravations sociales cultuelles culturelles et politiques pour assurer une
bonne transition vers la régionalisation avancée, que vis-à-vis des essais de déstructurations
relationnelles diplomatiques, à l’exemple de celles ne voulant l’émergence du
Grand Maghreb.