jeudi 28 novembre 2013

AYOUCHE NOREDDINE, L’HOMME QUI NE RATE AUCUNE OCCASION SELON LES CIRCONSTANCES DE JOUER AU CRIEUR DE SERVICE !


 EN DEPIT DE L'ANCIENNETÉ DES DÉBATS A PROPOS DE LA MANDOUMA ATTARBAOUYA, IL EST TEMPS DE SORTIR L’ENSEIGNEMENT MAROCAIN DES BRUITS EN CHAÎNE ACTUELS. LESQUELS, SONT PROVOQUÉS PAR LA SORTIE MÉDIATIQUE DE NOREDDINE AYOUCHE DE PAR SA DEMANDE DE MISE A PLAT DE TOUT LE SYSTÈME PAR INTÉGRATION DE LA DARIJA COMME LANGUE DE FAISABILITÉ ET DISPENSATION DES COURS EN PRÉSCOLAIRE ET PREMIÈRES ANNÉES DU PRIMAIRE.

  N’EST-CE PAS SELON L’UNE DES INSTANCES DE L’UNESCO, LES VIEILLES STRUCTURES TRUFFÉES DE COURANTS SECRETS CONTRADICTOIRES DANS L’ENSEIGNEMENT MAROCAIN FORMENT UN PUZZLE LONGTEMPS DEMEURÉ  UNE FORME DE FICTION SECOUANT TOUS LES AUGURES ? QUE PAR AILLEURS ABDALLAH LAAROUI N’A PAS NIER LORS DE SON FACE A FACE AVEC  AYOUCHE DANS L’EMISSION MOUBACHARA MAAKOUM SUR 2M, MAIS SIMPLEMENT LEUR REPROCHANT DANS UN STYLE SIMPLE LA GÉNÉRALISATION DE SOUS-TRAITANCE PAR DES PRÉJUGES ET IDÉES PRÉCONÇUES.

  A CET ÉGARD MÉTAPHORIQUEMENT PARLANT, IL EST VRAI QUE L’ENSEIGNEMENT AU MAROC RESSEMBLE HÉLAS AU TRAIN EN SURCHARGE OU TOUT MANQUE. D’AUTANT PLUS, RATANT L’HEURE DU DÉPART ET N’ARRIVANT A CE JOUR A BONNE GARE. ET, DONT LES MÉCANICIENS MÊMES DOUÉS DES POUVOIRS DE DÉTECTION DES PANNES, RESTENT ENCORE CONDITIONNÉS PAR LA CONTINUITÉ DES ACTIONS SAUGRENUES GUIDÉES. A L’EXEMPLE DE BEAUCOUP D’ESSAIS DÉSTRUCTURANTS, VOIRE NÉGATIVEMENT INSTILLÉES  S’ETANT VUES ÉLARGIES PAR LES APPROCHES DE CHAPE SÉCURITAIRE EN MATIÈRE D’ENSEIGNEMENT. S’ADDITIONNANT EN PLUS AUX FRIVOLITÉS DES CONTRÔLEURS MALADROITS EN L’OCCURRENCE LES DIRECTEURS D'ACADÉMIES ET LEURS PROTÉGÉS DÉLÉGUÉS. ET CE, EN PORTANT CONFUSION MÉLANGEANT TOUT, ET PIÉTINANT LA CONSCIENCE DES MAROCAINS IMPERTURBABLES CAR OCCUPÉS A CONTEMPLER LE DÉFILEMENT LENT DES ÉVÉNEMENTS DÉCONCERTANTS.

  EN CE SENS, NUL NE PEUT NIER QUE LES EXPÉRIENCES FAITES SOUS D’AUTRES CIEUX, PAR AILLEURS S’INSCRIVANT NOTAMMENT AUTOUR DES LANGUES MATERNELLES ET NON SUR LEURS OMBRES CÉLÉBRANT RAPTS DES CONNAISSANCES DE L’ENFANCE, PROUVENT QU’ELLES ONT ABOUTIT A DES CONCLUSIONS TRÈS ENCOURAGEANTES NE LAISSANT PLUS LES PETITS COMME LES GRANDS SUR LE TAPIS. ET, DONC DE CE FAIT, IL FAUT RAPPELER LA VOCATION SPÉCIFIQUE DU MAROC POUR NE PAS TOMBER DANS LE PANNEAU SANS GARANTIES DE CONTRÔLE DANS CE PROCESSUS. MAIS ATTENTION, SEULEMENT, QU’ON NE NOUS DISE PLUS QUE CE SONT LES FRANCOPHILES AYANT D’AUTRES AGENDAS QUI CONDUISENT A CES CONCLUSIONS DE DÉTECTION DES DÉFAILLANCES DE L’ENSEIGNEMENT POUR AFFAIRE LES CONCERNANT. PARCE QUE PENDANT LE DÉBAT, LE GRAND PENSEUR LAAROUI A MONTRÉ LOIN DE TOUT MODÈLE DE LITÉRATION, QU'IL NE SUFFIT PAS DE SOULAGER SEULEMENT LES ACCÈS NERVEUX SOUS LA PRESSION PUBLIQUE. MAIS DE SORTIR DE L'AMATEURISME DISTINGUÉ PAR L'USAGE DE PENSÉES SENSÉES INTELLIGENTES DÉCRITES AVEC RÉALISME ET PROFESSIONNALISME A PROPOS DES APPLICATIONS POSSIBLES DE LA DARIJA.   

Mais qui est-il Noreddine Ayouche s’étant vu acquérir une notoriété nationale pour se permettre de provoquer un tel brouhaha à propos de la Darija ?

       Il est à la fois l’homme de com à la Sigala mais sans Rolex en main droite, et de Zakoura cette ONG de noble cause s’étant appropriée la micro-finance des petits projets dans le rural le plus reculé. Et en même temps  à travers ce maillage structuré il s’est battu des années durant depuis 1994 pour sensibiliser le privé au social. D’ailleurs n’a-t-il pas aidé à le rendre réceptif en début du nouveau règne avec d’autres, aux signaux de résurrection émise par la dynamique royale dans ce domaine ? A ce titre, malgré son métier dans la Pub pour le RIB il ne rate aucune occasion de jouer au crieur de service. Parfois donneur de leçons avec une impertinence telle, qu’il subit les critiques acerbes de ses détracteurs et mêmes ses concurrents. Et c’est ainsi qu’il donne l’impression de ne rien savoir de ses propres limites d’ajustement communicatif le prenant presque un rituel de distribution de dose qu’il croit informative. Alors qu’en vérité en ces temps de l’information-minute, il n’y a plus communicatif et informatif que les réseaux sociaux sur le Web.

       Pourtant, on ne peut pas dire qu’il ait raté sa communication sur les recommandations et suggestions de l’INDH dès le début de son enclenchement. Qu’à cause de cela, sous la cloche publicitaire les cris des professionnels ont foisonné décriant cette posture de connivence et favoritisme à son égard. Alors qu’il s’agissait d’approche à connotation de généralisation nationale, qui normalement demandait une mobilisation-rétribution de tous les publicitaires sur la place chacun selon ses moyens. Et qu’ensuite heureusement au niveau du microcosme politico-affairiste personne ne put s’empêcher de se réjouir de la fin des joutes violentes qui avaient été échangées entre lui et ses pires détracteurs par presse interposée. Sauf qu’en plein printemps arabo-amazigh marocain, le constat édifiant c’était son éclipse des débats, possiblement à grand regret de sa part, de s’engager contre l’insolence outrancière de certaines composantes du M20F le concernant, peut être par peur de ne pas se faire comprendre par les téléspectateurs lui l’homme de com. Comme ça, il s’en était retenu de ne continuer à être la star des plateaux de télévision, alors qu’il aurait quand même laissé paraître sa colère non consentante au frémissement de reproche qui lui arriva.

       Cependant, et c’est important, car après le discours royal du 09 Mars 2011, il en avait par la suite montré autrement sa contrariété à ce mouvement. Non en se contentant de hausser la voix seulement, mais en qualifiant cette nouvelle donne comportementale inattendue sur la voie publique d’intrigante, pensant même qu’elle aurait senti l’odeur des gros billets d’un trésor caché sans peine mais distribué sans témoin. Alors qu’il s’agissait d’un combat politique à couteaux tirés entre les partis, la société civile et autres intervenants du mouvement pléthorique du 20 Février. Ce faisant, il aurait compris très vite où se trouvait son intérêt, vu l’incroyable interface de la revendication utilisée cachant la vérité de la mimique vague furieuse de certains qu’on voit aujourd’hui pavaner dans les couloirs des institutions. Pour preuve, au lendemain de l’adoption de la constitution du 01 Juillet 2011, même n’ayant fait rien dans ce sens ils ont tous bondi à la victoire du Oui à plus de 98% voyant s’ériger la haute et solide démocratie sur les préceptes fondamentaux en droits et devoirs.

       Certes qu’après les élections anticipées du 25 Novembre 2011, il semblait disposé à se pourfendre dans les décors des institutions dans son domaine et collaboré à l’épanouissement d’échanges intellectuels. Et c’est comme ça qu’il s’était essayé aujourd’hui après deux années d’Exécutif trop benkiranisé à un autre lifting, celui de son propre reformatage d’opportunisme circonstancié de par le discours inventaire du Roi sur la situation de l’enseignement. C’est ainsi qu’usant de sa notoriété à l’Ecole Zakoura d’Enseignement en tant que pole d’expertise comme il le prétend, qu’il s’est immiscé en tant que porte parole de l’effort juste par la réappropriation de la Darija. A cet effet, est-elle aussi de référence en matière de contrôle de qualité de l’enseignement, car selon lui sans doute c’est la promotion de la Darija qui arrêterait l’absentéisme ? Allant jusqu’à porter d’autres prêches, qu’en subliminaire d’après les récalcitrants il se pourrait qu’ils soient seulement de recherche de rehaussement de son rang son image et sa crédibilité entre les intervenants dans ce secteur stratégique.

       Mais voilà, ne peut-on pas dire que Ayouche sollicite du HCERS (Haut Conseil de l’Enseignement et Recherche Scientifique) un effort de réflexion sur la réappropriation de la Darija, parce que sachant la majorité des marocains non contente de la qualité et valeur de l’enseignement aujourd’hui ? Sauf que à voir comment et dans quelles circonstances il a posé cette réflexion, en se faisant fort de la mettre sous forme d’intrigue d’une telle ampleur que des érudits et penseurs comme Abdallah Laroui Hassan Aourid Tahar Benjelluon et plusieurs autres s’y sont mis à disséquer la portée et la forme. D’où la polémique-déballage en forme de feuilles de chou s’imprimant de dires et écrits dans des styles chargés de clichés tout aussi voyants. Néanmoins, on ne peut pas en nier une popularisation sur les réseaux sociaux de ce thème certes de façon plus embrouillée. De sorte que cette réflexion se trouvant finalement par la force de l’espace-temps en l’occurrence, entrain de sortir du sanctuaire des monologues et allusions.

       De toute évidence, suite à l’intensité des débats, est-ce que la Darija l’une des langues maternelles marocaines n’est-elle pas devenue caprice de télescopage sociétal du point de vue culturel et surtout pédagogique ? Et ce, entre certains maîtres du suspens communicatif voulant l’imposer dans les cycles premiers de l’enseignement, et d’autres se considérant théoriciens des jugements sans en avoir l’envergure espérant faire rester la Fosha dans l’imaginaire mystérieux invraisemblable de son cadre référentiel en tant que langue du Coran pour raison peut être d’impédance politique. D’autant plus, est-ce que cette dualité féconde entre thèse et anti-thèse  sur le rapport de la Darija vis-à-vis de la Fosha, ne sert-elle pas les desseins des déstabilisateurs-mercenaires à la solde des vengeurs d’un coté comme de l’autre, dont Laaroui en a fait succinctement subtilement allusion.



       En effet, ce constat étant établi l’enseignement marocain commun public et même privé a subi des soubresauts déstructurants de sa fécondité légendaire, par des procédés itératifs déductifs d’un positionnement, et surtout volonté politique s’étant déroulée et assurée avec toute l’implacable fatalité que tout le monde connait. En plus des intuitions malencontreuses des ministres de tutelle partisans ou pas, dont l’histoire commence à en révéler les dessus-dessous surtout pour le dernier sortant d’entre eux, n’ayant rien retenu du plan d’urgence coûtant plus de trente cinq milliards pour ne continuer à l’appliquer. En  conséquence enfin, que veulent-ils les supporters de la Darija, qu’en effet ne sont nullement des casseurs de l’enseignement si l’on se réfère aux déclarations d’Ayouche au moment du débat sur 2M par rapport aux autres, concernant la rentabilité pédagogique actuelle ? N’est-ce pas qu’avec ces soi-disant inévitables adaptations sophistiquées puisant dans le mystère des possibilités seulement du surpassement fictif et non effectif, le Maroc continuera dans sa descente loin de s’approcher du but raisonnable de la reforme réfléchie de l’enseignement ?

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