vendredi 3 janvier 2014

BAKOURI MUSTAPHA, LE POLITIQUE-TECHNOCRATE CHEF DU PAM PRÊCHANT AVEC UNE REMARQUABLE CONSCIENCE DE S’OUVRIR AUX CONNAISSANCES DE L’ECONOMIE MONDIALISÉE.


 Mais qui est-il politiquement Bakouri Mustapha pour s’être accaparé à l’unanimité de la chefferie du PAM ?

Il est des hommes politiques qui signent leur parcours par des actes économiques sociaux et même diplomatiques, aux termes desquels ils apportent rénovation dans l'attitude à prendre et aussi à la gouvernance par leur savoir-faire. C'est ainsi qu'au sein de leurs partis surtout dans l'opposition comme au PAM, le PI l'UC et l'USFP, ils ont contribué à l'essor de la valeur Maroc chacun dans les instances dont il est membre, et donc à l'aura du pays à l'international. D'ailleurs n'est-ce pas que c'en est assez des contrats-pactes des déconvenues vécues ces deux années auparavant par le gouvernement Benkirane I n'ayant rien apporté de plus au Maroc ? Dont l'ironie du destin a voulu que ce soit l'homme ex G-huitard, le décrié d'alors par les pjdistes, qui donne le tempo à la deuxième mouture. Et ce, de par la technocratypie instaurée au sein du Gouvernement venant de son parti le RNI, en plus de sa touche en matière de relations officielles à l'étranger désormais validée.        

       De fait, BAKOURI Mustapha, n’est-il devenu le pamiste célèbre pour avoir suscité l’indispensable intérêt de l’indépendance des politiques marocains au suivisme pur et dur voire aveugle n’usant que du soufflet de perspective d'indélicatesse à l’égard du peuple ? Parce que pour certains à trop en faire, ils ne font que se fixer dans leur subconscient des images visuelles furtives pour la postérité, au demeurant nullement enrichissante pour la faisabilité initiale de la constitution du 01 Juillet 2011. Dont beaucoup de personnalités nous envient par objectif placé et visé en pleine lecture du préambule, la haute portée significative de contribution à l’envol constitutionnel marocain de surcroît unique dans le monde. N'est-ce pas ce que par ailleurs en a déduit Jack Lang le président de l’IMA (Institut du Monde Arabe) à Paris lors de sa visite au Roi à Marrakech, faisant de ce préambule le socle de la manifestation de l’IMA 2014 pour le Maroc au mille couleurs ? Mais pour comprendre cela, il aurait fallu pour certains opportunistes du temps présent, en comprendre la portée politique du préambule précité sur l’échelle des valeurs en démocratie.

       En tout état de cause concernant Bakouri, c’est un politique aux talents multiples, dont l’esprit s’est éveillé à la nature de gouvernance publique sans conservatisme. Cela s'est vu aisément dans sa critique du montage du budget 2014 qu'il qualifia d'amateur, s'étant fait taillé comme les précédents, sans valeur ajoutée au niveau de l'investissement stratégique à vision futuriste. Ni dans le domaine du social comptant sur la croissance pour la vraie relance du pouvoir d'achat des marocains, mais seulement une austérité trempe-l’œil avec son fameux jeu d'écriture ayant animé les débats en deuxième chambre du parlement. On est même frappé par l'intelligence de Bakouri d’éviter de se plier à la discipline de l’emphase sans résultat probant, comme hélas ce que font nombreux de ses semblables chefs de partis prenant les marocains pour des immatures politiquement. Même si, c’est vrai que la chefferie du gouvernement procure gloire immense à son détenteur s’il s’atèle à d’importantes activités politiques correctes et honnêtes sans espièglerie ni populisme. Sauf parallèlement, il n'en demeure pas moins elle peut aussi lui apporter disgrâce par suite aux manquements graves au respect de la constitution, vu qu’en fait elle demande cartésianisme visionnaire de par la haute charge institutionnelle dont il jouit. 

       En effet ce n’est nullement une insinuation au second degré de dire, si l’aphorisme amateur de certains politiques permet la multiplication de petites ascendances psychologiques chez leurs inconditionnels suiveurs, il rencontre par contre chez les connaisseurs décrypteurs de la cinétique des théories politiques des verbiages malveillants, une tendance vers la congélation à même la dédifférenciation des sous-entendements. N’est-ce pas que d’après Bakouri comme d’ailleurs les observateurs avertis, c’est ce qui a provoqué la perte du temps politique par la longue période d’entrechoquements des composantes de la majorité Benkirane I, n’ayant fait que freiner toute évolution vers la bonne gouvernance ? 

       N’en parlons pas aussi du tâtonnement mené ici et là, à l’effet défavorable à la recherche de sérénité politique depuis la deuxième mouture RNI dépendante. Vu la trouvaille diabolique de Benkirane II face aux istiqlaliens les accusant gravement de fossoyeurs et exportateurs de devises illégalement. Et, dont désormais, il est obligé d'en apporter la preuve, sinon ça serait sa descente aux enfers. Car, en même temps mettant ses coalisés surtout le RNI sur le feu des caméras d’obscurantisme manipulé, et/où, se cachent des mains derrière d’opérateurs calquant avec précision les lignes architecturales de nouveaux Vandales politico intellectuellement ottomanisés. Encore heureux que des gens de la trempe de Bakouri veillent au grain, examinant ces incartades par rapport au chemin tracé par la constitution. Rappelant d’un temps solennel aux manutentionnaires de la chambre noire de l’Exécutif, ceux-là même usant des pouvoirs si fascinants soient-ils du maître à bord, qu’ils sont heureusement limités dans leurs actions par la force de cette même constitution.

       Désormais on ne peut mettre en doute la passion multi-potente de Bakouri dans sa carrière brillante, ni se tromper sur son apprentissage de la politique en tant que technocrate d’alignement savant pour en arriver à être le graveur de la nouvelle symbolique politique à coté de l'incontournable Ilyass El Omari. Ce qui fait maintenant plus d'unanimité sur lui, surtout après son passage à l’émission 90 minutes pour convaincre sur Midi1TV, en s’inscrivant sereinement calmement dans l’analyse précise concise sans blabla où trémulation de faciès ni rictus pour dire les choses. Ne c’était-il pas vu ainsi, récompensé de l’estime des marocains en dehors de l’arène parlementaire et gouvernementale? N’est-ce pas qu’il a fait observer dans ses réponses-interventions, qu’en essayant de museler l’opposition et les esprits indépendants, le chef du gouvernement hélas est devenu risible si ce n’est anecdotique tellement il ne cesse de produire des contestations plus fortes à tous les niveaux ? Manquant de fait l’amorçage du développement de la démocratie, surtout de l’une de ses branches les plus importantes en l’occurrence le droit de manifester. Car voulant tout simplement, si l’on s’en tient à ses dires et déclaration devant le parlement rien que par l’abus se pavaner à son tour dans les couloirs des institutions de l’Etat en ayant l’attitude du marcheur plein de vanité. Toutefois, est-ce que cette non originalité, contestable le situant d’emblée en marge de toute grandeur, ne fait de lui un chef de gouvernement mal préparé à cette charge ? Voilà pourquoi Bakouri était fin dans sa réponse ne voulant pas montrer sa proéminence, pour ne pas paraître trop brutal et que Benkirane l’apprit à ses dépens.

       Tout le panel politique s’y est vu impressionner par les remarquables capacités de Bakouri à démonter l’ensemble de l’essai de monopole benkiranien de provoquer zizanie dans le conscient et subconscient des marocains. Cependant n’a-t-il avec maestria fait passer en subliminaire, que même la famille pjdiste est par ailleurs dépitée par les positionnements fantasmagoriques de leur chef jusqu’au délire à propos des promesses électorales non tenues ? Ne s’y refuse-elle déjà en ON comme en OFF, à son jeu d’encaisser la déconvenue de tout le temps politique perdu dans et par l’emphase verbale stérile, et, lui fait porter ses manquements à la parole donnée ? De fait  elle est devenue peu confiante envers lui malgré les quelques tentatives de revigorer son image par certains inconditionnels susurrant dans le creux de l’oreille, espérant lui éviter l’oubli parce que n’ayant rien accompli. 

       A cet égard, on reconnait Bakouri aussi aisément dans les colloques forums et assemblées de haute teneur stratégique de par le monde. Notamment, concernant tout ce qui a attrait à l’énergie renouvelable et durable vu ses exposés clairs brillants, et aussi pertinents pour l’un des secteurs de recherche à développer au Maroc dans l’avenir. Toujours est-il, dans ses tournées à travers le royaume il a montré son vrai visage, parce que n’aimant pas l’emmurement ethnique d’opportunisme ni celui de soutènement idéologique islamiste-integriste et encore moins sociétal basé sur la consanguinité et le relationnel. D’autant plus, ne porte-t-il la vérité du vécu de sa construction politique comme pur fondement en matière des droit et devoirs de tout un chacun, et ce, face à l’essai des mensonges avérés montés par les receleurs usurpateurs de la politique? Tellement dans ses intimes convictions il en jette les passerelles de sa propre ascension en vue de sa reconnaissance au PAM en tant que chef. Par exemple sur les journées de débats sur le Kif, et les propositions d'une éventuelle dépénalisation des petits agriculteurs, n'ayant rien d'autre comme ressources pour subvenir aux besoins de leurs familles. Et dont le PI en avait fait depuis 2007 l'une de ses sorties médiatiques par Chabat l'Aafrit, afin de lever la crispation autour de ce sujet longtemps demeuré tabou.   


       C’est aussi parce que Bakouri combat à sang froid la dépravation politique de certains leaders, tentant de les faire raisonner par ses messages profonds sous-forme de SOS, qu’il n’est guère étonnant qu’il soit en butte aux critiques et à la médisance. Notamment de la part de certains verbeux pas clairs dans leur calembredaine usant d’aphorisme-vandalisme politique amateur, par lequel ils cherchent à en convaincre les marocains à rentrer dans l’ordre des nouveaux Vandales. Au point de penser l’esprit Atatürk-Bourguiba et même Hassan II sur certains volets, caduc, voire sans avenir face au conservatisme ardoganisé et ghannouchisé.  Qu’au demeurant ne cesse de subir les coups de colère successifs et d’en encaisser les relents en interne, comme aussi à l’international. Et ce, par suite aux scandales de la corruption au plus haut sommet que désormais le monde entier en a vu le vacillement si ce n'est les prémices de l'éclatement de la bulle au sein de l'exécutif. 

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