MAIS QUI EST CET
HOMME SURCHARGÉ DE SOUVENIRS, ET DE SURCROÎT JURISTE DISTINGUÉ QUI ACCEPTE DE CROISER VOLONTAIREMENT LES REGARDS DE SES DÉTRACTEURS, ET QU’EN MÊME TEMPS REFUSE LEURS PRÉTENDUES SYMPATHIES DUES AUX
CHANGEMENTS CONJONCTURELS IMPOSÉS DEPUIS LE PRINTEMPS MAROCAIN ?
N’EST-CE PAS QUE NUL
AUTRE DANS LE SÉRAIL QUE LUI, NE POUVAIT SE PERMETTRE DE S’ATTAQUER AUX NON
DITS SUR LES INTENTIONS BELLIQUEUSES DES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES DANS LES INTERSTICES DU POUVOIR ? ET MÊME, PARTICULIÈREMENT, DE SONDER LA RÉACTIVITÉ DES PARTIS POLITIQUES EN TANT QUE PÔLES DE RÉFÉRENCE A PROPOS DES SUJETS SOCIÉTAUX. EN PLUS NOTAMMENT SUR LEURS LIENS POUVANT ETRE PRE-QUALIFIÉS DE COMPLAISANCE TISSÉE AVEC TEL OU TEL HOMME OU FEMME FORT(E) ET INFLUENT(E) DU MOMENT.
EN EFFET, EST-CE QU’IL NE
S’EST FAIT TROP ATTENDRE POUR SE GLISSER DANS LES HABITS DE SES NOMBREUSES
FONCTIONS OFFICIELLES ? EN TOUT CAS LE RENFORCEMENT DE SA CONVICTION DE VOULOIR QUITTER LES
LIEUX NON PAS EN VICTIME, ÉTAIT PRESQUE MAÎTRISÉ SI CE N'EST QU'IL ÉTAIT LUI AUSSI BROYÉ PAR LE DROIT DE RÉSERVE. DE SORTE SON LONG SILENCE LUI
AURAIT APPAREMMENT LOINTAINEMENT SERVI POUR TROMPER LES GUETTEURS EN SERVICE COMMANDÉ.
Qui est-il
politiquement AOURID Hassan, cet homme
longtemps flanqué des siens et parfois d’amuseurs rapprochés ?
Homme érudit non-conformiste non
introverti, politiquement de coeur social gauche. A eu l’honneur d’être la
première personnalité nommée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, juste après son
intronisation. A ce propos en tant que porte parole du palais, ses
interventions furent transmises avec clarté par des exposés concis précis
essentiellement politiques, provoquant instantanément jalousie voire colère
sourdine chez certaines forces conservatrices ne le voulant pas bénéficier de ce prestige.
Rappelons-nous qu’il fut celui qui accueilli Abraham Sarfati à sa descente d’avion, devant la pétrification de
haine de ceux n’ayant que leur rictus d'incompréhension pour encaisser. Alors
que déjà on notait que les hommes du sérail rencontraient bien plus souvent
plus de restrictions voire d’obstacles que leurs homologues hors murailles
concernant leur liberté d’action et d’expression. Étaient ils en phase avec la
dynamique nouvelle de rééquilibrage des institutions dans un souci de probité et de droiture, où par peur du rétro contrôle de la
parole prononcée par ces mêmes contrôleurs des consciences de l’ancien temps ?
D’ailleurs de cette nouvelle vie il s’en
était tant bien que mal acclimaté, arrivant peu à peu à l’épuisement de sa
résistance passive de son silence dans l’attente d’une clarification des
interventionnismes au sein du pouvoir. Et même s’il savait intimement le
nouveau règne n’aurait jamais établi ses marques par la pointure des serviteurs
proches même ceux zélés, il pensait que son destin s’accomplirait
continuellement dans le sérail. En effet, même jouissant de sa position en
constatant la rupture de méthodologie de gouvernance entre les règnes, il
importait pour lui d’essayer de déceler que la nouvelle ère s’opposait à la
continuité de la pensée à l’ancienne par suite à la réalité de l’état social et
sociétal du pays.
Ainsi, c’est la phobie des sécuritaires de cette
évolution normale qui les a mené à se rattraper imposant un nouveau deal vers
un puissant pouvoir ayant vite mis en place son propre style, même émanant de
nouveaux rapports du Roi au service du peuple notamment des pauvres. Par
conséquent sa chance de continuité s’affaissa, ce qui aboutit à son transfert
vers une nouvelle école, en l’occurrence l’intérieur en tant que Wali de la
région Méknes-Tafilalet. A ce titre le concernant, son humble avéré l’exalta et
sa vive curiosité humaniste du domaine public produisit une divergence de vue
sur ses rapports sociaux avec les faits. Et donc à son encontre pour qu’il soit
débarqué de la Kalaa de l’intérieur, ce lieu où on s’oppose brutalement aux
apprentis terroristes pour les stopper comme ce qui fut fait dans les montagnes
du Rif.
Il est vrai qu’il espérait mieux, mais
ne put retenir un soupir en se souvenant pourquoi on ne cessait de lui mettre
les bâtons dans les roues pour le faire trébucher. Et donc de l’écarter en lui
rendant le chemin glissant, vu qu’en catimini dans l’entourage on l’évitait
jusqu’à sembler le surnommer sans commune mesure le Benberka des nouveaux
temps. Alors qu’il était au fait des interprétations erronées de l’historicité
des événements du mouvement national dans le Maghreb engendrant ce qu’il
qualifie déficit de confiance surtout entre le Maroc et l’Algérie dans
l’affaire du Sahara. C’est comme ça qu’en vérité son doigt pointé sur ce
mal-être, ne pourrait que réactiver le revenant Christopher Ross par dépit de
rendre ses anciens positionnements moins partiaux. Lesquels certainement
hantaient ses moments de réflexion, surtout après que Ban Ki Moon ait rassuré
au téléphone Sa Majesté le Roi Mohamed VI de sa neutralité. Et ce ne sont pas
les vociférations du groupuscule de séparatistes à Laayoun où ailleurs, se
levant comme des somnambules sans conscience qui pourront rechanger cette
donne.
N’empêche qu’au poste de Wali il montra
une disponibilité qui consista justement de toujours choisir les bonnes
résolutions dans le traitement des doléances des administrés. Sauf que, restait
en suspens le cas Bel kora qui résonnait dans la conscience des Méknasssis, et
que les élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011 auraient pu trancher bien évidemment. Malgré l’évidence mauvaise volonté de certains seconds
couteaux ayant surdimensionné leurs médisances tirant à boulets rouges sur lui, et surtout sans preuves à son endroit. Car,
subitement il se trouva face à des échanges hargneux politiquement agaçants
entre factions au sein de la communauté urbaine et même au conseil régional qu'il dorlotait pour raison d'accointances linguistiques et culturelles amazigho-dépendantes seulement. Et
c’est parce que tourmenté par ce
tourbillon seulement d’intérêts interdépendants entre ces factions, qu'il déploya une
éloquence d’arbitrage et fit subir à tout le monde des transformations pour les
dépassionner. Alors même que les flammes de jalousie jaillissant de leurs différents positionnements et comportements et qui les brûlaient n’étaient rien devant celles qui ont du le dévorer lui, dans sa solitude
intramuros exception faite de son amitié d’un grand commis de l’Etat en
l’occurrence feu Sahel.
Aujourd’hui, en prenant acte d’assumer
son propre itinéraire, tantôt dans les cimes tantôt dans le désert, il reste
toujours disponible malgré son furtif passage à la bibliothèque royale en tant
qu’historiographe officiel du royaume. Mais pour nombreux observateurs c’est tout
juste comme si, la nomination d’Abdelhaq Lamrini à sa succession car ne
raisonnant pas comme lui, avait permis de l’éloigner un peu du sérail, en plus
arrachant le poste de porte parole du palais royal après une longue vacance. En
effet de toutes les douches froides prises dans son parcours, celle-ci parait
la plus significative, bien qu’elle ait été attendue par ses détracteurs le
jugeant définitivement hors muraille. Parce qu’apparemment il avait pris des
habits de défricheur des sentiers lugubres des partis, pointant du doigt
l’expérience technocratique sous Jettou la qualifiant d’atteinte à la
décrispation de la vie politique et au processus de démocratisation qui s’en
est suivi. Voire aussi une posture de remueur de leurs consciences passant de l’avalement
des couleuvres par l’USFP relevant du pragmatisme d’après Youssefi, de
l’approche sécuritaire après les évènements de Casa en Mai 2003, jusqu’à
reprendre le débat sur le déroulement du processus électoral de 2009. Surtout
concernant le PAM qu’il malmène sans détour, parfois avec subtilité le
décrivant investi d’une mission de régulation du champ politique en
substitution du ministère de l’intérieur, sachant que ses propos ne pouvaient pas ne pas avoir une consonance purement politique et même au delà. Parce que
ses souvenirs avec El Himma sans le citer nommément, le font enflammer pouvant
aller jusqu’à répéter des serments plus sournois pour l’aigrir.
En effet, car il est vrai que désormais ne se vouant aucune ambition que celle d’analyste universitaire en parfaite harmonie avec son intime et ses pensées qu’il se dit avoir retrouvé. Les propageant à coup de conférences ici et là, en renversant toutes les formes de réserve non constitutionnelles allant jusqu’aux limites des non dits. De fait c’en est fini pour lui le temps de se taire, arrivé celui de parler librement, mais, parfois prenant à peine la précaution de s’auto-ordonner de se détourner des contradictions de par sa fonction d’alors, comme le lui a rappelé Ilyas El Omari dans sa prestation à l’émission « 90 minutes pour convaincre » sur Midi 1 TV. Vraiment une telle connaissance de beaucoup de choses, va-t-elle lui permettre de consolider ses participations aux débats sociétaux et d'avoir en même temps une autorité de contrôle sans tomber dans le piège de la sous-traitance surtout des nonnistes et autres loueurs de leurs âmes? Parce qu'à voir et relire ses connotations subliminaires de promotion de l'Etat de droit, on ne pourrait ne pas les comprendre s'inscrivant dans le chemin de sa réflexion de réforme globale du fonctionnement étatique institutionnel marocain.
En effet, car il est vrai que désormais ne se vouant aucune ambition que celle d’analyste universitaire en parfaite harmonie avec son intime et ses pensées qu’il se dit avoir retrouvé. Les propageant à coup de conférences ici et là, en renversant toutes les formes de réserve non constitutionnelles allant jusqu’aux limites des non dits. De fait c’en est fini pour lui le temps de se taire, arrivé celui de parler librement, mais, parfois prenant à peine la précaution de s’auto-ordonner de se détourner des contradictions de par sa fonction d’alors, comme le lui a rappelé Ilyas El Omari dans sa prestation à l’émission « 90 minutes pour convaincre » sur Midi 1 TV. Vraiment une telle connaissance de beaucoup de choses, va-t-elle lui permettre de consolider ses participations aux débats sociétaux et d'avoir en même temps une autorité de
En revanche sous l’effet des échanges
d’idées, il montre ses propres sensibilités par rapport à la dualité sociétale
marocaine d’une frange d’intellos osant troubler la sérénité des amazighs. A
cet égard n’appréciant pas leur semence de doute existentiel de la
multiculturalité, heureusement ne provoquant que zizanie de salons entre
arabophiles purs et francophiles plus ou moins zélés en l’occurrence. En ce
sens, sauf à se condamner d’après lui à une vision du pays boiteuse par cette
séparation des influences des langues, forcement qu’il était galvanisé par le
cap politique tracé dans le discours royal du 09 Mars 2011, aux objectifs
rationnels et logiques clarifiés. Et dont le Oui référendaire de la constitution
avait rassuré tout un chacun de l’évitement du glissement du sens pouvant
souligner l’antinomie à l’ouverture aux grands débats d’idées. D’ailleurs l’exégèse
de la structuration politique de la constitution montre une évolution
fondamentalement subtile de tous les articles traitant ce volet, qui par
ailleurs rassemblent même dans leurs facultés d’imitation, les ingrédients de
l’apaisement politico-socio-économico-éthno-culturel. Ainsi d’après lui il va
falloir enterrer cette querelle pour la compréhension de cet état de fait, qui a
des années durant divisé les politiques et aussi les hauts cadres
administratifs par l’angoisse provoquée. Pour lesquels tous, beaucoup de
difficultés intérieures du pays s’expliquent par le complexe qu’avaient les uns
par rapport aux autres de se mettre d’accord et se dicter la meilleure conduite.
Par contre, ceux qui s'en offusquent
encore de cette interpellation des consciences, ne cessant pas de ruminer et de
penser autrement leur mal-être parce que n'assimilant pas la portée de sa
continuité sur la scène culturo-sociétale nationale, rentrent dans le déni de
constatation des réalités. Il n’y a qu’à revisiter ses écrits et ses livres sur
bien des sujets pour en déchiffrer les énigmes et la portée par exemple Le
Morisque. N'en déplaise à eux encore,
son bonus c'est aussi l'amazighité qu'il porte, discernant son emploi à
l'instabilité. C'est parce que les bouleversements du printemps arabe pouvaient
incliner les petits esprits vers les perfidies des scénarios cauchemardesques,
qu’il veillait lui aussi à sa façon à dissiper les confusions et éviter les
dangers de ces essais malveillants. En somme un prolongement de sublimation de
la société marocaine depuis le montage programmatique du discours d’Ajdir aux
environs de Khénifra jusqu’à la constitutionnalité de la langue amazighe, dont le
mouvement du 20 Février en avait fait l'une des priorités dans ses marches
hebdomadaires. En revanche, et c’est là où il faudrait encore approfondir la réflexion sur les quelques positionnements spéculatifs de dénonciation
anticipée, à propos de la démarche de l’IRCAM pour le choix du Tifinagh.
D'ailleurs, ne peut-on pas constater qu’ils ont été non conformes à la réalité
des progrès réalisés, et n’ont finalement servi qu'à alimenter les discussions
byzantines entre autres ?
De fait, actuellement il n’est plus tout
seul dans son positionnement, se voyant infiniment mieux armé par un esprit
plus libre parlant d’une locution sèche avec un rythme calculé pour expliquer
la présence d’opportunistes partout. C’est ainsi que sa déclaration sur des
visites nocturnes au domicile de Benkirane de certains ténors de l’USFP pour
affaire les concernant, fut étalée sans ambages ni précautions d’usage pendant
ces mêmes tractations. Ce qui rappel son évocation brutale des virées pour
d’autres en territoire Rhamna, mais à toute fin utile ne perdant quand même pas
le filon de la prudence contre la vannerie des exclamations à tire larigot que
certains s'approprient sur son propre avenir. UNE BELLE HISTOIRE N’EST-CE
PAS ?
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