mercredi 24 octobre 2012

LAENSER MOHAND, FAIT PARTIE DES POLITIQUES QUI AVANCENT COÛTE QUE COÛTE SANS REGARDER DERRIÈRE EUX…NE RECONNAISSANT QUE L’EXIGENCE DU POUVOIR.

AU MAROC, EST-IL VRAI QUE LA PROMOTION DANS LES RANGS DE L'ETAT EST UN AXE POLITIQUEMENT TRACÉ  A TRAVERS TOUTES LES INSTITUTIONS ?

EN CELA N'EST-CE PAS QUE LE CONCEPT DU TOUT SÉCURITAIRE NON SEULEMENT FACE AU TERRORISME AVEUGLE, N’EST NULLEMENT UN JOB POUR LES ROMANCIERS ET LES POÈTES ? VU QUE BIEN DE PAYS, ONT VÉCU ET VIVENT ENCORE CETTE RÉALITÉ LES EMPÊCHANT A CE JOUR DE SURMONTER LES HISTOIRES GREFFÉES A LEURS SITUATIONS. CAR ILS N'ARRIVENT TOUJOURS PAS D’ADOPTER POUR RAISONS DIVERSES SOUS-ENTENDUES, LE PRINCIPE DE PRÉVENTION CRÉATEUR DE L’IMMUNITÉ FACE AUX INSURRECTIONS DANS LA RUE ?

CONCERNANT LE MAROC, EST-CE QUE LES APPRENTIS TERRORISTES DANS LES CAMPS DE TINDOUF, SURTOUT CEUX ENRÔLÉS DE  FORCE MALGRÉ EUX, PEUVENT-ILS UN JOUR SE TRANSFORMER EN AMOUREUX DE LEUR PATRIE ? LA RÉPONSE EST OUI, D’AUTANT PLUS « AL WATAN EST MISÉRICORDIEUSEMENT OUVERT ENVERS SES FILS ET FILLES ÉGARÉS,  POURVU QU’ILS N’AIENT PAS DU SANG DE LEURS FRÈRES SUR LEURS MAINS ».

PARCE QUE C'EST CERTAIN, CES MOTS NE MOURRONT JAMAIS SUR LES LÈVRES DES MAROCAINS, ALORS QUE L’ÉCLAIR D’ESPOIR EST TOUJOURS ALLUMÉ  DANS LEURS YEUX. MÊME SI, CHRISTOPHER ROSS VENAIT A DISSIPER SES CONTREBALANCEMENTS ET RESTER AVEC LA GARANTIE DE SA NEUTRALITÉ PAR BAN KI MOON, MONTRANT QUE LE MAROC EST DANS LE VRAI.

MAIS CE QU’IL FAUT SURTOUT EVITER EN CE MOMENT C’EST DE SE LAISSER BERNER PAR LES RELAIS FILIPENDULES DINARS DEPENDANTS, PASSIONNÉS D'OFFRANDES USANT  DE LA PAROLE VENTRILOQUE DÉSTRUCTURANTE DE L’ESPRIT AVANT-GARDISTE DE LA NOUVELLE CONSTITUTION. AJOUTANT  A CELA LE FAIT DE S’ADRESSER RIEN QU'A LEUR MODULABLE CONVICTION POUR ASSOUVIR LEUR HAINE SELON LES CIRCONSTANCES EN S’ESSAYANT SI DANGEREUSEMENT INCONSCIEMMENT POUR NE PAS DIRE VOLONTAIREMENT PAR CE DOUBLE LANGAGE DE COMPROMETTRE LA MARCHE TRANQUILLE DU PAYS.

DE CE FAIT LA REFONTE DE L’APPRÉCIATION DES NORMES DE SÉCURISATION EST UN IMPERATIF PARCE QU’UN TEL BROUILLAGE GOUVERNEMENTAL QUADRILATÈRE, 25%ANTI JOURNALISTES, 25% BERCEUSE ISLAMISTE DONT LE FLOT N’EST PAS D’UNE EXTRÊME LIMPIDITÉ, 25% DE JUGEMENTS SUFFISAMMENT MAL INTENTIONNÉS SUR LA SOCIÉTÉ CIVILE AVANT GARDISTE ET ENFIN 25% POUR TOUJOURS  PARAÎTRE NAGER AVEC ENGOUEMENT RETRAVERSANT LES TURBULENCES SUR LE DOS DU M20F ET SURTOUT DES PETITES GENS VERS « BERR AL AMANE », NE FAIT QUE SAPER LA SINGULARITÉ DE L’EFFORT DU MAROC DANS SA DÉMOCRATISATION RAISONNÉE.

  C’EST AINSI QUE PENDANT LA TOURNÉE OFFICIELLE DE SA MAJESTÉ DANS LES PAYS DU GOLF (CCG), LAQUELLE ARRIVÉE A POINT NOMMÉ  DÉLIVRANT UN MESSAGE TRÈS FORT POUR  REMETTRE PLUS LE GOUVERNEMENT EN CONFORMITÉ DES DONNÉES DE LA NOUVELLE COOPÉRATION, FAISANT CHANGER D’IDÉES PRÉCONÇUES  DE CERTAINS MEMBRES POUR NE PLUS DEMEURER DANS LEUR INCERTITUDE SUR LE PROJET DE RÉGIONALISATION AVANCÉE. ET DONC D’ABANDONNER LEURS SONGES DES MAUVAIS GOÛTS  EN SE PRÉPARANT A QUITTER AU PLUS VITE LEUR RÊVERIE DES DÉLIRES ET SE CONSACRER A L’ÉDIFICATION DANS LA SÉRÉNITÉ ET LA RESPONSABILITÉ

N’EST-CE PAS QUE TOUS, FAUX FAUCONS ET COLOMBES, SOURCILS HAUSSÉS  ILS SE SONT INTERROGÉS DANS LEUR MUTISME DEVANT L’AMPLEUR DES DONATIONS ET FINANCEMENTS DE PROJETS PRIVÉS ET PUBLICS PAR LES FONDS SOUVERAINS COMMUNS ET PEUT ETRE MÊME LES BANQUES ISLAMIQUES D’INVESTISSEMENT SUR TOUT LE TERRITOIRE DU ROYAUME ? MAINTENANT ILS ONT COMPRIS QUE CECI EST TROP DIFFICILE A ATTEINDRE POUR EUX SANS LA GARANTIE DU ROI, RÉGISSANT LA COMPLEXITÉ SOCIÉTALE ET ASSURANT LA STABILITÉ DU ROYAUME DANS LE RESPECT DE LA NOUVELLE CONSTITUTION. D’AILLEURS BEAUCOUP DE PAYS BIEN AU DIAPASON DE LA DÉMOCRATIE  TELLE LA FRANCE, AIMERAIENT AVOIR CETTE MANNE FINANCIÈRE POUR POUVOIR  COMBATTRE LA RÉCESSION ET LA PRÉCARITÉ DANS LES ZUP ET QUARTIERS PÉRIPHÉRIQUES DIFFICILES.

EN CE SENS, VIVEMENT LES MINISTRES PUISSENT DESCENDRE A L’ARÈNE SANS CALCUL POLITICIEN, EN CHANGEANT LEUR TORPEUR EN ACTIVITÉ CRÉATRICE DE RICHESSE DE PROXIMITÉ CHACUN DANS SON DOMAINE, RIEN QU’EN RESPECTANT LES PROTOCOLES D’ACCORDS SIGNÉS LORS DE CETTE SOMPTUEUSE TOURNÉE.

 - En effet que pense Laenser même n'étant plus locataire de l’intérieur, à propos du labyrinthe administratif communal, auquel sont confrontés les investisseurs les soumettant à des rouages et circuits d’un autre temps, voire à des épreuves de plus en plus insupportables, comme la corruption et/où le chantage ?

- A ce titre la structure du ministère de l’intérieur actuelle, ne prend-elle pas de contre-pied les promoteurs investisseurs en victimes passives des lenteurs administratives des   CRI ? Parce que ces derniers se trouvant gangrenés de quelques faux chérubins de surcroît sournois, portant leurs yeux rien que sur les portefeuilles de ces malheureux investisseurs et autres administrés.  

- Qu’on ne nous dise pas que ça va changer avec la deuxième mouture gouvernementale, comme ce qu'on nous a fait comprendre depuis l’arrivée de l’équipe Benkirane I. Surtout avec le film politique pjdiste d'avant et encore du moment, donnant l’impression dans un  tâtonnement déconcertant d’essayer de sublimer l’engagement préélectoral seulement, par la joute verbale dans le but de masquer les quelques échecs, et aussi afin d’écarter les écueils de l’opposition et de la société civile sur les lois de finances 2013 et 2014.

 Mais qui est-ce LAENSAR  Mohand, pour s’être octroyé le ministère de l’intérieur ne répondant que sur le ton le plus solennel ?

       Homme politique qui fût brusquement poussé aux commandes du MP dans les années quatre vingt. A ses débuts c’était un personnage discret au parti, et en même temps très présent dans la mécanique intime de son mentor emportant l’assentiment de Dar El Makhzen. De cette ambivalence, on pourrait deviner pourquoi on l’avait choisi à faire partie de la bande des quatre plus quatre de l’inoubliable croisière  libyenne  en  service  commandé  contre Mahjoubi Aherdane. Pour le coup, à ce moment là, sa docilité le dévorait tellement qu’il était impatient de s’exécuter, et c’est naturellement son manque d’expérience politique qui l'eut fait obéir. Un tournant fatidique pour la mouvance populaire entre hésitation pour certains, inquiétude pour d’autres et soulagement pour les facilitateurs masqués de ce coup de force à l'époque.

      De ce rôle conventionnel de composition de Basri, il s’était montré sous un autre jour, le visage dépourvu de l'absurdité de l'allégeance aveugle des premiers jours de sa rencontre avec ce  chef de parti SI AHERDANE AMGHAR. Mais cela ne prouvait pas qu’il en soit accusé de cette convention loin des préceptes moraux, et/où il avait eu par la suite sa place dans le concert des partis. Vraiment en tant qu’interlocuteur en chef pour l'enfant des plateaux d'Ait Seghrouchen qu'il est, et qui n'avait connu que les formes hautes de la dignité, le fait d'avoir appartenu à cette entreprise de déchoir son propre mentor, ne l'avait à priori pas privé du sauf conduit d'honnêteté. Seulement à ce propos aucune explication ne fut donnée par lui sur cette période meme après son débarquement de l'Intérieur. Encore que beaucoup le jalousaient à l'époque de Basri sur ce rôle  et auraient accepté aller le jouer même en terre hostile jusqu’à en pâtir, tant ils étaient euphoriques en si étonnant état d'excitation faisant mine de chercher ce genre d'occasion pour se positionner. L'objectif leurs était commun et simple, mais passablement rassurant pour eux quand on connaissait la méfiance qu'ils lui nourrissaient au début, et qu'avec le temps il ne leurs prêtait que peu d'attention. 

       C’est dans ce contexte qu’il était même  devenu par la force d’attraction du pouvoir sur lui, un stratège équilibriste face à l’administration territoriale, en l’occurrence  l’intérieur tentaculaire et omniprésent sous Basri. Dont  il s’efforçait  à diffuser  à  toute fin  utile  les bonnes idées, non   seulement  aux  masses mais  aussi  à  ses proches en mal d’exhibitionnisme politique. Ainsi il fut récompensé d’avoir compris ou se trouvait son intérêt, voire son avenir politique. Plusieurs fois ministre, actuellement celui de l’intérieur et chef de son parti en partie avec cet indéboulonnable Aherdane portant son désir au comble n’ayant jamais perdu espoir de se voir un jour transcender, contrairement à ce qu’il y paraissait auparavant.  D’ailleurs, aux dires de certains de ces inconditionnels, au début, il aimait paraphraser et se répéter une phrase célèbre qui tourmentait ses détracteurs au parti "Me voilà chers amis : J'y suis, j’y reste étant arrivé à apprendre la politique à mes dépends, non au détriment des vôtres".

       Aux législatives 2007, il s'était révolté contre la docilité de compréhension de sa propre personnalité, c'est-à-dire qu'il était soucieux de ne plus éviter l'accroissement de l'excitation de son orgueil. Déclarant à qui voulait l'entendre qu'il était temps d'arrêter d'imposer le choix de l'opposition après rafistolage de la majorité. Menaçant même de remonter à sa montagne marmouchaenne, ce qui lui avait valu des remontrances d'avoir vite oublié le deal de son existence politique. 


  Apeuré d'avoir cru que c'était déjà possible à ce moment, il avait illico fait marche arrière en bénéficiant personnellement d'un poste de ministre d'Etat, au gré d'un autre repêchage pour un protégé très en vue en cuisine interne du MP. Celui du secrétariat d'Etat aux affaires étrangères, ce qui avait provoqué beaucoup de remous au sein d'anciennes et nouvelles compétences de la mouvance populaire, que par ailleurs s'est vu reconduire au ministère de la jeunesse et sport. Alors qu'il aspirait à mieux, si ce n'est le secrétariat général du parti comme d'ailleurs d'autres postulants.

      A cet effet, quand un homme politique quel qu'il soit, veut jouer parmi les grands responsables de l'Etat, et delà conforter une situation où un sort, il lui faudrait 50% de vanité et 50% d’incrément. Ce qu’il eut pu avoir au lendemain de la razzia du PJD en réalisant son vœu dans un paroxysme nerveux. Sachant que la souffrance rend compte des bienfaits de la survivance, pour exécuter à merveille ce type de clause du soi-disant devoir national pour la reconnaissance. Et c'est effectivement l'étrangeté de cette situation, parce qu'après le temps du Oui référendaire du 01 juillet 2011 et surtout avant celui des législatives anticipées du 25 Novembre 2011, il avait participé à activer un nouveau cycle d’union usant du G8, pour  postuler le cas échéant à la présidence du gouvernement selon la nouvelle constitution. 


       Mais le hic, c’est qu’ils étaient, lui et tous les autres chefs de partis assujettis à la sensation d’étouffement, par suite à la longue éclaboussure des slogans du printemps marocain. Alors qu'en vérité ils se sentaient vraiment offensés, mais préféraient rester aux commandes plutôt que de faiblir! Une conséquence par laquelle toutes les jeunesses des partis politiques plus passionnément remontées, avaient commencé à  dire à tous leurs aînés en face, dégagez! D’ailleurs il fut déconcerté même étant ministre de l’intérieur, parce que des murmures de mécontentement l’avaient accueilli dans pas mal de ses déplacements, surtout suite au drame du passage à niveau en région de Bengrir, et aussi au vieux Casablanca  lors de l’hécatombe des maisons qui tombent.       

      Cependant c'est après un all to new, transformation nécessaire par un lifting et toilettage politique qu'il s'était fait convaincre de sortir définitivement de la rhétorique d’ajustement des majorités au prorata des demandes. Et que le comportement border-line des partis un pas dedans et l'autre dehors, n'a plus sa place dans le Maroc d'aujourd'hui. Justement pour le MP, ça ne pouvait qu'affecter l’osmose, dont les sensibilités qui le composent ont besoin. De fait il ne se dispersa pas, pensant seulement au comment il allait sauter le pas, et faire ce geste intérieurement tant attendu. Tout à coup, il eut hâte d'être auprès du PJD vainqueur de l'étape des législatives, et ne se remémora plus rien de la Kasbah G8, oubliant l'enchantement d'alors. D'ailleurs la dame à poigne du mouvement populaire n’avait-elle pas  dénoncé auparavant dans plusieurs manchettes ce pacte, en remembrant ses défaillances ? Elle disait à tout le monde et de  vive voix, qu'on avait forcé le MP à s'embarquer dans ce remorqueur-plateforme où travaillaient des chaudronniers mécaniciens inconnus en cale. 

       A cet effet, pour elle, avec un pareil tintamarre actuel continuera-t-elle à voir ce rapprochement du MP avec le PJD encore circonstancié, même étant référencé à l'origine commune du temps du couple Aherdane-Alkhatib ? Parce qu’après l’élection de Chabat, l’esprit du résidu-koutla ne se juxtaposait plus à l’image de la coalition gouvernementale, provoquant remous et questionnements dont l'issue est maintenant connue à tout un chacun.  

     C’est vrai que Laenser sans tarder, vu la machine rodée du MP pour la négociation-dirigée s'était mis en marche forcée, avec dans sa main un nouveau dossier supposé bien ficelé sur les priorités en plus d'une liste d'hommes et femmes ministrables. En tout cas, il savait s'attacher si fortement à cette nouvelle posture sans plus songer à contenir ses hésitations d'antan. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait auparavant en imposant ses protégés à la ministérialité, sachant que sa revanche sur l'histoire était peut être arrivée. Enfin il dévoila sa vraie compétence politiquement entichée, même si, une aventure de ce genre ça se prépare bien avant dans le silence et la réflexion responsable, en laissant la jalousie dévorer les récalcitrants.  
  Après tout çà lui a plutôt réussi au premier coup, il s’en est sorti mieux loti que tous les coalisés, avec la dignité des hommes d'Etat, laissant les observateurs visiblement marcher dans leurs têtes en clinquant des yeux, disant, c'est trop beau pour y croire! Sauf que lui aussi, n'a pas gagné le pari d'imposer le nombre de ministres vu sa part des législatives, mais aussi n'ayant pu au moins imposer l'une des femmes qu'il eut proposé, dont il s'est rattraper à la naissance du gouvernement Benkirane II, répondant au désir de la dame de fer. 

C'est vrai, en première mouture gouvernementale, c'est docilement qu'ils avalèrent tous ensemble El Fassi, Ben Abdallah, lui et même Benkirane le chef du gouvernement, le contenu fumant qui composa cette équipe. En effet, au premier réveil ils trouvèrent les femmes et les hommes de l'opposition comme de la société civile debout, criant au scandale, les mettant devant leur responsabilité historique de cette atteinte non comprise à l'esprit de la nouvelle constitution (article 19). 

      En revanche, c'est justement après qu'il s'était fixé en pleine négociation sur son poste de ministre de l'intérieur, qu'il lui sembla deviner une carrure d'homme derrière  les vitrages fumés, si discrètement placée, en l'occurrence Charqui Draiss. En tant que ministre délégué auprès de lui, sachant que c'est un commis de l'Etat bien au fait des dossiers et des rouages sécuritaires. Aussi sa réponse ne se fit pas attendre dans le respect de la constitution (article 49), en proposant Bouchaib Rmail en tant que directeur de DGSN pour sa longue expérience au département, alors que Benkirane ne le connaissait même pas. Il eut de fait montré qu'il s'agit simplement d'une cohérence de continuité administrative et sécuritaire. N’est-ce pas, qu’il convienne dans ce poste, pouvant différencier les gestions de crise sur fond de revendications légitimes, des pulsions conscientes usant de manifestations bruyantes entraînées par des forces plus où moins connues comme ce qu’était  le cas Taza, de provoquer l'insécurité des citoyens par la terreur et le crime. Sans oublier la lutte anti-terroriste cristallisatrice du positionnement vers la prise de conscience de sa dangerosité par tous les marocains. Aussi la vigilance est donc de mise, vu leur nouveau mode d'emploi via le champ de la sous-traitance et l'entraide transactionnelle entre cellules terroristes, et qui s'est élargi indéniablement par l’esprit de courtage et  d'interdépendance.

       A dire vrai, Il ne lui resta  qu’à réactiver pour de bon l’approche de la police de proximité au service des citoyens, en résolvant définitivement le coté abusif de son arrêt auparavant. Dont le but est de  limiter les dérapages, afin d’être conforme à la morale dans un domaine longtemps réservé aux initiés au tout sécuritaire, et ce, par le respect des fondamentaux des droits humains et des lois en vigueur sous la nouvelle constitution. En effet, il est des situations politiques dominées par l'application des règlements sécuritaires stricts paraissant antinomiques, alors qu'elles sont le fait de l'apprentissage, à trouver ses marques dans un monde en changement permanent. D’ailleurs Benkirane en a pris acte en deuxième partie de l’émission bilahoudoud, en plus, il en a aussi goûté l’interdiction de son rassemblement à Tanger avec la jeunesse pjdiste. Parce que Laenser n’est quand même pas tombé par le coté solidaire aveugle dans le laxisme, ouvrant le chemin d'une indélicate inconscience dans le traitement des manifestations non autorisées parfois tumultueuses.

       En revanche, quand des médias à l’étranger nous parlent encore même actuellement, à propos de jihadistes qui auraient infiltré la structure sécuritaire, ça ne peut que nous interpeller tous. De fait, les marocains ne comprendraient pas ce laisser aller, ni les fondements si c’est faux de cet essai de décryptage de leur intelligence redoutable à s’auto-immuniser contre le terrorisme dont ils ont fait preuve à toute époque. En tout cas, il n'y a pas lieu de s'alarmer parce qu'au Maroc, depuis longtemps c'est une préoccupation normale qui a permis de prendre une distance par rapport aux évènements par la raison et non l'émotion. Les stoppages de la Djamaa Mahdaouia dans l’oriental, la cellule terroriste d’Agourai le démantèlement du mouvement des moudjahidines au Maroc, et d'autres cellules dormantes comme à Fès, montrent l’existence de pensées issues de poisons distillés de l’extérieur, pour des raisons de résonance de la stabilité du Maroc à l’international.  D’ailleurs pour Laenser, sa participation aux réunions à coté de ses homologues ministres de l’intérieur des pays de l’UMA, en Libye, en Tunisie et au Maroc, puis ses travaux en commission mixte à Rabat avec le ministre français de l’intérieur Manuel Vals, vont dans ce sens d’anticipation. Parce qu’en redoutant par avance les agitations des groupuscules terroristes sans scrupules dans la région, surtout dans le Sahel, on se condamne objectivement à les contrer pour les stopper et  non pas à les subir soudainement. Certes, il s’agit de la pratique d'un contre forcing toujours soudain de la part de ces individus, ne pouvant être formatés à la citoyenneté contrariant le libre choix de tout un chacun.
  
       Est-ce vrai que le démarrage du processus électoral très attendu n'aura lieu qu'en Octobre 2015, voire en deçà ? Alors que l’offre de seulement l’attentisme, risquerait de devenir réductrice de l’harmonie sociale. A cet effet, rien n’a été proposé sur le découpage administratif de la régionalisation avancée, et encore moins le vote de ses lois organiques, si ce n’est, l’avant projet de la commission Azimane bien avant le discours mémorable du09 Mars 2011, dont ensuite Sa Majesté a exhorté les parlementaires à l’ouverture de la neuvième session d’en prendre compte. Parce que cette sorte de production du silence n’apporterait pas de cohésion dans l’hémicycle, pour traduire la réussite du référendum du premier Juillet 2011. Alors que déjà le discours royal à l’occasion du treizième anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi, en a tracé la feuille de route, pour ne plus tarder à concrétiser l’arsenal juridico financièro administratif. En plus d’une bonne distribution en ressources humaines compétentes, levier de la déconcentration dans la décentralisation pour une meilleure régionalisation avancée. Que la note de Benmoussa présentée au souverain à propos de la nouvelle approche de démocratie participative, en a révélé la méthodologie à suivre après diagnose intrinsèque et extrinsèque des potentialités dans tous les territoires du Sahara pour la production de richesses locales des réintégrations basées sur le savoir faire loin de L'économie rentière ici et là. Dont Nizar Baraka en tant que nouveau patron du CESE en a réitéré avec plus de détails la marche à suivre.

      N’était-il pas le temps opportun pour Laenser dans un premier temps de prendre acte, par la révision des modalités de surveillance des constructions anarchiques et aussi des exploitations outrancières excavatrices des carrières de sable de pierres et surtout de marbre à ciel ouvert sur tout le territoire ? En éradiquant définitivement le décalage d’appréciation au gré du favoritisme criard dans ces secteurs, au sein des communes et de l’administration territoriale surtout par la Direction des Affaires Rurales (DAR). Et dans un deuxième, appeler à la mise en place concertée, d’unités interdépendantes ministérielles de vigilance pour la sauvegarde de l’environnement et du patrimoine national culturel. Parce que ça vaut pour le nouveau ministre Hassad, de ne s’éterniser à gagner lui aussi du temps dans l’espoir d’une désinhibition de la volonté de l’opposition et la société civile sur le terrain. Déjà qu'auparavant ça n'a fait que brouiller l’entente vers la normalité d’un bon deal sur la pérennisation du concept de bonne gouvernance dans la régionalisation avancée. N'est-ce pas le derniers discours royal de la colère maîtrisée à propos des gestions abracadabrantesques des villes et communes, sonne toujours aussi criard ? A bon entendeur, bon courage ! 

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