N’EST-CE PAS QUE DANS
LA CONFIGURATION DES GRANDS PARTIS, APPAREMMENT AU DEMEURANT RÉPULSIVE POUR TOUTES LES
PERSONNES AU PASSÉ COMPOSÉ , LE MDS D'ARCHANE PARAISSANT JUSQU’À PRÉSENT MAL LOTI ENCAISSANT LEUR MÉFIANCE?
POURTANT A CET EFFET, IL
N’EN A PAS MOINS ESSAYÉ A MAINTES REPRISES DE SE METTRE EN MARCHE FORCÉE DU
TEMPS PRÉSENT. ALLANT JUSQU'A S'EN PLAINDRE MÊME DE LA LONGUEUR DES ÉTAPES POUR LES EN CONVAINCRE ET FAIRE AMENDE HONORABLE.
SAUF QUE, CERTAINEMENT PAS AU TEMPS LONG QU’AVAIT ENDURÉ JOURS APRES JOURS DANS LEUR AGONIE LES ANCIENS DU MOUROIR BOULEVARD MOULAY CHERIF. PARCE QU’EN GÉNÉRAL IL N’Y A AUCUNE DISTANCE JAILLISSANT DES POSITIONNEMENTS POLITIQUES DU MOMENT DES UNS ET DES AUTRES, ET LES RELENTS DE LEURS DIFFÉRENTS COMPORTEMENTS DANS LE PASSÉ FUSSENT-ILS CONTESTABLES ET NON PROUVÉS.
SAUF QUE, CERTAINEMENT PAS AU TEMPS LONG QU’AVAIT ENDURÉ JOURS APRES JOURS DANS LEUR AGONIE LES ANCIENS DU MOUROIR BOULEVARD MOULAY CHERIF. PARCE QU’EN GÉNÉRAL IL N’Y A AUCUNE DISTANCE JAILLISSANT DES POSITIONNEMENTS POLITIQUES DU MOMENT DES UNS ET DES AUTRES, ET LES RELENTS DE LEURS DIFFÉRENTS COMPORTEMENTS DANS LE PASSÉ FUSSENT-ILS CONTESTABLES ET NON PROUVÉS.
EN REVANCHE, N'EST-CE QU'EN
PLEIN VACARME PRINTANIER MAROCAIN EN 2011, SES SBIRES ET JEUNES ADHÉRENTS EN ONT VU UNE
OCCASION DE CRIER EUX AUSSI AVEC LEUR VOIX IMPÉRIEUSE DANS LE BROUILLARD DEVANT
CE QU’ILS APPELAIENT LES RECELEURS DE L’HISTOIRE?
ALORS QUE LE M20F LES
VOYANT TOUS PÉTRIFIER DE PEUR DE VIVRE LA DÉCHÉANCE, NE LES A PAS ÉPARGNÉ NON
PLUS, COMME TOUS LES NANTIS DES PARTIS SE CROYANT AU DESSUS DE TOUT SOUPÇON.
Mais qui est-il politiquement ARCHANE Mahmoud ?
De son histoire au dessin halluciné, il
avait tiré ce à quoi il s’affirmait résistant en éprouvant une sorte de joie
exacerbée. Quand bien même il le serait, sa naïveté en proie à ses propres
contradictions l'avait trahi, ayant fait partie des satellitaires de la grande
messe du CAB1 depuis Oufkir. Dont les survivants de ces années entendent encore dans leurs
sommeils les pas résonnant des geôliers sourds et muets à leurs gémissements
dans les caves humides. Pourtant, c'est maintenant avéré, certains en les regardant avec stupeur pensaient qu’il s’agissait du jugement
de Dieu, mais en même temps émerveillés par leur résistance au calvaire qu’ils
redécouvraient à mesure que le temps passait. N’en déplaise aux vivants encore
d’eux, n’est-ce autant pour s'auto-accomplir dans leurs tortures psychologiques que pour demander
le pardon de leurs péchés nombreux qu’ils montraient leur compassion de
pénitents?
Il semble que, si l’on n’avait pas osé
s’y atteler sitôt dans le traitement de ce dossier épineux d’atteinte des
droits humains, on aurait été devant un dilemme sans beaucoup de chance d’en
sortir comme aujourd’hui honorablement, surtout après le déclenchement du
printemps arabo-amazigh marocain. D’ailleurs, beaucoup de ses ex-compagnons des
sentiers lugubres ne s’étaient inclinés que difficilement, voire à moitié face
au rapport de force du temps présent, voyant le Maroc changer devant leurs yeux.
Certainement que lui s’était fait
surtout interpeller à son
tour par l’ambiance de cet état
de fait, s’ajoutant à l’angoisse de son parcours lié au non moins tristement
célèbre ministre et homme fort du système d'avant l'ère nouvelle. Certes le
printemps arabe n’est pas fini, et ceux qui pensent que l’entraide des
islamistes entre eux pourrait tout régler, se trompent. Parce que, non
seulement la conscience universaliste s’est mise en marche, mais aucune
tendance islamiste ne se sent le courage de porter à elle seule le poids
historique d’une déconvenue ne pouvant que la frapper à son tour. C’est pour
cela qu’il y a ici et là des coalitions contre nature ne pouvant se défendre
des sentiments de dédains qui les envahissent, ayant l’air de troupeaux de
moutons apeurés se craignant d’abord entre eux.
A
travers ce paradoxe quand on affine l’observation, on
voit que son repentir
fut d’abord religieux,
s’approchant de Dieu en dissimulant à ses proches la vérité de son état
psychologique et sa hargne contre ceux qu'il a toujours appelé les receleurs de
l'histoire. Puis politique par le coup de pouce invraisemblable de cet ami et
protecteur d’antan, au non de leur saga commune. Car dans ce cercle
hermétiquement fermé, l’amitié se tenait aux souvenirs d’outre point fixe.
Heureux qu’il était de cette rédemption, il en profitait pour mener sa nouvelle
existence, en tant que chef du parti MDS loin de celle morne de député membre
tout court, en plus sous l'emprise de pasticheurs préfabriqués comme il aimait
les qualifier. Visiblement, il en avait assez de cette double personnification
de sa peine, de sorte qu’il eut un curieux sourire s’ôtant de cette posture et
s’essayant de se montrer lui aussi digne de sa nouvelle carrure.
Ce faisant, en dépit de sa haine des
journalistes, sachant qu’il était lui aussi devenu tourmenté par le code
immoral des années de plomb, il essayait tant bien que mal de passer pour un rénovateur
réaliste, mais timoré accusant tout le monde de manquer de sincérité. Tellement
que pendant l’affaire Bellierj, il avait semé le doute chez l’opposition
progressiste, lui rappelant à mots d’autres connivences d’un temps pas si
lointain. Comme ça il avait le génie politique de celui qui parle de la mouche tsé-tsé en milieu hostile, faisant le zemmouri gentilhomme par cet amalgame.
Étrangement après sa percée aux deux chambres du parlement, une querelle interne
éclatait au sujet de la distribution des rôles entre parlementaires de surcroît tous étaient impatients et/où la confusion devenait totale. Ainsi, après
acquiescement, il s’y refusa de se prêter au jeu espérant un retournement de
situation. Mais le couperet de la destinée divine est tombé, les choses ont
changé, l’alternance est confirmée et enfin l’ami n’y est plus.
Après cette hécatombe, il ne lui resta
qu’une situation d’errance comme une ombre dans les couloirs du parlement.
Insatisfait, il décida de retourner au bercail de la mouvance populaire mais
celle-ci l’avait oublié. Décontenancé par ce risque de se faire jeter au fond
de l’abîme politique, il s’était fait redécouvrir un nouveau style, celui de
paraître souvent sur les bans aux plateaux de télévision, en plus de sa ferveur
pour la pétanque. C’est là un activisme politique intellectuellement tiré par
les cheveux, que d’ailleurs il n’est pas le seul à l’expérimenter. C’était
flagrant au moment des grands débats sur la constitution et au finish des
législatives anticipées, voire même aux débats de société actuels en cour. Ne
les a-t-on pas vu par ailleurs tous, regards approuvant où désapprouvant les
interlocuteurs, ayant parfois leurs traits grossiers et physionomies
changeantes à même à visages moqueurs et vacarmes de voix mal accordées jusqu’à
l’ironie selon les circonstances?
Aujourd’hui il est surtout animé par
l’esprit de revanche contre l’injustice et les préjugés dont il se dit qu’il en était victime lui aussi. Pour cela
il n’a pas hésité de passer le témoin du MDS à son fils, et ce en pleine
compagne référendaire sur la constitution. Si maintenant on veut définir en
quelques mots cette transition, on dira que c’est une continuité
providentiellement adaptée, qui fera
certainement date dans les
annales des stratagèmes des préférences
de nombreux partis marocains. Mais voilà que le fiston parfois portant lui
aussi sa razza enturbannée jusqu'aux sourcils, s’y était mis par contrainte
forcée en dehors de la tutelle du G8.
Pressant ses troupes de s'engager dans un
combat furieux aux législatives du 25 Novembre dans un G3 avec Ouazzani et
Achehbar. Mais à mesure que la date du scrutin approchait, il comprenait qu'il
fallait s'accrocher d'avantage, même avec sa cote d'outsider non pas pour faire
du harcèlement politique à ses compagnons au G8 d'il n'y avait pas longtemps,
alors qu'il savait que 70% de ses candidats étaient des cadres novices n'ayant
aucunement de chance d'être élus.
Ce faisant après le tsunami relatif des pjdistes
nouvellement confectionnés et la constitution du gouvernement coalisé mais
renforcé de commis de l’Etat pour soutènement, il chercha à se rendre une sérénité par une issue de
soutien sans condition à Benkirane, que ces sbires débutants ont interprété
avec naïveté contrebalancée d'émotion nerveuse à de nombreuses émissions de
télévision. Il est vrai que quand on débute on ne voit que soit, et puis,
ensuite tout ça disparaît par la psychologisation des envies de socialisation
de sa propre projection. Aussi, l’efficacité, la pertinence et le sens même de
l’action politique ne peuvent s’apprécier que si l’on choisit librement ses
propres éléments de langage, pas ceux imposés par les instances du parti pour
des raisons de conjoncture si ce n’est d’opportunisme. En effet, si
actuellement on voit des orientations se soumettant à une autorité abusive de
langage de quelques décideurs, il n’en demeure pas moins que leurs expressions
dérangent le citoyen, dans ses prises de responsabilités que par ailleurs lui procure la nouvelle constitution.
D’ailleurs jusqu’aujourd’hui pourquoi ne
répond-t-il pas, ne pouvant atteindre une sérénité politique avec les
pjdistes, leurs coalisés et surtout l’opposition institutionnelle? Mais, il est
vrai que son regard chargé d’incompréhension en direction de Benkirane qui lui
a fait certainement payé une partie de sa naïveté montrait qu’il s’était
trompé d’adresse. Aussi, le brouillard de cet instant ne se fait-il pas encore
plus opaque sur l’avenir de son parti, même espérant la clémence d'autres filières islamistes ? Parce qu'en se fiant à son regard vacillant dépourvu des certitudes d’antan, lors de la rencontre de Christopher
Ross avec tous les chefs de partis, son désir de se mettre en évidence est toujours présent. Décidément, sachant qu' il y aura pour tous les
petits partis un autre tournant celui du processus électoral prochain, pour
s’exprimer dans les oratoires publics où privés, d’abord sur l’action
gouvernementale et ensuite s’expliquer le comportement de l’opposition les
ayant ignorés. N’est-il pas temps pour eux d’oublier cet émiettement de la
carte politique et rejoindre chacun sa sensibilité d’origine ? En tout les
cas il le faudra bien ! Sinon, les soupçons continueront à se porter sur
eux risquant de les faire passer pour des maladroits invétérés de la
politique.
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