mercredi 28 novembre 2012

AMESKANE SAID, LE POLITIQUE AUX INITIATIVES CALCULÉES MAIS PARFOIS DICTÉES PAR DES GORGES PROFONDES.



     POUR LUI EN OFF, TOUT DOIT DEMEURER COMME PAR LE PASSÉ  AU MP. MÊME SI EN ON, L’ARDEUR DE SES PAROLES MONTRE A CONTRE-CŒUR QU’IL S’Y REFUSE AU FAIT ACCOMPLI.

PARCE QU’ACTUELLEMENT IL SAIT QUE LES DÉPUTÉS ESSAYISTES A LA CATAPULTE, OU A L’ÉCHELLE POUR AVOIR LA FORTERESSE MP, NE SONT PAS PRÊTS A TRANCHER LE STATUT DU CHEF DU PARTI POUR ÉVITER LA SCISSION. D’AILLEURS LEURS MAINS EN CATIMINI, CHERCHENT ANXIEUSEMENT LE SALUT DE LAENSER, CAR AU FOND D’EUX UN DÉSIR DE RECONNAISSANCE DANS LE FUTUR.

EH OUI ! D’APRES LUI, POUR QUE LAENSER LA LEUR RENDE UN JOUR, CES SOI-DISANT FRONDEURS DOIVENT BAISSER LA PRESSION EN CE MOMENT, SINON ILS RISQUERAIENT LE COUP DE BALAI EUX AUSSI. 

PARCE QU’EN PLUS AVEC LA FRONDE DE LA JEUNESSE MPEISTE DU M20F, L’ÉCUME,  LA TEMPÉRATURE  ET LA VINDICTE GÉNÉRALISÉE POURRAIENT EN ÊTRE INITIATRICES D’UNE FAILLE PROFONDE AUX FLANCS AU MP.

MAIS, ATTENTION CETTE GLACIATION DÉSIRÉE PAR LUI, RISQUE D’EFFILOCHER LE FONCTIONNEMENT DU MP EN SE METTANT A MARCHER AU BORD DU PRÉCIPICE SOUS LA CONDUITE SNOBISTE DES PRIVILIGIÉS(ES)  DE LONGUES DATES DES INSTANCES SURTOUT DU BUREAU POLITIQUE.


Mais qui est-il AMESKANE Saïd dans cette posture par l’avalement de dragées substitutives de jointure à l’agréable ?

       Ex ministre du transport au comportement simpliste,  réellement plus proche du peuple amazigh. Longtemps se prenant pour un vrai réformiste, mais l’histoire retiendra peut être de lui qu’il est l’homme, qui a commencé à disséminer les agréments de circulation en matière de transport collectif et de masse en plus des licences d’auto-écoles. Sauf que c'est resté de par ses détracteurs une niche de privilèges rentiers inadmissibles, surtout pour les nantis et autres filiations d’amis en plus des relations de nature lucre où consanguine.

       A ses débuts en politique au MP, il fut docile puis devenu  sécessionniste dans l’âme. Car était logé à l’étroit pour non-conformité de notabilité du temps du Zayegh en l’occurrence Mahjoubi Aherdane. Néanmoins sa subtilité était de ne pas trop le montrer, en attendant le moment propice pour agir. Justement à un moment donné une illumination saugrenue l’avait envahi, parce qu'il avait senti l'odeur du brûlé dans les rangs, espérant de ce fait pouvoir creuser son sillon politique au parti. Pour cela, il s’était laissé volontairement manipulé lors de la croisière libyenne des années quatre vingt. Ce qui lui avait permis de résoudre son dilemme, et de goutter après, aux délices de la vie ministérielle qu’il jugeait au demeurant émancipée. Ainsi il avait vu d’un seul coup son visage envahi d’un soudain rayonnement, se sentant davantage prêt à d’autres sacrifices pour satisfaire les commanditaires.

       Evidemment il pensait qu'après cela, il n'aurait plus l'occasion de souffrir d'un autre écartement, se donnant complètement à son mentor comme pour chercher sa protection continue. Soudain l'indifférence du protecteur eut raison sur son désir, et l'espoir s'en alla, trouvant cela bassement abject alors qu'il pouvait le prendre avec philosophie. Ne savait-il pas que toute attitude politique basée sur le sacre de la traîtrise, n'est qu'une série de coups conscients où involontaires échangés de part et d’autre dans une arène d’apparence sereine? N'ayant pas eu cette capacité integrative du jeu politique, de fait, il était facile bien sur de lui laisser croire à un avenir plus captivant, mais le maître de cérémonie n’en avait nullement besoin après. 

          Et ce fut une longue traversée du désert pour lui au travers de tant de dangers électoraux. Parce que justement il avait découvert que cet homme, qui lui paraissait bon généreux voire droit, n’était qu’une façade de machination assez redoutable. Sauf qu’après, il s’était vu octroyer le poste de président général de la fondation du grand Ouarzazat pour le développement durable, dont l’idée de sa création sous la présidence de Rochdi Chraibi remonte à la visite royale 2007 à Ouarzazat. Ce qui annonce un télescopage d’influence pour le leader sheap de chef-lieux de région entre provinces, au vu du projet de régionalisation de la commission Azimane n’englobant que des territoires administratifs n’ayant pas eu des années durant leur part équitable en infrastructures et projets viables. Mais, à voir le geste grandiose en 2012, par le lancement de l’un des cinq grand parcs d’énergie solaire renouvelable pour le développement durable à Ouarzazat et non au Tafilalet, on ne peut pas ne pas imaginer la main de l’ami derrière.  

       Bien sur, il s’en est rappelé de la période des vaches maigres, surtout après s’être choisi voire imposé par Laenser en tant que second de la hiérarchie, sorte de secrétaire général délégué du MP parmi la cohorte d’amis d’un bureau politique vieillissant. Alors même que son  hésitation maladroite était  perceptible lors de l'octroi  des  cautionnements  d'investitures des candidats pour les législatives anticipées du 25 Novembre 2011. Résultat obtenu faisant foi, mais redoré par une tractation de main de maître par Laenser arrachant quatre portefeuilles, dont le ministère emblématique de l’intérieur. Certes qu’aujourd’hui, à l’orée de l’application des dispositions de la nouvelle constitution par le nouveau parlement, il prône le sérieux le discernement l’intégrité et la rigueur dans l’engagement politique de tout un chacun. Appelant au renforcement à priori du contrôle du budget de la loi de finance et même des comptes spéciaux. Facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas là une narration déclamatoire de sa part, longtemps reportée pour raison de privilèges et d’aura au sein de la mouvance populaire ? Et peut être même, de courbure d’échine pour raison de compatibilité avec sa propre historicité évènementielle, même si, il trouve aberrant que le gouvernement actuel en rajoute en contractant de nouveaux crédits sans l’aval législatif.

       En tout cas, il croyait saisir la bonne occasion pour s’illustrer devant ses compères et devant la jeunesse du 20 Février, comptant devenir l’un des nombreux essayistes du bénéfice du changement. Allant jusqu’à annoncer à qui voulait l’entendre que ce n’était pas le moment de discuter d’un quelconque réajustement dans le fond comme dans la structure du parti, vu que les assaillants ne sont pas encore murs pour diriger le parti. Finalement ce qui importe pour lui c’est le maintien de l’alliance gouvernementale, en dépit des messages politiques des frondeurs au sein du MP et d'ailleurs de la dite coalition.

       Il est loin le temps où il caressait la proportionnelle en 2004, songeant au pôle haraki décriant les coalitions contre nature. Allant jusqu’à s’imaginer les lignes rouges entre la droite et la gauche, loin de ce qui se passe aujourd'hui sur fond de liaisons dangereuses partisanes en contradiction avec le fil de l'histoire. N’avait-il pas pensé à l’éventualité que ce pôle pouvait prendre la primature sous la direction d’Hassan Abouayoub, qu’à l’époque était ambassadeur du Maroc en France ? A cet effet, au moment des tractations de formation du gouvernement Benkirane, par hasard sans plus rien rajouter il se lança à l'assaut d'un maroquin, puis se résigna une fois le rideau tombé.  Comme ça, on ne peut pas dire qu’il eut oublié de retenter sa chances et s’essayer de nouveau, ne sachant pas que les marocains, s’étaient éveillés de leur torpeur s’accommodant assez mal de ce genre d’approches hilarantes comme ce qu’ils avaient vécu par le passé.

       A cet égard, c'est dans l'ombre de Laenser en pleines tractations sur la composition du gouvernement, qu'il reprit son esprit, comprenant qu'il n'était pas le seul des caciques du parti à porter des boules anti-ministérialité aux pieds. En cela dans une brusque attaque des déçus contre lui et contre Laenser, il paraissait insensible à ces évènements intérieurs du parti. Parce qu'il savait que les dés étaient pipés d'avance, contemplant seulement leurs visages fermés d'incompréhension. C'était là l'astuce préétablie, en effet, tous les postulants animés d'espérance marchaient au chuchotement et encombraient de fait le passage vers les ministères, ce qui avait profité avec la moindre casse aux plus proches vaillants d'entre eux. Tristes jusqu’à l’âme  après leur constatation, ils sont venus s’asseoir auprès de leurs bases électorales respectives  se ressourçant d’idées subversives, puis se pelotonnant entre eux pour demander l’application de la démocratie interne au sein du MP.

       Mais, est-ce vraiment ça le MP, s’interrogent les observateurs et scrutateurs de la chose politique ? Parce que toujours rester du même coté, sans franchir les lignes de démarcation voire du non retour par les députés et adhérents en s’essayant à autre chose, est une faillible prévoyance de l’avenir du parti. Sauf que, pour les suiveurs inconditionnels de Laenser c’est non en ce moment, vu qu’il y a déjà la fronde d’une douzaine de députés ayant fait leur auto-critique. Se préparant en préliminaire du prochain congrès qui s’annonce chaud, pour essayer de faire le ménage voire du nettoyage des caciques longtemps indéboulonnables. 

     Mais, attention les sommets floutés de la forteresse MP qui se dessinent déjà dans la pénombre, montrent qu’il y a un loup, parce que, le vent dépressionnaire se levant humecte leurs gorges les rendant de plus en plus aphones. Et c’est là une réponse subliminaire à tous ces novices protestataires n’ayant pas l’habitude de l’affrontement, prenant des formes fantomatiques ne pouvant arriver à ces sommets. En effet, en dépit de leur courage croisé, ils se disent chacun dans leur intimité que cette route pourrait être suicidaire pour eux, sachant petit à petit que les choses se corsent désormais dès lors que l’on s’approche de la date butoir du prochain congrès. 

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