vendredi 23 novembre 2012

ASSALI HALIMA, CETTE FEMME CROYANT QU’AVEC SES RECEPTIONS COUTUMIERES DU MICROCOSME POLITIQUE ET JOURNALISTIQUE DE CONVENANCE, ELLE POURRAIT CONTINUER DE SE VOIR PLUS UTILE AU BUREAU POLITIQUE DU MP.


SA DEVISE, SANS LE FAIRE PARAÎTRE C’EST LAISSER SES DÉTRACTEURS AU PARTI SE FAIRE DÉVORER DE JALOUSIE, PARCE QUE N’ARRIVANT PAS ENCORE A APPRÉCIER LA TENEUR DE LA TOURNURE QUE PREND LE TEMPS PRINTANIER DU MP. PENSANT MÊME QUE C’EST LE MEILLEUR MOYEN DE S’ASSURER SON FAUFILAGE INTENTIONNÉ ENTRE LES MAILLES DU PARTI.

SAUF QU’ELLE EN A GOUTTÉ   L’AMERTUME DANS SON FIEF ÉLECTORAL,  SE VOYANT AUX ELECTIONS DU 25 NOVEMBRE 2011 OBLIGER D’ABANDONNER LE POSTE A UN TRANSITAIRE TRANSFUGE DU PAM POUR SAUVER SON AURA D’ANTAN AU PARTI AU NEZ ET A LA BARBE DES ADHÉRENTS DE LONGUE DATE.

ET C’EST PARCE QU’ELLE NE S’ILLUSIONNAIT GUÈRE DE LEURS SENTIMENTS A SON ÉGARD  LA CÔTOYANT PAR HYPOCRISIE QU’ELLE-MÊME LE FAISAIT RIEN QUE POUR CONTINUER A AVOIR UNE PLACE DORÉE AU BUREAU POLITIQUE DU MP. N’ÉTAIT-CE PAS LE SIGNE D’UNE ÉVENTUELLE DESCENTE AUX ENFERS PAR UNE DÉSHÉRENCE POLITIQUE  ANNONCÉE.  

MAIS ATTENTION, MÊME SI TOUT CELA EST VÉCU DANS UN DÉSAPPOINTEMENT  IL SE FAIT AUSSI AVEC ESPIÈGLERIE LANGUE BIEN RODÉE MIELLEUSE ET IMAGINATION FERTILE, DONT LE BUT PRINCIPAL EST DE PARACHUTER SON PRODIGE PROTÉGÉ LE CAS ÉCHÉANT A LA CHEFFERIE DU MP.


Mais qui est-elle vraiment ASSALI  HALIMA dans la mouvance populaire ?

       Une femme amazighe inconnue au départ mais starisée à coups de réceptions  d’offrandes et aussi à distances d'affirmations par des supports médiatiques à son  avantage. Toujours éprise de loyalisme envers les siens seulement, mais ne bénéficiant pas réciproquement automatiquement du même traitement, seulement au cas par cas. Depuis son enfance au plateau d’Ajdir à Ait Boumezough  des territoires Zayans, que de choses vécues. Pour rappel, au lendemain des évènements du 03 Mars 1973 de Moulay Bouazza Khénifra Assoul Oujda Casa,  lorsque Feu Mohamed Benhima ministre de l’intérieur descendant de l’hélicoptère accompagné d’Aherdane et du colonel Arzaz, visages défaits, annonçant aux tribus Zayans sur la place d’Azlou l’investiture de ce dernier en tant que gouverneur militaire de tous ces territoires, les zayans surtout Ait Khouya ne savaient pas ce qui les attendait. En somme beaucoup de souffrances dans leur chaire et leurs biens, dont l’IER (Instance Équité et Réconciliation  en avait eu des années après de plus amples détails.

       Par contre elle s’était extraordinairement transformée si on songe en particulier  aux  informations qu’elle eut à entendre sous la bannière des amehzounes. Aussi, au seuil de sa maturation politique elle s’était engouffrée dans le patio exigu interne à la mouvance populaire, jouant des coudes et dépassant toutes les nuances d'interprétation qui risquait de la faire tomber. C'est comme ça qu'elle avait fait in vraisemblablement de l’ombre à  tout le monde, sachant qu'elle était drapée dans la légitimité de proximité des amehrouqs imahzanes, dont l'aura politique en ces temps là était conséquente au sein du MP. En effet, lors de la traversée du désert d’Aherdane pour incompatibilité d’humeur avec Basri et ses inconditionnels gouverneurs, la présence non seulement amicale de Mohamed Amehrouq surnommé Caidi par ses satellites à  ses cotés, avait fait cimenter davantage leurs liens d’avant. Supportant sans hésitation avec d’autres le nouveau parti MNP, parce qu’une armée de leurs suiveurs en turban les avaient rejoint.

       Justement, suite à cela, il fallait qu’elle en soit une femme imaginative de trucs, vivant en évènementiel permanent pour être restée longtemps si prêt des décideurs du MNP refondu ensuite en MP après l’union comme jadis. Parce que pour elle, tant ses détracteurs au parti n'étaient pas hors portée, des remontrances coléreuses des patrons, elle continuait à gagner ses galons. Profitant de la première occasion des quotas pour l’entrée des femmes au parlement, pour se placer au devant et vivre elle aussi son expérience de parlementaire, pour ne plus subir les clins d’oeils des érudites du parti en l’occurrence Keheil, Gajmoula et d’autres. En revanche sa prise de position aux élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011 pour, la non reconduction des femmes à une troisième députation via la liste nationale, est intéressante s’il n’y avait pas intrinsèquement une complicité passive de substitution familiale derrière. En tout cas elle a adoré montrer cette docilité ayant un écho positif chez les militantes, alors que c’est une espièglerie à même de les fédérer autour de cette nouvelle ligne politique au langage fleuri seulement.

       En effet ça ressemblait à un regard neuf, une stratégie de levier de décision transformatrice de désignation plus crédible, au vu des messages distillés ici et là dans la presse pour faire sa promotion politique. D’autant plus elle fait partie de ces politiciens amazighs polychromes, dont le comportement varie selon le moment entre l’entêtement filali, la fierté jdidie, la vaillance tétouanie, la réserve fassie, le nez oujdi, l’éloquence   sahraouie,  la   feinte  slaouie  et   la  félicité  marrakchie.  Un  vrai  programme comportemental qui laisse à désirer, qui fait penser au partage de soi, entre fureur d'être et joie d'en rire.

       Parmi eux, il y a aussi bon nombre de ses détracteurs actuels mêmes proches du cercle emblématique du MP, qui pensent qu’elle n'a que faire des défis sociétaux hors incarnation de l'amazighité, par ailleurs constitutionnalisée depuis le oui référendaire du premier Juillet 2011. S'agit-il pour tout ce beau monde d'une obsession pour éviter toute fiction de leur souffrance intime, de ne pouvoir la déstabiliser en tant que membre influent du bureau politique du MP ? Où au contraire, c'est une démarche conforme à leurs impulsions politiques saccadées selon les circonstances seulement, pour montrer leur appétit de renouvellement des rapports de force au sein de l’instance dirigeante vieillissante. D'ailleurs, comme par hasard elle en fait siennes en cette période de grand remue-ménage au MP, par lesquelles, elle essaye de jeter en infra liminaire la base de sa nouvelle conception à la visée politico électoraliste d'écartement d'autrui. Sauf qu’il serait difficile pour elle, de faire croire aux scrutateurs observateurs qu'elle ne veuille propager l'esprit communautariste, lequel est viscéralement rejeté des marocains. Voilà quelque chose qui la laisse sceptique, mais elle n’en dit toujours rien, tant le message est rudement codé et de haute voltige politique demandant une maîtrise et une assurance dans les éléments de réponse  Au fond, c'est astucieux de sa part de s’éviter la foudre des constitutionnalistes ! Ainsi, l’exiguïté de sa marge de manœuvre ne lui permet sans doute pas de donner plus de place à la prise de parole en réponse à ses détracteurs, sachant que la nouvelle constitution est explicite à cet égard, condamnant toute tentative d’ emmure ment ethno-culturel.

       Que ses détracteurs le veuillent ou non, elle est la vraie pacificatrice du mouvement populaire, ayant poussé Aherdane comme Laenser à déposer leurs haches de guerre. D’ailleurs, en ce moment là ils connaissaient trop ses machineries en sourdine conjuguées à celles tapageuses des composantes de la mouvance sous son emprise, cachant un nid de crabes pour oser la contrarier, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. A cet effet elle était parvenue à leur donner une nouvelle raison de coexister ensemble, pour pouvoir survivre politiquement au-delà de l’absurdité des chamailleries provoquées du temps de feu Basri. Néanmoins, elle en avait récolté gateusement la primeur, de quoi elle avait rassuré davantage son transitaire transfuge qui fut écarté du PAM, et qu'elle avait réussi à investir en tête de liste aux élections du 25 Novemre 2011, sur un conseil d’une Shaquie, malgré le tohu-bohu provoqué au sein du MP à Khénifra.

       Parce qu'elle se savait en perte de vitesse, ne pouvant décrocher ce poste ni pour elle ni  pour aucun de ses proches même consanguins. Il ne lui restait donc que de se plier en quatre devant les habitants d’Ait Ishaq et Ouaoumana, les suppliant, ne sachant même pas l’existence d’une haine électoraliste entre Ichaqquirnes et Shaquis que d’ailleurs avait expliqué fort bien l’enfant adoptif du pays Mohamed Haddou Echeguer dans son mémoire des années soixante du siècle passé. Comme ça en votant massivement chacune des tribus pour son rejeton sans tenir compte de sa couleur politique, elles ont raflé deux postes sur trois un MP l’autre PPS. A cet effet, au delà de se montrer au sein du bureau politique comme visionnaire rapportant un siège difficile à conquérir, elle devait les remercier d’avoir consenti à lui tendre cette perche pour sauver son parti d’une déconvenue annoncée.

       En ce temps de dialogue de plus en plus violent entre les postulants à la présidence du parti, et qu'au demeurant tous tombent sous l'effet de la revendication de la jeunesse MP du 20 Février, elle a aussitôt planté son bâton dans l’attente d’y voir plus clair. C'est d'ailleurs sa marque de fabrique comme ce qu'elle avait déjà fait pour celui qu’elle aimerait soutenir en l’occurrence son proche protégé, qu’auparavant elle l’avait fait hérité d'un secrétariat d'Etat aux affaires étrangères ne faisant que du tourisme diplomatique usant de son savoir linguistique dans le gouvernement sortant. Et ensuite, ministre de la jeunesse et sport dans le gouvernement Benkirane, parce que Laenser ayant vu que sa candidature ait été refusée avait trop insisté pour sa reconduction. Cependant, elle espère le parachuter à la tête du MP livré actuellement aux bourdonnements d'oreilles, vu le charivari d’une douzaine de députés sur un total de vingt trois, ayant fait le printemps de leurs âmes n’acceptant plus ce jeu préétabli comme un déterminisme divin. Voulant imposer, soit le Gueulard Abdelkader Tatou toujours à la recherche d'une revanche, soit le tamponneur Moubdie trop benkiranié qui s'est vu aussi cautionné par elle pour la ministérialité, pour se montrer eux aussi révolutionnaires changeant la méthode du fait accompli. 
       Même à un moment donné allant jusqu’au murmures de changement de ministres comme chez les istiqlaliens, augurant d’une vraie descente aux enfers pour le gouvernement Benkirane I. Sauf qu’une surprise générale pourrait tous les attendre, s’il arrive que Laenser ne postulasse plus parce qu'après le forceps de la naissance du gouvernement Benkirane II, il a perdu la Kalaa de l’intérieur pour le demi-poste que gérait Nabil Benabdellah. Donc c'est vrai qu'en pleine préparation du conseil national du parti beaucoup d’autres voix ne se taisant plus, espérant investir un autre visage tel le poids lourd au nom de Hassan Abouayoub ayant un pedigree étoffé plus au diapason  des conduites dans l’ombre et la pénombre. Et dont l'histoire nous en dira davantage vu qu’il passe mieux en surface comme en immersion dans la houle des réseaux sociaux, notamment facebookarde de la jeunesse MP.

       Ce n’est nullement une délation où inconsidération que de relater une vérité politique de l’état d’âme qui la dirige, et qui s'est grandiosement manifestée dans les tractations à propos de la formation du gouvernement Benkirane I et meme la deuxième pouture ayant insisté sur la ministérialité de l'une de ses grandes amies en l'occurrence. N'était-elle pas la seule à avoir parlé à voix haute pour dénoncer le fait que le MP s'est vu contraint de rejoindre le G8 malgré lui au lendemain des élections anticipées du 25 Novembre 2011? Et dont après elle s’en est mordue les doigts d’avoir eu cette profusion de langage, sachant après, que tout était en place et qu’elle n’y est pour rien dans cette direction agitée. Peut-être tenait-elle à montrer l'incroyable facilité avec laquelle les G-Huitards avaient accepté leurs positionnements, jusqu'aux pires auto-flagellations pour certains et auto-satisfactions pour d'autres. Mais j’en doute fort bien, parce que ce raisonnement dépasse les filouteries politiciennes de bas de gamme qu’elle maîtrise assez bien.

       L’atmosphère de kermesse qui règne actuellement au MP en attendant le grand  spectacle que le nouveau postulant au ministère de l’intérieur prépare pour 2015, ne la rassure pas outre mesure. Parce que, nombreux sont les conteurs rythmant la vie politique intérieure et extérieure du parti par des récits relevant des charmeurs de serpents comme à Djamaa El Fna, que par ailleurs était visible dans les prestations télévisées de Laenser après son débarquement du ministère. 

       N'est-ce pas ce qui risque de la faire balancer avec d’autres amis pensionnaires privilégiés des instances du parti, en dehors de l’arène jusqu’à se mettre à brasser son avenir seulement avec de l’air tempestif de la branche mpéiste du M20F, en plus avec  accusé de réception de la peur de leur vindicte. Oui le MP, comme les autres partis n’ayant pas encore fait virer leur cuti pour la démocratie interne, risquent primo les soupirs agacés des serviles ne se voyant plus  avantagés de leur servitude et secundo l’agitation des insatisfaits du travail effectué par les chefs porteurs de chimères et faux espoirs.   


1 commentaire:

  1. ça c'est de la narration histpriquement millimétrique, peut être il faut un article sur sa fille la z amarhroq

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