mardi 2 octobre 2012

BENATIQ ABDELKRIM, L’EX USFPEISTE QUI S’EST JURE L'ÉCUME DANS SES LÈVRES D’AVOIR SON PARTI.



 A CE TITRE IL A FAIT DE SON MIEUX, MAIS SES PIEDS NUS COMME AU MOMENT DE SA RUÉE A FRONT RETOURNÉ  SE SONT ENTREMÊLÉS DANS LES CREVASSES DES SENTIERS POLITIQUES INTENTIONNELLEMENT SEMI-ÉCLAIRÉS, VOLONTAIREMENT MAL BALISÉS COMME AU G8.

D’AILLEURS, COMPRENDRA QUI VOUDRA C’EST EN COURANT, POUSSÉ  PAR UNE MAIN DIVINE MAIS NERVEUSE, QU’IL COGNA SA TÊTE INCONSCIEMMENT CONTRE SON PROPRE DÉDOUBLEMENT,  NE SACHANT QUOI FAIRE POUR FRANCHIR LES DERNIERS MÈTRES QUI LUI RESTAIENT A ACCOMPLIR POUR Y ARRIVER.

AINSI EN S'OBSTINANT, DE PAR CE PAS INCERTAIN SON RÊVE RISQUERAIT L’ÉCROULEMENT. TOUT SIMPLEMENT COMME UN CHÂTEAU DE CARTES S’IL NE SE RESSAISI PAS, CAR NE LUI RESTANT ALORS NUL CHOIX QUE DE RÉINTÉGRER LE BERCAIL USFP EN CE PRÉSENT PROPICE POUR LUI APRÈS L' ARRIVÉE DE LACHGAR.

IL EST VRAI QU’EN DOUCE SON REGARD INTÉGRÉ A SA COLÈRE S’ENFLAMME EN DIRECTION DE QUELQUES CONTRADICTEURS D’ALORS, PAR AILLEURS L’AYANT POUSSÉ  AUPARAVANT HORS ARÈNE. MAIS LUI DICTANT MÊME EN SE RATTRAPANT AUJOURD'HUI, LA FAÇON ET LA CONDUITE A PRENDRE POUR L’Y REJOINDRE ÉVENTUELLEMENT. DE CE FAIT CETTE APPROCHE S'EST VUE INTÉRIORISER POSITIVEMENT PAR CERTAINS, ET DONC S'ÉLARGIR A D'AUTRES COMPOSANTES DE GAUCHE.

Mais qui est-il BENATIQ  Abdelkrim ?


       Homme politique capricieusement de gauche et syndicaliste CDTiste chevronné, n’ouvrant la bouche que pour poser une nouvelle question toujours en rapport avec l’ordre du jour. En ce sens, il fut opportunément secrétaire d'Etat des PME-PMI en deuxième alternance, comptant en faire une belle revanche sur ses détracteurs. Qu’actuellement ils ne font que jaser leurs mines défaites, se révélant plein d’intérêt pour lui en voyant l’incompétence pure se faire valoir dans ce département vu l’obtention de 2,3% de croissance loin des annonces saccadées 8%, 6% et 4,8% d’auparavant.

       D’autant plus qu'à son commencement à la jeunesse de l'USFP il constituait déjà une tendance de propositions incroyablement pertinentes, ce qui présageait de son  rebondissement. Malgré ce qu’en pensaient certains faux amis au parti, le qualifiant, de lièvre terminant la course, où plutôt, chauffeur de salle de congrès politique en levée de rideau. Étonnant raisonnement qui manquait de rigueur et de clairvoyance de leur part, parce qu’il ne se fiait pas à leur amitié d’apparence prévoyant même leurs médisances. Qu’au demeurant lui avait ensuite prodiguées son épanouissement, brûlant d’impatience d’avoir un parti rien que pour lui, et donc de sa propre destinée sans en calculer les conséquences sur le terrain.


       Ce modèle d’éveil de sa volonté de réussir cette posture-métamorphose, est devenu assurément source de son tâtonnement d’avant les élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011. Allant jusqu’à l’éphémère et inattendue participation au G8 en tant que chef de  nouveau parti celui des travaillistes, même en s’essayant de se maîtriser tant bien que mal sans s’étouffer. Ce qui lui cause actuellement plus d'animosité, que sa vulnérabilité au moment de son agitation à front retourné, lors de sa ruée revendicative à pieds nus à la limite soupçonnable. Dont justement après, il se la répète  mentalement, parfois avec sourire en se calant le visage entre les mains pour être certain de ne plus l’oublier. En effet sa détermination a connu d'autres épreuves toutes affrontées par la force de sa réflexion et résistance.


       Car l'homme se projetait par avance dans l'avenir alternatif par sa démarche croyant pouvoir surmonter les risques de cette rêverie.  Contrairement, à celle vécue jusqu'au boutisme d'alors par Chabat au sein du PI et qui s’était avérée payante. Et ce, voyant Chabat presque en direct comme tout le monde en l'occurrence, entamant un fantastique revirement d'intégration, de remodelage et d'entretien des rapports dynamiques avec la nouvelle classe politique. Surtout avec le PJD qu’il désignait par moment avec espièglerie non loin de lui sur bien de sujets, une sorte d'essai d'endormissement de Benkirane. 

Sauf que pour les observateurs avertis connaissant son déterminisme, cela se faisait rien que pour continuer à l’embaumer de sa prestance coutumière. Alors qu’en vérité il a changé de lunette de vision vis-à-vis du PAM même avant son élection, le voyant désormais plus proximal qu’il ne l’était en 2007 d’après ses propres dires sur Midi1TV. Ce qui conséquemment annonça des lendemains pas seulement hypothétiques, mais voire, désenchantés pour Benkirane et ses suiveurs qui voient de partout s’ériger face à eux leurs portraits incrustés du mot désormais célèbre DÉGAGE. D'autant plus n’ayant plus de garanties solides pour une continuité gouvernementale, il se lance dans un langage initiatique de propagation de la peur du lendemain notamment après l'étalage de noirceur de l'économie du pays par Nizar Baraka en comité restreint des chefs de la coalition gouvernementale.  


       Mais, en poussant l’observation concernant Benatiq, c’est d’avantage d’un homme transformé qu’il s’agit, voyant l'enfumage l'écumage le badigeonage des uns par rapport aux autres se dérouler devant lui. Et dont la germination induite multi potentielle de cette ère nouvelle lui a merveilleusement  profité comme au début de sa ministérialité donnant une redoutable impression de puissance de raisonnement. Surtout envers le pouvoir algérien l’exhortant de s’assumer et reconnaître la grandeur de la proposition marocaine pour résoudre définitivement cette affaire du Sahara marocain. 

       De fait, il s’est trouvé au cœur de la nouvelle pensée de gauche, ayant le souci de divorcer avec le monde des privilèges des caciques, et côtoyer celui des droits et devoirs envers la nation de tout un chacun. Au point qu’il ait été surnommé le spéléologue politique de l’impossible, tel un obstiné à la recherche du contact permanent des pensées nouvelles,  des différents  courants des partis comme  aussi de  la société civile. Couronnant même ce creusage non moins intellectuel, en témoignant également un grand intérêt aux révoltes du printemps amazigho-arabe, où, tout semblait se dérouler comme un martèlement accablant jusqu’à l’imitation vis-à-vis des dirigeants déchus. Notamment au moment paroxystique des marches revendicatives paisibles qu’on voyait tous les jours  sur  les  écrans  et  Internet, servant à  les supplicier pour leurs péchés envers leurs peuples respectifs. Parce que dans ces conflits les morts qui se solubilisaient, comme malheureusement encore en Syrie sous l’ordonnancement de ce besoin de libération de la part des insurgés, ne se  justifient pas uniquement par les obligations de la démocratisation, mais aussi par le dépassement du seuil de la peur des populations. Et ce ne sont pas les déclarations de Walid Lamaalam à la tribune des nations unies qui changeront leur détermination à en finir avec ce régime sanguinaire envers son propre peuple.        


       Ce faisant, on ne peut vraiment pas dire que son exhibitionnisme oratoire fougueux, sur les plateaux de télévision d'avant les élections législatives anticipées de l’ère de la nouvelle constitution, ne l’eut pas fait passer  pour un réformateur déterminé, non seulement pour les siens mais aussi pour beaucoup de marocains. En effet, en plein souffle printanier marocain, la fuite en avant de certains partis lors de la compagne sur le référendum s’opposant automatiquement à la cristallisation des idées du mouvement 20 Février, l’a interpellé à quelques égards. Seul donc, il a  choisi ce positionnement plus par rejet de ces castes politiques que par tentation pour exprimer son égoïsme révolté. Pour lui, ce mouvement n’est pas né de la dernière pluie, mais par suite à l’accumulation de beaucoup de frustrations et détresses tissées de lourdeurs angoissantes, conséquences de corruption. En plus des cruautés administratives toujours inexplicables, qui continuent malheureusement à gangrener le tissu relationnel administrés-administration sous le gouvernement Benkirane n’arrivant pas à y faire face.


       En ce sens, son parti s’est fait rattraper depuis, par la polémique enclenchée par le positionnement du ministre Choubani ne se laissant pas émouvoir vis-à-vis de l’un des deux députés du parti travailliste, demandant à la justice d’enquêter d’intervenir et suivre son cours normal. Une preuve criante que les ministres pjdistes portent toujours en eux leur rancune des campagnes électorales  ne pouvant où ne voulant pas comprendre qu’ils sont aux affaires du pays. Par conséquent donc, c’est là l’incompréhension ! Ne sachant depuis leur arrivée au pouvoir, ce qu’ils peuvent faire en tenant compte des coalisés de ce qu’ils veulent appliquer de leurs promesses électorales quelque part fantasmatiques, vu les résultats obtenus après presque une année et demi d’exercice du pouvoir. Et dont Sa Majesté le Roi Mohamed VI les aurait déjà avertis de ce mauvais pas, si visiblement déconcertant voire risible, ne leur faisant grâce d’aucun détail en tant que des personnages représentant l’État chacun à son niveau. Pourtant l’idée est simple, il va falloir s’essayer à bien faire son devoir dans l’art souverain de la gestion des affaires de l’État. Évidemment en se rendant digne de la résponsabilité assumée et non en se laissant envahir de l'attachement fanatique de la fureur et la rage envers les détracteurs et opposants.


       Finalement on ne pourra plus dire dommage pour lui, de ne pouvoir réintégrer de suite l’USFP, en ces temps de reconversion interne du nouveau secrétaire général, sortant depuis de sa torpeur. Tançant Benkirane à mettre en place les dispositifs législatifs de la nouvelle constitution, et sortir le pays de ce sens non légaliste anticonstitutionnel dont il se trouve avec deux constitutions. Montrant par ailleurs à ses détracteurs qu’il n’a pas vraiment la tête à se reposer après le congrès du 14-15-16 Décembre 2012. 

C'est vrai que meme le secretaire général sortant de l'USFP en l'occurrence Radi, avait tenu lui aussi les mêmes propos à l'égard de Benkirane. Ce qui avait déconcerté  en ce temps là Bouabid flanqué de ses satellites au conseil national, et encore plus les postulants déjà en vue pour le secrétariat général du parti, en l’occurrence Chami Malki Fathallah Achaari et Lachgar pensant même étant d’accord sur le fond que c’est une diversion qu’ils ne sont plus prêts à avaler. Mais apparemment pas Chekrouni, qu’à l’évidence était entrain de creuser en douce à distance son sillon, dans l'espoir d'inaugurer une nouvelle lignée de chefs de partis revisitant sa carrière en étant la plus novatrice de tous. De par son pedigree et son originalité faisant penser à Martine AUBRY la socialiste française. Et de ce fait, faire révolutionnaire comme au PSU, en s’adjoignant bien sur à son entreprise la Chabiba ittihadia du M20F et  les jeunes loups restés dans les rangs sous l’influence youssoufiste, où, aussi à ses concurrents les plus proches. Malheureusement pour elle la levure n'a pas pris, et qu'après elle s'y est même vue vilipender par ses détracteurs à propos d'une gestion diplomatique limite.


       A cet effet, n’est-il pas opportun pour les chefs de petits partis de s’affranchir de l’orgueil conjugué à leur jalousie, et rejoindre le bercail chacun dans son alignement ? Et aider par le fait accompli à la réussite de la transformation de  l'essai de la démocratie en interne de leurs partis d’origine dans la nouvelle constitution. Leur assurant de faire comme le PI dans sa nouvelle posture structurelle acquise, et ce, depuis l’arrivée divinatoire de Chabat à la chefferie. Parce que même dans l’opposition, à ce jour, les pronostics sur le taux de réussite de ces petits partis, au processus électoral d'avenir proche, s’annoncent mitigés en plus de leur faible capacité de mobilisation et de couvrement de toutes les circonscriptions. De ce fait Benatiq, possiblement, s’en acquérirait le cas échéant d’un poste de responsabilité sous le nouveau secrétaire général de l’USFP, sans refaire son méa-culpa juste en dépassant l’incompatibilité d’humeur d’avant. Mais voilà qu'on ne dira plus qui vivra verra le concernant, vu qu'il a fait ce pas décisif !

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