mercredi 17 octobre 2012

BENABDALLAH NABIL, LE POLITIQUE TOUJOURS DOUCHANT DE SA JOIE LES DIVERSES IDÉES FOISONNANT DANS LA FORTERESSE DU PPS.



ET C’EST BIEN ÇA QUI L’ÉPOUVANTE SENTANT LE BESOIN PRESSANT DE RÉSISTER AU DÉCOURAGEMENT SE GLISSANT DANS L’INCONSCIENT DE SES DÉTRACTEURS SURTOUT CEUX QUI LE HAÏSSENT.

AINSI, C’EST AVEC PLUS D’ESPIÈGLERIE QUE DE DOUCEUR QU’IL ESSAYE DE LES REMETTRE SUR LES RAILS DU PARTI, SACHANT LA DANGEROSITÉ DE LEURS ÉPINES CRUELLES CACHÉES DANS LEURS PAROLES ENVELOPPÉES DE MIEL.

VRAIMENT IL N’EST PLUS L’HOMME DE L’EXPRESSION MOLLE, SE FAISANT DÉSORMAIS PORTEUR D’UN DISCOURS COMME L’ÉPÉE A DOUBLE TRANCHANT, TRAÇANT SON CHEMIN POLITIQUE POUR EVITER LE REMAKE DE L’OUBLI QU’IL A ENDURE AUPARAVANT.

AU MOMENT DES TRACTATIONS POUR RÉINTÉGRER LA COALITION BENKIRANE, IL AURAIT FALLU UNE INSURRECTION DANS LES RANGS DU PPS POUR VENIR A BOUT DE SON DÉSIR D’Y PARTICIPER. D’AILLEURS NUL MIEUX QUE LUI NE POUVAIT SE VANTER D’AVOIR RÉUSSI A METTRE LE PARTI DANS LE GIRON DES ENNEMIS D’HIER POUR ENSUITE S’EN GLORIFIER.

MAIS ATTENTION CETTE JOIE DU TRIOMPHE RISQUE DE LE FAIRE GLISSER A GENOUX DANS LA TURBIDITÉ PROVOQUÉE PAR L’ELECTION DE CHABAT, AYANT CHAUSSE DES LUNETTES DE PROXIMITÉ POUR UN AUTRE CONGLOMÉRAT  QUI A LE VENT EN POUPE EN CE TEMPS PRÉSENT.

Mais qui est-il BENABDALLAH Nabil pour s’y etre essayé de rejoindre la rive du PJD ?

       Ex ministre de la communication, de sorte qu'avec lui le langage politique était allé aussi loin dans l'échange, usant de logorrhées discourantes en cherchant à inventer son style. Néanmoins, c’est après que sa cote de conduite ait été oscillatoire, qu’il s’était allégé dans le temps le plus court de toutes les peurs compilées dans son arc cerveau par suite à sa déconfiture diplomatique romaine. Pareillement, après sa prise en main du PPS, il avait su donner à sa réconciliation avec son  camarade et successeur au poste ministériel, sur le projet de loi de la presse resté en suspens, une dimension temporellement politique, et n’activait plus les thématiques de son égoïsme latent d’avant. Aujourd'hui redevenu ministre de l'habitat et de la ville, s’ouvrant une fenêtre de liberté d’expression et transfigurant le temps politique. Ne se lassant pas, son cœur battant à la fois d’espoir et de crainte à propos des difficultés rencontrées sur le coté aménagement des périphéries des villes en matière sécuritaire. Qu’heureusement la société civile commence à se bouger prenant des initiatives en commun avec les responsables de la sécurité publique fleurant l’entente parfaite comme dernièrement à Casa Bab California endiguant l’atmosphère des champs de foires d’avant. Contrairement à d’autres villes encore à la traîne sur le plan de gestion de proximité et mauvaise gouvernance d’où ressort une énorme dissonance d’insécurité.

       Cependant, quand on remémore la période du déclenchement printanier arabe, alors que les chefs des grands partis toutes tendances confondues s’auto-flagellaient par le fouet du silence, se jetant même aux fractions du M20F pour qu’elles s’en amusent dans le magma de réflexions sur l’avenir constitutionnel du Maroc, il était le seul à avoir appelé clairement à une monarchie parlementaire avec beaucoup de mais. Cet appel avait convaincu que sa volonté n’était pas d’une autre essence que celle de la commission Mennouni. Et ce, en dehors de tout illuminisme où surréalisme puisant dans son ex déterminisme de la révolution d’Octobre,  dont certainement après avoir fait le Hadj, il s'en est éveillé purifier jusqu'à ce que ses doutes s'en soient levés.  C'est vrai que, dans ses propos les élans passionnés qui l’animaient, pouvaient troubler l’assimilation de ses interlocuteurs officiels. Au point que, par ses joutes verbales contre des journalistes à  l’émission  Hiwar du 03 Mai 2011, il voulait montrer qu’il n’était plus la petite main de la manipulation. Pour évocation, n’avait-il pas fait allusion entre autres que tous les votes depuis les législatives 2007 du processus électoral en faveur du PAM, n’étaient pas des désaveux à l’endroit des autres partis. Mais un objectif continuellement recherché non avouable de l’administration territoriale de l'époque et autres décideurs de l’ombre.

       Avec ce genre de déclaration, on croyait le voir rentrer en dissidence par le recouvrement de sa liberté de parler, en l’occurrence son esprit souverain. N’empêche qu’encore à Hiwar du 11 Octobre 2011  son récit itératif presque de détournement de parole pour éviter une sincère explication en tant que secrétaire général du PPS vis-à-vis du PJD par rapport à la Koutla, était truffé de non dits voire de contradictions. Pour autant, il ne pouvait paraître ce qu’il n’était pas par cette manière de propager sa propre vérité. Qu'au demeurant il l’avait démontré au lendemain du déferlement législatif pjdiste en s'y alliant sans condition. C'est ainsi qu'il est toujours  attendu sur ses positionnements par rapport au projet de la presse, et de l'édition de son collègue accordéoniste Lkhalfi passant par des alternatives de furie celles de fatigue jusqu'à l'exténuation. Et surtout sur les privations des libertés par des procès intentés ici et là à l’égard des journalistes. En plus du désespoir l'envahissant aussi, comme son camarade ministre par rapport au travail des filles et garçons mineurs chez les particuliers sans scrupule.

       Mais vraiment, pourquoi en plus il a montré, comme tous ses amis coalisés une défaillance à l'égard de la représentativité de la femme dans l’échiquier politique surtout dans la composition ministérielle ? Aussi, pourquoi la mesure inédite de publication du cadastre des transports par son collègue Rabbah ministre de l’équipement paraissait dérangeante pour lui, même si, elle est restée sans suite ? Pourtant, ne sont-elles pas une base du développement de l’exercice du pouvoir aux bénéfices  riches de conséquences pour la transparence en démocratie ? Au lieu d’éviter de réviser cet esprit anormal de résistance à l’échec, pour atténuer la responsabilité des appareils de partis. Car ce jugement massif inattendu de sa part, ne peut le dédouaner de l'ex alliance Koutla du gouvernement sortant. C’est vrai que jadis, tous ces partis nationaux ne possédaient pas comme actuellement des sanctuaires avec des niches organisationnelles réservées seulement aux dignitaires dirigeants, leurs progénitures et leurs proches protégés à la recherche seulement de maroquins confortables dans toutes les administrations et en toutes circonstances. Ce qu’en effet l'USFP a réussi à renier après sa déconfiture électorale, attendant une décantation consciente au neuvième congrès pour la chefferie du parti. Mais, déjà se libérant de ce creuset koutléen ou s’étaient longtemps fendues des contradictions idéologiques, risquant de la faire passer dans le mauvais conte de l’histoire. D’ailleurs actuellement le binôme restant s’en trouve ébranlé par la portée  de la fronde du mouvement 20 Février et par l’abondance de reproches acerbes lors des grands débats d’idées de la société civile à son égard, pouvant faire éclater la coalition notamment après l’arrivée de Chabat au secrétariat général du PI. Qu'en fait, la discussion sur le projet de loi de finance 2013, par la fronde des istiqlaliens en plus des susurrations des mpéistes en ont montré le risque d'une descente aux enfers du gouvernement.

       A priori c’est de cette ambiguïté que provient ce cynisme nostalgique de toujours recourir au chauvinisme incompris de l’ex Koutla, dont Chabat recommence à instillé les mêmes méssages. Cela était montré avec acuité lors de la ministérialité des candidats, et dont seule l'USFP semble s'affranchir pour le moment par son passage à l'opposition. On peut penser que ce qui importe dans le résidu Koutla restant, en ce temps présent après presque un an des élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011, est plus ce qu’il affirme que ce à quoi il se réfère. Vivement alors ce moment de dépasser ces pratiques  rétrospectives, par l’expressivité des espaces de la démocratie effective par l’alternance des urnes dans la nouvelle constitution, qu’extenso est fondée sur l’équilibre institutionnel où s’exprimeront volontarisme cohérence participation et déterminisme universaliste des droits et devoirs au sein de la société comme au niveau des partis.    

       Vouloir se partager un gâteau gouvernemental non mérité vu les résultats obtenus, ne risquerait-il pas à travers le temps politique d'être considéré une aumône? Qui pourrait devenir par suite au temps des réalités politiciennes un grain de sable grinçant. Tout le monde connait ces griseries plus ou moins diffuses qui se sont glissées dans les structures des partis du gouvernement, entravant le bonheur qui débordait peu auparavant. Le risque pour lui c'est qu'un jour en se réveillant, il se retrouverait encore une fois au portillon  de la salle des ambassadeurs en mal de repêchage. Et ce, même si sa joie actuelle débordante, témoigne qu'il n'est plus prêt d'abandonner sa fierté. Ce n'est pas pour le montrer du doigt, mais tous les démocrates attendent de lui vigilance et effort décuplés. Dans un département où son prédécesseur se plaisait à s'appuyer sur les chiffres, les taux et les comparaisons qu'il était le seul à comprendre avec quelques proches rabatteurs technophiles des résonances médiatiques où s’entassaient des hypocrisies de l’aura de ce ministère, qui a tout de même fait psitt une fois les choses se sont éclaircies. 

  A cet effet, il ne cesse de rappeler que c’est lui qui a mis les indicateurs de ce département au vert, évoquant la réalisation de nouveaux pôles urbains, le renforcement de l’action du ministère dans le monde rural, et surtout son apport infra-structurel dans la lutte contre l’insécurité en l’inscrivant de facto dans le cadre des objectifs à atteindre à l’horizon 2016 pour réduire de 50% le déficit en logement. Sauf qu’il est lui aussi poursuivi par la hantise des maisons et édifices religieux qui tombent à chaque averse.        

       Ne devrait-il pas faire mieux, par des décisions politiques du possible en éradiquant définitivement les bidonvilles parsemées partout sur le territoire national. Sans tomber dans cette recherche simpliste de résolution multi-régénérant d'Ahlams Annass d'accéder à la propriété moins chère? Alors qu’il y a toujours la défaillance de mobilisation des crédits dans ce secteur vu la crise financièro-bancaire. Même si on doit s’interroger sur l’engouement de quelques nationaux à acquérir des appartements ou autres pavillons en Espagne, pouvant obtenir des cartes de séjours apparemment grâce à leurs actifs. En ce sens, est-ce que le genre de villes vertes comme à Rhamna, ne pourrait-il les dissuader de rester avec leurs pécules dans leur pays le Maroc?

       En effet, c’est de bon augure depuis qu’il a mis en ligne de mire ces enseignements avec réalisme, de faire bouger d’avantage les financements par nécessité méthodologique d’intervention spécifiée de l’Etat, sans cultiver la tolérance sur les manquements aux cahiers des charges des promoteurs immobiliers, pour en éviter les perversions d’avant. Et dont Bank Al Maghrib a tiré la sonnette d'alarme sur cette boulimie non contrôlée de ces professionnels, interpellant les décideurs actuels à propos des étranges liens d'avant, de ne plus se dire les choses en catimini et veiller à bannir cette hégémonie du silence historiquement injuste envers les petites gens. Qui vivra, peut être verra cette sollicitation se réaliser!   

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