mardi 9 octobre 2012

TAOUFIQ AHMED, L’HOMME A LA JOIE EXALTANTE CROYANT S’ETRE ARRACHE A LA CRUAUTÉ DE SES DÉTRACTEURS.



  QUI A DIT QUE CET HOMME EST PRISONNIER DE SON ENCHANTEMENT DANS LA SIMPLICITÉ  LE LEVANT AU DESSUS DES NOMBREUX JALOUX QUI L’ENTOURENT ?

UN TEL ENCHANTEMENT NE SE PRÉPARE T-IL PAS DANS LE SILENCE ET LA SÉRÉNITÉ  LOIN DE TOUTE INDIFFÉRENCE OBSTINÉE VIS-A-VIS D’AUTRES OPINIONS POUVANT AVOIR RAISON DE SA PATIENCE ?

MAIS, POURRAIT-IL LAISSER CES JALOUX LE DÉVORER APRES L’AVOIR POUSSÉ  A SON TOUR VERS L’ERREUR DE SE CROIRE INDESTRUCTIBLE, ET POUR QUE SON AURA EN SOIT CONSUMÉE ? QUE NE FERAIT-IL PAS ALORS QUAND IL S’AGIT JUSTE DE SE REPRENDRE ET RETROUVER SA SEULE ET UNIQUE RAISON DE SON VRAI ACCOMPLISSEMENT ? SURTOUT EN TRAVAILLANT PRENANT SON COURAGE A SCRUTER D'AUTRES PRÉOCCUPATIONS RICHES EN DEFIS DIPLOMATIQUES CULTUELS EN TERRE AFRICAINE. QU'AU FINAL CONSOLIDERAIENT LA MARCHE DU ROI DU MAROC FACE AUX DIVERS MENSONGES VENANT D’ENTITÉS CULTIVANT ET NOURRISSANT LE TRANSFÈREMENT DU TERRORISME. 

EN ATTENDANT DANS SES NOMBREUSES OCCUPATIONS, NE PENSE-T-IL PAS S’INVESTIR DANS LA RECHERCHE DE SA CONSCIENCE PAISIBLE, SANS ESSAYER DE SE FAIRE VOIR A BREFS INTERVALLES UNIQUEMENT DE LA PROCESSION DES ADHÉRENTS AUX ZAOUÏAS? DONT ON EN VOIT LA MAÎTRISE AU SOMMET DE L'ETAT DU PERPÉTUEL RENOUVELLEMENT VOIRE RELANCE DU CHAMP SPIRITUEL ESSENTIEL DANS CE CONTEXTE PARTICULIER.  


Mais qui est-ce alors TAOUFIQ  Ahmed dans cette décantation de pensées ?

       Homme au savoir pédantesque réfléchissant sans cesse à ce qu'il dit. A certain égard exaltant dans l'étalage de ses récits, jusqu'à s'enfoncer sous les ombres des non dits. Parfois bravant les tabous et les censures au son de sa voix comme lors de ses deux dernières causeries inaugurales ramadaneennes, où il put se montrer au dessus de la mêlée en réponse à beaucoup de médisances à son endroit. Traitant, remuant les censures neuro-inconscientes accumulées des années durant et/où s’ensevelissaient les profiteurs sans scrupules et les opportunistes à tout bout de champ.

        Malgré cette renommée, il a plutôt rencontré providentiellement le métier de ministre des affaires islamiques et habous. Et dont il s'est fait reconduire induisant une érosion progressive avec d’autres, dans la position du PJD d’avant les législatives anticipées du 25 Novembre 2011. Alors même  qu’on lui reproche actuellement des accointances en subliminaire bandeau perforé sur les yeux et langue semi-avalée avec quelques pjdistes se lançant le long du bas coté de la spiritualité politicienne. Concernant les comportements  et attitudes des femmes du PAM les qualifiant tentantes vers la mécréance, sans se soucier des lignes rouges. Cependant, c’est incompréhensible qu’il les ait suivis machinalement dans cette atteinte des libertés individuelles, même, étant inclassable politiquement. Pourtant, ne perdant aucun effort de rappeler les constantes de la religiosité sereine responsable et unitaire au Maroc, qu’aujourd’hui comme hier seul le commandeur des croyants régie, dans le respect de la constitution (article 41). D’ailleurs son exhibinitionnisme aux portillons des Zaouïas  le fait passer pour un non réformateur pour les religieux zélés, mais aussi pour beaucoup de marocains avertis ayant peur de l’outrance des fatwas politiciennes. Alors qu’au contraire il aurait donné une nouvelle dynamique aux penseurs se voulant fédérateurs sur les questions de société, comme sur Toqqouss Al Beia pouvant aider à la transformation de l’essai de la nouvelle constitution. En effet, la majorité de ses fans prenant ces lieux paisibles jouxtant les tombeaux comme leurs pré carrés  se comportant avec une attitude presque hiératique jusqu’au limite de la contradiction, à la fois Boutchichiyines, Machichiyines, Darkaouiyines, Hamdouchiyines, Jilaliyines, Cherqaouiyines, Tijaniyines, Dilayines, Kadiriyines, Aissaouiynes,  Aaroussiyines et que sais-je encore !

       Dans ce contexte, de par cette porosité de sa tache on le conçoit traverser d'une confrérie à une autre avec facilité, même en essayant de leur faire croire à toutes que le formalisme éthique d'obédience n'est autre qu'une relation continue de fidélité verticale des adeptes sans plus. Par rapport aux différentes doctrines basales des cheikhs fondateurs, dont l’histoire du Maroc regorge entre soutien et trahison du pouvoir en place. Fquih Raissouni et Ilyas El Omari chacun dans son terrain de prédilection, ne lui avaient-ils pas par des joutes oratoires signifié leur réprobation comme un oponce, simplement pour incompatibilité d’humeur, vu que tout un chacun y trouve son compte ? Ne s'y étaient-ils pas sciemment investis dans cette approche, sachant qu’elle contient des petites aiguilles pouvant le piquer avidement ? Surtout qu’ils ont transporté le débat vers les réseaux sociaux, ce hangar des facebookars où certains entreposent consciemment leurs idées, alors que d’autres, zélés marqués de religiosité qui laisse à désirer surgissant avec une frénésie de haine dans les débats ne proférant que menaces à défaut de fatwas fondées. Sauf que, lui, à ce jour ne s'offusqua pas publiquement de ce ton acerbe, semblant en harmonie avec l'alchimie secrète de son intime, et de surcroît ne disposant pas de baguette magique pour attenter des procès à tout le monde.  Si bien que, même en franchissant les lignes de démarcation des non dits, ne se met-il pas simplement à les rouer de paraphrases qu'auparavant étaient justement pour maîtriser toute la culture de la différence entre Zaouïas ? Renvoyant ardemment le plein-écho jusqu’aux labyrinthes des partis et même se glissant dans les dédales des confréries pour déchiffrer leurs échanges de mots codés. Sans oublier de dénoncer subtilement toute extravagance des sens, et aussi les égarements dans les raisonnements s’emplissant parfois de relents acerbes dans lesquels se perdraient même « AL Jahabida fi Assiyassa », n’en parlons pas des novices en politique.

       Et c'est là ou réside le risque de confusion, la bonté par l’emphase uniquement n’a rien à faire ici, car en plus pour beaucoup d'adeptes se réunissant dans les recoins sombres des zaouïas, ils ne maîtrisent pas grand-chose de cette subtilité pour pouvoir faire face à la manipulation. Comme ça, son département continue à paraître substantiellement plus politisé sans l’avouer, depuis les postes avancés de la spiritualité ministérielle jusqu’au dernier des prédicateurs et muezzins. Sauf qu’ils ne sont pas tous exemplaires dans cet exercice, et aussi pas passionnés dans le dévouement, si ce n’est de faire l’apologie d’un islamisme regardant qui n’a pas lui aussi sa place au Maroc. Il n’y a qu’à voir la polémique provoquée à propos de l’album photos mettant en évidence des jeunes femmes en tenues légères dans la Medersa Ben Youssef à Marrakech, comme aussi les Miss belges à la mosquée Hassan II à Casa et à Al Quaraouine à Fès. Mais attention de s’endormir en entendant des phrases maladroites de prédication sans en prévenir les gestes, qui risqueraient de nous mettre tous en sanglots convulsifs. L’horreur de Djamaa El Fna à Marrakech est sûrement la porte basse d’un sabotage qui n’en exclut pas une mauvaise assimilation, conjuguée de contingences qu’implique l’inimitié que portent certains réseaux étrangers à la sérénité montrée de la marche du Maroc vers la modernité dans l'authenticité. En ce sens, heureusement, le ministère de l'intérieur par ses services compétents ne se sentant aucunement attendris, restant toujours mobilisés pour en faire face. Et ce, loin d'éprouver de lassitude où autre dérangement surtout vis à vis des apprentis terroristes ayant une malhonnêteté flagrante, parce que joignant des sentiments d'une curieuse élévation en charmant les petits esprits

      A quoi bon au moment de la compagne référendaire de la nouvelle constitution, imposer des directives de prêches du vendredi pour le oui le jour même du vote méprisant ses propres contradictions. Alors que même aujourd’hui les turbulences du mouvement 20 Février ne sont pas écartées, décelant dans cette attitude tant d’accablement et dont la jeunesse nonniste s’en sent encore toute décontenancée. Même si, à l’évidence, l'observateur politique a pu comprendre que ce n'était de bonne foi, parce qu'il avait noté le coté hasardeux de cette approche tournée seulement vers la jointure de l'utile à l'agréable le concernant. Vraiment cette tache ne pouvait s'exécuter en plein bouillonnement printanier marocain, où toutes les décisions étaient, et restent encore en ce moment scrutées avec un réel intéressement. Mais la réponse à ses questionnements était par la suite arrivée le 25 Novembre 2011, tandis qu'il remâchait son  humilité  sans  rien dire ni faire face à la zone d’ombre qu’il s’était lui-même dessinée  Ainsi n’avait-il pas acquis trop chèrement sa nouvelle sérénité en allégeant allègrement son ego, même sachant que c’a pesé dans la suite de son destin ministériel par sa reconduction ?

       En revanche, il ne lui reste qu'à continuer à s'accomplir dans le dépassement du qualificatif d'homme entre lumière de la grande religiosité du mois de ramadan et hécatombe des mosquées qui tombent. Un souci qui le préoccupe constamment afin d’enrayer ce risque d’écroulement des édifices religieux de valeurs historiques à chaque averse. Preuve en est sa détermination partout au royaume de rendre au champ religieux son salut, à travers lequel filtrerait la gloire de l'ensoleillement d'antan, à l'exemple de Meknes Fes Casa et surtout Tétouan revu et corrigé entre authenticité et modernité. Oui sa présence à coté du socialiste Manuel Valls ministre de l’intérieur et des cultes, aux inaugurations d’abord de la mosquée Mohamed VI à Sainte-Etienne, puis à la plus grande battie à Strasbourg en France a mis de l’ordre dans ces bastions de l’islam de France comme le préconisait l’ex président Sarkozy. Ne lui reste qu’à pousser à la concrétisation du veux du Maroc d’en construire une à Washington, malgré les contraintes et restrictions budgétaires actuelles. Peut être en ouvrant une conscription financière volontaire mais surtout transparente, parce que les marocains sont encore traumatisés par le fameux compte 111 d’un temps pas très lointain.

       Désormais, il sait par intuition que les épreuves dans cette fonction sont pénibles, parce qu’il les porte jusqu’à la racine de son dévouement et de sa dignité. Mais ses batailles aussi, c’est d'éviter les catastrophes des préparatifs d’Al Hajj dont on entend les couacs à chaque moussem, et aussi de ne pas exciter la colère des oulémas et les professeurs de l'enseignement traditionnel, en leur trouvant des solutions adéquates à leurs statuts respectifs. Car, à l'exception de quelques uns, ils croient qu'ils ne sont bons qu'à faire propagation d'encens lors des cérémonies, se sentant excessivement soumis à une marque d'angoisse sur leur statut. Finalement, en ce moment où tout le monde parle de lutte contre l’économie de rente, il ne lui reste qu’à publier la richesse matérielle et immatérielle de son ministère. Dont apparemment il se garde d’évoquer quelques retombées médiatiques, dues peut être à l’instrumentalisation de ses détracteurs. Comme ça, il fera lui aussi le buz, à l’instar de ses autres collègues au gouvernement dont on craint que leur alerte ne les ait que trop affaiblis. Parce que, ils avaient donné l’ordre de procéder à la publication des listes, ayant l’air pressé sans répondre à ce jour aux vrais questionnements des marocains. De fait, les porteurs d’arcs et de flèches pour le piquer, se trouveraient tétanisés devant lui, même si, ça lui déplaît de paraître ainsi pensant que c’est cruel de les exciter parce genre de posture hautaine. A l’exemple de ce qu’avait fait le jeune ministre El Guerrouj ayant publié les montants des hauts salaires dans la fonction publique sans mentionner les primes et autres avantages en nature, vrais foyers de la rente et privilèges. N’est-ce pas que c’est décevant de paraître un inique solennel ?    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire