samedi 13 octobre 2012

BIADILLAH MOHAMED CHEIKH, LE POLITIQUE DONT LE BESOIN D’ENDURANCE L’A TOUJOURS MIS D’APLOMB.

N’EST-CE PAS QU’AVEC SON HUMBLE FAÇONNÉ DES ANNÉES DURANT, IL NE SEMBLE AUCUNEMENT PORTER DE STIGMATES, CONTRAIREMENT A SON PROPRE FRÈRE QUI A TROP TARDÉ POUR REJOINDRE LA MÈRE PATRIE.

DE TOUTE SA PASSION POUR SON PAYS LE MAROC, SACHANT AU FOND DE LUI QUE SES PROMESSES SE PROJETTERAIENT DANS LE FUTUR. ET, QU'EN PLUS C'EST ÉVIDENT, CETTE DÉCHIRURE FAMILIALE LAISSE DÉSORMAIS ENTREVOIR LA FAILLE QU’IL VA FALLOIR COLMATER A TOUT PRIX EN METTANT A EXÉCUTION LA RÉGIONALISATION AVANCÉE.

D’AUTANT PLUS QUE, DE SON PARTI LE PAM, IL NE CESSE DE SOUTENIR CES MAROCAINS DÉTENUS CONTRE LEUR GRÉ DANS DES CONDITIONS INHUMAINES AU VU ET AU SU DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE. QU’HEUREUSEMENT ELLE COMMENCE A VOIR PLUS CLAIRE ET SE RENDRE A L’ÉVIDENCE VU QUE LE MIRAGE MENSONGER DU POLISARIO S’ETAIT LEVÉ APRES LA MORT DE KADHAFI. 

C’EST COMME ÇA QU’INSTINCTIVEMENT IL POSE LES QUESTIONS QUI INTERPELLENT, SURTOUT SUR CE QU’IL SAIT A PROPOS DE L’ INQUIÉTUDE QUE VIVENT LES CADRES SAHRAOUIS EN ÉBULLITION INSURRECTIONNELLE DANS LES CAMPS DE LA HONTE A RABOUNI TINDOUF ET AILLEURS.

IL EST VRAI QUE SON EXPRESSION FEUTRÉE TRANSFORME SON INTIME CONVICTION EN DOUBLE EXCLAMATION ! POUR LES UNS, MALGRÉ LE CLIMAT DE SUSPICION ENTRE EUX, LEUR COURAGE NE FAIBLIT PAS POUR EN DÉCOUDRE AVEC LES MERCENAIRES SURVEILLANTS QUI LES ÉPIENT  ALORS QUE POUR LES AUTRES NE CESSANT D’ACCENTUER L’HÉMORRAGIE AU SEIN DES CAMPS, SE SENTANT TOUJOURS PRÊTS A EN PROGRAMMER PLUS DE DÉFECTIONS.

Qui est-il BIADILLAH Mohamed Cheikh, cet homme politiquement parlant seulement loin du tissage tribal sahraoui ?

       L’homme médecin assumant son destin, s'inspirant de son savoir médical du tractus digestif pour aiguiser son appétit politique. On dit de lui le politique de l'effort minimum mais juste, ce qui est évidemment insupportable pour lui. Il n'y a qu'à voir le déroulement presque péristaltique  de sa digestion des postes officiels, passant  d'abord en tant  que missionnaire marocain à l'ONU vers le gouvernorat puis le ministère de la santé. Et ce depuis sa rigolote escapade de ses premières années au Polisario, et sa reconversion  jusqu'à sa galopade du PAM. Qu'au demeurant avait fait au début ripaille dans le saladier politique du moment, aboutissant par la suite à la présidence de la chambre des conseillers confirmant ainsi coté hyperactif mais versatile. Parce qu'entre-temps il avait été parachuté au RNI, et dont l'essai de remembrement avait fait psitt, gardant un goût d'inachevé en n'arrivant pas à changer l'ambiguïté des règles pré-établies par ceux qu’il surnommait  mendiantes dans le parti. Ainsi aujourd’hui, contre les manipulés parmi les siens, il vit sereinement son épanouissement dont on dit qu’il le conduirait incessamment à un autre accomplissement, celui de représentant permanent du Maroc à l’ONU.

        A cet égard, du titre de remplaçant qu'il était brièvement resté dans l'arène politique partisane, il s'est  vu stabiliser en tant que président du PAM à la place de Benaddi en 2009 après son intégration du MTD et la proclamation de la naissance officielle du parti. Mais suite à cette gloutonnerie d'ogre de l'échelle socio politique, qui fut par ailleurs accélérée par le calendrier des positionnements des partis face aux événements de l'époque, ses nombreux détracteurs en interne comme en externe du parti l'avaient réduit au statut de transitaire, le qualifiant même d'évanescent muet. C'est ainsi que certains observateurs s'étaient posés la question, allait-il continuer à fleurir de la sorte et résister aux cycles du temps politique? Ce qu'apparemment il ne put faire, se voyant contraint de céder démocratiquement le poste à un technocrate du MTD, en l'occurrence Mustapha Bakouri devenu lui aussi pamiste par la force centrifuge exercée sur tout ce beau monde au sein du PAM.

       Cette fois, comme à l’accoutumée il ne répondit pas accusant le coup simplement. Mais ses interrogations en intime correspondaient trop à ses angoisses cruellement ressenties au moment du printemps devenu temps arabe. Dont tous les protagonistes du champ politique marocain en avaient subi l’écho, de surcroît relayé par les revendications du mouvement 20 Février. Par conséquent, lui savait, qu'à tous c'était  difficile dans les heures des tensions paroxystiques à avancer vers une voie de convergence, entre extrémistes, laïcs diversifiés et religieux multiformes par rapport à la position discrète de l'Etat. Et c'est ainsi, que le discours royal du 9 Mars 2011 par sa solennité et son contenu programme,  avait décuplé les espoirs des marocains de ne pas sombrer dans l'abîme et d'y entamer courageusement les réformes constitutionnelles. Faisant battre de joie leurs cœurs en essayant de faire taire les incertitudes comme sous d'autres cieux. Une révolution dans les révolutions arabes par le made in Morrocco, avec une temporalité évolutive mais consciente de l'Etat, dont, des receleurs de l’angoisse en interne comme en externe de la muraille gouvernementale ne ce sont pas encore accoutumés, ne vendant que des paroles creuses sans effets réels. A savoir les élucubrations de certains s'efforçant de prendre les devants par l'ambiguïté du raisonnement, en lançant à eux- même des sujets de conversation non pondérés voire porteurs de sournoiseries. Et ce malgré qu'ils voient  l'histoire du Royaume continuer à s'écrire devant eux, loin des psychorégidités montrées partout ailleurs.  Si bien que Sa Majesté, en s’adressant aux parlementaires le 12 Octobre 2012 à l’occasion de l’ouverture de la neuvième législature, les exhortant à se pencher avec abnégation et responsabilité  à poursuivre leur mission d’évaluation de politique publique et d’en assurer les bons résultats.

       C’est ainsi, et pour mémoire le concernant à l'aune des élections législatives anticipées, une bouffée de colère l'envahit entrevoyant couver le spectre d'un nouveau genre de propagation usant d'ambivalence méticuleusement pensée dans l’intolérance à l'égard du nouveau arrivé. Que des pamistes ahuris qualifiaient  d’escroquerie  politique  se voulant  de bienfaisance  économico sociale anti-PAM. Alors même que les entraves omniprésentes dans beaucoup de dossiers encore dans les tiroirs  relevaient de pratiques de verrouillage des gouvernements successifs n'avantageant en plus que les leurs. Et dont les parlementaires par l’exigence qu’impose le chantier de démocratisation entamée  sont tancés à dépasser les pratiques révolues en activant leurs prérogatives des commissions d’enquêtes sans partie pris. Mais voilà qu’en se référant aux résultats, ils n'étaient pas profitables à son parti, le poussant à se cantonner dans une expression de dédain l'amenant d'emblée à l'opposition avec le RNI l'USFP et l'UC. Malgré l'essai de ramassage et ratissage du PJD, au sein de la Koutla et du G8 fraîchement crée juste avant les élections mais sans résultat.   

       A dire vrai, il y'avait de sa part d'un coté une vision d'en découdre avec les balivernes plus ou moins justifiées concernant le parti. Parce qu'il sentit qu'entre pamisto-sceptiques light ou hard concernant l'ambition du parti, ce fut cette exception d'ouverture sur tout le monde avalisée volontairement qui avait fait tanguer le bateau PAM. Pour lui, il y eut un calcul domestique de politique intérieure incompréhensible, à propos de ce raisonnement résolument à double tranchant. Ce qui l'avait poussé à procéder à la cure d'amaigrissement en éjectant les opportunistes, les transfuges en quête de nouvelle virginité politique. Et aussi des mastodontes richissimes s'élançant délibérément sur le chemin de l'impunité, qu'heureusement la nouvelle constitution a définitivement déclassé. Du coup, il a participé aux élections du 25 Novembre 2011 par une équipe de néophytes à plus de 80%, et dont il s'en était sorti honorablement. Si on tient compte, du fait du constat et aux dires des observateurs nationaux indépendants, par comparaison à d'autres partis même ceux sortant de l'expérience gouvernementale.

       Le dernier conseil national du PAM a réitéré ce positionnement, par une réponse claire, ne se livrant plus aux soins dévotieux des inspirateurs du projet en élisant un nouveau en tant que chef du parti. D'ailleurs El Himma ne souhaite sans doute pas revenir en arrière, sinon à quoi servirait son nouveau costume de conseiller de Sa Majesté pour sa compétence et son niveau d'intégrité correct, largement enviable par nombreux politiques et de tout bord. Désormais, pour son successeur il ne lui reste qu'à dynamiser le parti pour une opposition loin de tout jeu théâtral au sein de l'hémicycle. Et ce, pour dépasser sans atermoiement les antagonismes du champ politique ne créant que du flou, dont la conséquence première c’est la désertion de la population par l’abstention, mais ne reculant plus pour se positionner contre toute dérive quelqu’en soit la nature. Ce qu’ont montré les élections législatives partielles du moment avec un taux de participation n’égalant même pas 20%, et dont se targue à outrance le PJD ayant remporté 3 sièges sur 4 risquant de n’apporter aucunement de plus-value à la mission parlementaire.

       A ce propos, peut-on dire où pas que le PAM a insufflé une dynamique d’adhésion aux partis comme le prétend Biadillah ? Pour le moment au vu de ce résultat, elle n'avance pas au bon rythme, par l’absence de mécanismes adéquats favorisants la bonne communication pour relever les défis du futur. Parce que, depuis l’alternance par les urnes, Benkirane a engagé la coalition dans le chemin de l’inconnu par l’emphase et la langue de bois, et que même madame la ministre des affaires sociales et de la famille pourtant de la nouvelle vague, s’en est gargarisée le gosier de ces refrains stériles dans l’émission MOUBACHARA MAAKOUM. Faisant celle ne sachant rien de l’ère nouvelle, au Maghreb en Egypte et ailleurs, dévisageant avec malice déconcertante les invités à même de se reculer dans le rire, parfois sournois voire féroce qui donna la pleine mesure de sa haine aux femmes libérées du joug islamiste. Quel dommage ! Est-ce là sa façon de  voir les choses, alors que le constat de surchauffe due au divers frottements avec la société civile sur la régression des droits des femmes via la réalité de gestion des affaires de l’Etat, est si criard ? Ne pourrait-on pas en relisant le discours royal au parlement, en déduire chacun selon sa capacité d’intégration des messages délivrés, une insatisfaction de non contribution du gouvernement à promouvoir le modèle singulier du Maroc pour la démocratie ? En tout cas, le mot gouvernement n’apparaît que deux fois dans l’ombre de l’action de contrôle des deux chambres du parlement chacune dans son rôle institutionnel sur lui.

       De fait, lui Biadillah dominant le murmure du haut de son perchoir, connaissant ce qui se dit en OFF sur cette coalition, il sait qu’il n’y a pas eu de miracle. Ayant assisté comme tout les marocains à la leçon de démocratie benkirannéenne dans une transe à transpiration profuse en deuxième chambre chez les conseillers. Et, même si, madame Hakaoui révère son patron à propos des Aafarits et autres Crocodiles qui d’après elle, s’ébranlent tirant tous à boulets rouges sur lui, comme des serviteurs sous les fouets ne reconnaissant pas qu’il ait réalisé la moindre promesse électorale. Elle disait d’ailleurs dans la sus-mentionnée émission qu’il ne faut pas se presser, se mettant à front retourné dans la comparaison avec le passé. Martelant de toute sa ferveur que ce gouvernement y avait trouvé une pléthore de difficultés semées délibérément sur son chemin sans mentionner aucun parti. A cet égard, c’est avec amertume que les observateurs de la chose politique l’ont aussi vu, n’évoquant les jeunesses du M20F qu’en vagues souvenirs, alors qu’elle profite de leur sueur printanière dans son bocage ministériel. Désormais, ils ne se donneront plus la peine à l’écouter encore dire des sottises, parlant comme son chef se contredisant passant aisément d’un raisonnement à son contraire, et se mentir à elle-même.

       Mais qu’en pensent l’opposition surtout les pamistes de ce brouillard du modèle sociétal rétrograde qui déjà s’est installé en Tunisie ? Et, qu’en l’occurrence se cherchant par l’emprise de certains pjdistes zélés sur la coalition hétéroclite, à se frayer un sentier au Maroc. N’est-ce pas qu’appuyées les unes sur les autres, les composantes de cette coalition gouvernementale en poursuivant ce dangereux chemin, elles quitteront la feuille de route tracée par le souverain dans son discours devant le parlement ? S’agissant de la réforme de l’organisation territoriale prenant compte des propositions de la commission Azimane sur la régionalisation avancée,  du système judiciaire en procédant à l’adoption des lois organiques instaurant stricto senso l’indépendance de la justice, de l’officialisation de la langue Amazighe pour ne plus entendre des phrases maladroites attisant les sensibilités sur l’identité plurielle des marocains, et surtout la mise en place du cadre juridique des nouvelles institutions désormais constitutionnalisées depuis le OUI référendaire du premier Juillet 2011. 

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