LA FRANCE CE PAYS SOI-DISANT AMI QUI NE NOUS VEUT PAS QUE DU BIEN !

LA FRANCE N'AIME PAS LE MAROC D'AUJOURD'HUI, ALLANT JUSQU'À HUMILIER LES DEMANDEURS DE VISAS. 

       La France a peur des conséquences à court et moyen terme de la crise sourde avec le Maroc. Le fait qu'elle ait agi avec arrogance, concernant l'octroi des visas aux marocains, rend la riposte du Ministère des Affairres Étrangères plus probablement cossue. Une réponse qui sera sûrement motivante pour un retour à l'équilibre jusqu'à l'instauration du principe de réciprocité. En effet, connaîssant le doigté diplomatique du Maroc, elle a anticipé toute réaction saccadée maîtrisée dont le Maroc en a le secret. Ainsi, l'on peut dire, le départ en catimini de Mme Hélène Le GAL l'ambassadrice française à Rabat ne peut s'expliquer autrement. À dire vrai, le Quai d'Orsay ne supporte plus l'influence sans limite du Maroc dans les chancelleries de par le monde. Notamment en Afrique dont les visites royales officielles nombreuses en sont la feuille de route d'un Maroc nouveau. N'est-ce, ce qui a ajouté de l'aigreur même dissimulée à la coopération, marquant les esprits au sein des ambassades et services consulaires français. Non seulement par suite à l'entente trilatérale USA-Maroc-Israël, mais, aussi de la mise au pas de beaucoup de pays de l'UE pour la reconnaîssance de la marocainité de son Sahara.

       Voilà pourquoi la France sous Emmanuel MACRON s'est projetée dans la contrariété et l'hostilité des intérêts du Maroc. Voyant en lui, le compétiteur géopolitique intraitable voire le nouveau explorateur qui maîtrise l'activation diplomatique et ses régulations au-delà des humeurs des pays francophiles et francophones. Certes, c'est en agissant à tous les niveaux possibles par le dialogue multiforme d'égal à égal sans secret ni transposition des doutes qu'il eût montré son leader-ship. À ce propos, ne convient-il d'affirmer que c'est une stratégie moderne audacieuse, même sachant que c'est long et compliqué de toucher aux privilèges de la France en Afrique ? Sauf que, sans conteste, le Maroc a su changer la donne à son avantage, en captant l'intéressement des décideurs économiques à sa valeur de confiance partenariale sur le terrain. En somme, il a créé les conditions d'effets indéniables, sur l'impact des opérations d'ingérance économique et destabilisation politique des pays africains. Dont, le Mali aujourd'hui en est la preuve vivante, s'en trouvant épouvanté pour ne pas dire contrarié dans ses choix politiques souverains. À  bon suiveur, bonne lecture !