lundi 7 juin 2021

MAROC-ESPAGNE, UNE CRISE EN CACHE UNE AUTRE.


À L'UE, SEBTA ET MELILIA NE FORMENT PLUS LE CASUS FŒDERIS, SANS OUBLIER QU'AU SAHARA MAROCAIN C'EST LE CASUS BELLI.


      Dans l'orbite UE, l'Espagne ne peut compter que sur elle-même, si elle veut dépasser la cause de la crise actuelle avec le Maroc. De fait, vu le désordre qu'elle a provoqué par son amateurisme dans la Ghaligate, elle ne pourrait plus avoir sa garantie. Pour que ses entreprises puissent venir investir au Sahara marocain. Particulièrement, pour s'établir sur l'atlantique dans les nouveaux pôles économiques à Dakhla à Bir Guendouz et à Lagouira. D'autant plus qu'elle est allée très loin dans ses turpitudes, jusqu'à ne pas tolérer la préponderance de la coopération des USA et Royaume-Uni. S'ajoutant à son déni des partenariats du CCC Japon Turquie pologne et France avec le Maroc dans son Sahara. Et, ce n'est pas parce qu'elle s'est jetée contre les intérêts du Maroc après s'être faite manipuler par les Généraux vert-kaki algériens, que le défi à relever par ce dernier n'est pas dans ses cordes. Preuve en est, la décision d'outrepasser les ports espagnols dans l'opération "Marhaba" au retour des marocains de l'Etranger, en leur causant des dommages économiques et pertes financières conséquuentes. 


       N'est-ce là un chemin de travers qu'elle vit de façon préoccupante annonçant sa défaite alarmante face au Maroc via la vigilance de ses services de renseignement en l'occurrence DGED-DGDST ? D'autant qu'à ce jour, Berlin et Madrid se refusent insolemment à lui reconnaître sa souveraineté sur son Sahara. Mais, comment devraient elles faire pour sortir de leur déraisonnable non apaisement envers le Maroc ? Si ce n'est d'adopter la formule "sagesse-retenue" d'atténuation de leur obstination commune à faire bloc contre lui. D'ailleurs, cette alliance du mal n'a plus de valeur politique pour séduire à l'UA ni à l'ONU. Étant donné que même à l'UE Sebta et Melilia ne forment plus le casus fœderis arguant qu'il ne sert plus à rien. Une occasion de demander leur récupération selon un programme élalé dans la façon et la forme en commun accord avec l'Espagne. Sans oublier qu'en plus, tout le monde sait qu'au Sahara marocain, la mobilisation ne manquerait pas d'exploiter à fond le casus belli, malgré les digressions du résidu des lobbyings anti Maroc.


       On peut d'ores et déjà avancer que la Commission de l'UE à Bruxelles et le parlement à Strasbourg n'entendent se laisser entraîner dans un conflit illimité avec lui. Mais, pourquoi à Rabat garde-t-on le silence sur le rappatriement honteux de Brahim GHALI vers sa tanière en Algérie ? N'en a-t-on, auparavant, étendu des ripostes proportionnées aux diverses querelles créées par Alger Berlin et Madrid ? Parce que convaincu qu'avec ce trio infernal, une crise en cache toujours une autre. Et ce, pour ne se précipiter à répondre sans le bon diagnostic diplomatique géopolitique et géostratégique. Chose dont les responsables de l'État-stratège politiques et sécuritaires marocains chauffés et soutenus par tout un peuple, sont passés maîtres. À bon entendeur, salut !

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