LE POUVOIR ALGÉRIEN HYSTÉRISÉ NE SAIT RIEN FAIRE EN DOUCEUR .

APRÈS SA DÉBACLE DIPLOMATIQUE À L'UA, L'ALGÉRIE ENTAME SA DÉSCENTE EN ENFER ENTRE HYSTÉRISATION DE SES JOURNALISTES PORTES-FLINGUES ET PERSPECTIVE DES TERREURS DE SON ARMÉE.

       Aujourd'hui après la défaite diplomatique cuisante de l'Algérie face au Maroc, les observateurs assidus non corrompus lui prédisent un avenir sombre. N'est-ce, en ce sens qu'elle est déjà dans le coup d'après, celui d'écraser les rebellions qui font taches d'huile ici et là dans toutes les Wilayas ? Mais, la question qui taraude, n'est-ce comment ce régime militariste sanguinaire haineux et rancunier compte-t-il procéder pour arrêter l'hémorragie ? Alors-même qu'il se trouve pris en étau entre le "Hirak" de plus en plus grondant et le Polisario beaucoup plus menaçant que d'habitude. Et bien, détrompons-nous ! Parce que, c'est de sa survie dont-il s'agit, au point qu'il n'hésitera même pas d'user de sordides manœuvres contre son peuple. Sans oublier, le lancement d'expéditions de mattage des groupuscules propolisariens qui se croient chez-eux dans Lahmada-Tindouf. Particulièrement, par le feu de l'armée sous les ordres de Généraux peu scrupuleux, en guise de les remettre à leur vraie place en tant que pions et non acteurs principaux. 

       Évidemment, chose à peu près certaine, CHENGRIHA pour faire main basse sur tout ce qui bouge, il fera reveiller les chefs de section de la tragédie de la décénnie noire 1991-2000 pour restituer l'atmosphère de la peur par la terreur. Dont, le Général sanguinaire Khaled NEZZAR se porte garant, sans arriver à dissimuler sa pensée lugubre de mettre la région à feu et à sang, après qu'il ait été rappelé de son éxil ibérique, sans poursuite judiciaire ni menaces à son égard. À priori, pour se faire plus respecter par son ex-patron et mentor le Général Mediène alias Taoufiq et aussi de ses amis Généraux vert-kaki, CHENGRIHA leur aurait demandé l'aval de principe pour déposer le président absent Abdelmajid TEBBOUNE. D'autant que face aux turbulences intrinsèques et extrinsėques du moment, il essaie malgré tout de sauvegarder une entente même difficile avec les arcanes du pouvoir civil à Ksar Almouradia. Mais, que faut-il dire de plus à ce propos, si ce n'est l'Algérie est dans une mauvaise passe ? Et/ou, tout concorde avec l'état de déliquescence des arcanes du pouvoir, dont la méfiance et la déconfiance sont les maîtres-mots entre les décideurs. D'ailleurs, la rupture déjà en marche avec la présidence TEBBOUNE, ressemble plus à l'éxécution d'un decret de régence qu'à celle d'un communiqué émanant de Ksar Almouradia. Comprendront, ceux qui pourront !

       À dire vrai, le texte en question serait quelque peu arrogant dans le ton et la forme pour forcer TEBBOUNE à donner sa signature sans résistance. Ce qui, en effet, augure que tôt ou tard, la série des nuits des longs couteaux débutera entre les gens du pouvoir civil et militaire. Parce qu'en Algérie depuis Houari BOUMEDIENE, tout ne se fait pas en douceur ni même en douce pour faire monter les spéculations de l'arbitraire. Par conséquent, l'on peut avancer que la liste non exhaustive des futures victimes d'assassinats d'enlèvements et des règlements de compte par voie de judiciarisation, est déjà arrêtée. Elle comprendrait des ex-personnalités de l'ère BOUTAFLIKA devenues des opposants, des journalistes récalcitrants non inféodés à Djeich et surtout des faiseurs d'opinion sur les réseaux sociaux de surcroit anti régime militaire. De fait, qu'on ne le veuille ou pas, ce sera le point d'orgue de la descente aux enfers du régime, et qui le fera éclater en lambeaux dans l'avenir. D'autant plus, le Conseil de Sécurité de l'ONU ne pourra fermer les yeux ce coup-ci, sur les exactions de cette Junte sans foi ni loi, comme du temps de la guerre contre le FIS de Ali BELHAJ et Abbassi MADANI. À bon entendeur, salut !