mardi 24 novembre 2020

L'ALGÉRIE ISOLÉE, NE DOIT-ELLE RÉVISER SON PROGRAMME VA-T-EN GUERRE ?

N'EST-CE LÀ, OÙ L'ON S'APERÇOIT QU'ALGER EST L'ÉPICENTRE DE L'INCARNATION DE LA FOLIE GUERRIÈRE À LA ARDOGAN ?


      Alger n'a toujours pas aquiescé aux modifications géostratégiques légitimes prises par le Maroc sur le terrain. Notamment, après les gesticulations irrésponsables des milices polisariennes au nez et à la barbe de la Minurso à Guergaratte. Du reste, l'obligation du Maroc après l'assurance de la Mauritanie, c'est de faire cesser ce comportement de sauvageons. Et ce, à la fin du temps d'observance de la communnauté internationale, en ouvrant sans heurts ce passage frontalier à la circulation libre des gens des biens et marchandises dans les deux sens. Ce à quoi, les FAR furent chaudement félicitées de leur professionnalisme par l'UA la Ligue Arabe l'UE l'ONU et beaucoup d'organisations et instances internationales. D'abord pour la conclusion rapide de leur démarche tactique douce et paisible. Puis, de la sauvegarde de cet espace vital, sans limitation côté Maroc, des effets du cessez-le-feu établi en 1991 avec l'ONU. Contrairement, au fantoche Polisario qu'auparavant avait ignoré les appels d'Antonio Gutterres à faire preuve de résponsabilité et retenue voire civilité. Et c'est là, où les dicteurs d'ordre les Généraux vert-kaki ardoganisés par leurs cris comme des oies sauvages, ont démontré leur implication direct en ordonnant, lâchement, le retour à la guerre. En effet, cet interessement leur parait, soi-disant, une garantie suffisante contre la légalité et la légitimité de l'action du Maroc dans toute la Zone Tampon. 


       Évidemment, par cet opportunisme bizarroide, les décideurs  à Ksar Almouradia ne s'en tiennent dans leur rancœur qu'à l'hégémonisme de la balance des forces, sans savoir que pour le Maroc c'est juste une duperie de plus de ce régime en fin de vie. N'est-ce là, un syndrome du glissement vers le déni total de ce que c'est vraiment, militairement parlant, le Maroc d'aujourd'hui ? Mais, pourquoi les Généraux vert-kaki ne comprennent-ils toujours pas, que la communnauté internationale les désavoue dans leur jusqu'au boutisme va-t-en guerre ? Toutefois, comment ces maîtres-chanteurs n'ont-ils pas pu, en effet, supporter de se voir frustrer d'une seule action des FAR en Zone Tampon à Guergaratte ? N'est-ce, parce que les FAR les ont pris de cours en cassant leur préparation machiavélique par étape pour arriver à la côte atlantique aux environs de Lagouira. Pour encercler territorialement le Maroc et l'isoler de sa profondeur ouest-africaine et subsaharienne ? D'autant plus, tout le monde sait que le temps manque pour eux, au vu qu'ils sont dépassés par l'accelération des événements en interne de l'Algérie et les mutations des positionnements sans ambages, de beaucoup de pays en faveur de la marocainité du Sahara. 


       Aussi, c'est en rembobinant le temps sans perspective d'avenir qu'ils montrent que leur thèse est réfractaire et qui les empêche de sortir du déni. Tellement, dans l'état actuel de la situatiom tendue entre Rabat-Alger, la question de l'attitude qu'adopteraient, en cas de guerre, l'UA en général et les pays de la Ligue Arabe en particulier, se pose avec accuité. En tous cas, pour le CCG il y a lieu de tenir compte de leur soutien sans résérve au Maroc. Comme, apparemment aussi, à Nouakchotte, où la présidence le gouvernement et le peuple se tiennent depuis peu, pour satisfaits de l'évolution des relations avec Rabat. À cet ègard, maintenant l'on peut avancer que les choses ont repris leur cours normal entre les deux pays. Dont, le communiqué émanant du cabinet royal en a mentionné en subliminaire que l'échange téléphonique entre les deux chefs d'États possède désormais une nouvelle base suffisamment large, dépassant le degré de non ingérance et donc de non-agression. D'ailleurs, c'est ce que soutiennent les médias des deux pays, contrairement aux portes-flingues sous la botte du régime militariste algérien qui se montrent très durs vis-à-vis de tous les soutiens du Maroc à l'instar des pays du CCG, par opposition au positionnement giratoire non stable de la turquie d'Ardogan. À bon entendeur, salut !

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