jeudi 24 janvier 2019

QUAND LE MENSONGE RIME AVEC MÉPRIS ANIMOSITÉ ET ROUBLARDISE !

C'EST MAINTENANT ÉVIDENT QUE CERTAINS POLITIQUES VONT ENCORE NOUS MENTIR, MAIS QUE DEVRONS-NOUS LEUR RÉTORQUER SUR LEURS FAIBLESSES ?

       Le salut d'un gouvernement quel qu'il soit, ce n'est pas seulement sa gouvernance avec solennité mais aussi son dévouement avec rigueur et vigueur à écouter les doléances du peuple. A l’évidence, n'est-ce là la vraie problématique du gouvernement Othmani qui ne l'entend que d'une oreille distraite ? En somme, alors même que l’élan du pays tend vers l’émergence, pourquoi certains politiques sèment le doute par le mensonge et in considération au peuple. Parfois, ne sachant, même pas, comment participer à ses joies, sans se montrer affligés par l'égoïsme et le mépris versatile. Aussi, même si ça les interpelle parce qu'ils ont un ADN populiste, ils se complaisent à les répandre sans gâcher un seul instant. A tel point, aujourd'hui, beaucoup de marocains commencent à se faire énormément de soucis sur leur capacité de changer leur registre du quotidien, et ce, en bien.  Autrement dit, n'est-ce parce qu'ayant d'abominables langues qu'ils se projettent dans l’arène du populisme par de fausses colères pour provoquer zizanie de partisanerie stérile. 

       Évidemment, de ce point de vue la question qui taraude, est-ce que ces gens-là, ne doivent-ils se taire pour de bon sans se plaindre ? Étant donné qu'ils gagnent beaucoup d'argent en se voyant comme des héros, pour ne pas continuer à encore tromper le peuple avec leurs points d'exclamations qui envahissent les pages de leurs supporters sur Facebook Instagram Tweeter et réseaux sociaux. A ce propos, le gouvernement donne le mauvais exemple en mettant la trame de ses décisions seulement sur le duel PJD-RNI, pendant que ses autres composantes dissertent en cachette sur les attaques au vitriol entre Pjidistes et Rnistes. C'est là aussi où le bât  blesse,  lorsque l'on voit qu'au sein du conglomérat ministériel (plus de quarante), certains puisent des idées farfelues pour obtenir des effets néfastes sur la cohésion gouvernementale ? Dont l’État-Maroc s'en trouve, malgré-lui, pris dans le piège de l'entrechoquement sans valeur ajoutée à la démocratie. En effet, la dernière exclamation de Benkirane montre qu'il n'a pas encore appris à tenir sa langue entre ses dents, au souvenir de ses mots et phrases qui avaient motivé sa disgrâce. D'ailleurs, qu'attend-il pour arrêter ce style de développement de l'intrigue de la dé-confiance et de la méfiance qui a pris racine au lendemain du 25 Novembre 2011 avec le soutien de Madame Hillary Clinton alors Secrétaire d’État au foreign office ? A cet egard que peut-on conclure, si ce n'est depuis l'indépendance du Maroc en 1956, même avec les moments de tension ayant menés à des syncopes constitutionnelles, les déceptions n'étaient jamais arrivées a ce paroxysme. Ne s'agit-il vraiment, comme l'ont relatées  le revue "Jeune Afrique" et la dernière note de la banque mondiale, d'un retard considérable pris par le Maroc dans son désir d'avenir ?

       En tous les cas, il est impossible de ne pas s'apercevoir des relations ambiguës que Benkirane nourrit à l'égard de l’État-Maroc, des coalisés au sein du gouvernement Othmani, de l'opposition pléthorique et du peuple. Ne faisant, par ailleurs, qu'assombrir son image au vu des reproches et récriminations que, tous, lui font sans ménagement. Ceci indique, sans réserve, qu'il n'a pas l’étoffe d'un Homme d’État pour représenter l'idéal marocain moderniste ici et là à l'international. A cause, sans doute de ses imprudences rétrogrades et insensées, qu'en effet, lui seul, par son inconstance les considère et juge utiles. En revanche, pourquoi l’État s'est montré plus généreux et plus noble de geste humain à son endroit au moment ou il s'est fait débarquer de la chefferie du gouvernement. Lui, le milliardaire politique qui n'aime pas les autres, parce qu'il les hait et méprise du fait qu'ils lui ont tenu tête devant toutes ses manœuvres. D'ailleurs, cette question n'est-elle au cœur de sa séquence de hiérarchisation des marocains par rapport aux privilèges qu'il ait eu ? Néanmoins, pour être plus complet, n'est-ce pas que sept années et demi sont longues pour garder le secret de cette parenthèse qui coute encore au Maroc ? N'est-il arrivé le temps de divulguer, même en subliminal, le sens du retard de la non résistance de l’État-Maroc à la tentation du PJD d'envahir les structures des Institutions et les postes clés dans l'Administration ? Dont, en plus, on a vu Benkirane et Othmani s'en enorgueillir d'en avoir reçu, en ce sens, des cadeaux qui les réjouissent encore intensément. C'est peut-être, ce qui a poussé Benkirane de s'en référer, dans toute l'acception des mots utilisés pour décrire sa soi-disant indigence comme quoi, il était dans une position financière entre "l'Âne et le Mulet" après sa disgrâce. Comprendront ceux qui voudront, car  plus roublard cynique méprisant et menteur que ça, connait pas ! A bon suiveur, bon décryptage !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire