jeudi 31 janvier 2019

LE MAROC ET L’ALGÉRIE MARCHENT-ILS A PAS SURS VERS L'AFFRONTEMENT INÉVITABLE ?

CE QUESTIONNEMENT NE SOULIGNE-T-IL L’IMPÉRATIVE NÉCESSITÉ DE TRAITER LE MAL PAR LE MAL, AU VU DE L’INDISPONIBILITÉ DE L’ALGÉRIE A LÂCHER PRISE SUR LE SAHARA MAROCAIN ?

        Après le briefing d'Horst Kohler devant le Conseil de Sécurité de l'ONU sur les pourparlers de Genève 05-06 Novembre 2018, Antonio Gutterres n'est plus convaincu que l'Algérie veuille pousser vers une solution politique viable. Autrement dit, impossible d'y échapper à cette  malice de mettre des grains de sable dans la conversation pour détruire toute la fonctionnalité de l'ONU et provoquer l'affrontement direct sur le terrain. Dont, nombreux sont les envenimements qui le démontrent par le roulage de la mécanique de l'Armée algérienne le long des frontières terrestres avec le Maroc et les agissements du Polisario en Zone Tampon selon les circonstances. Afin, primo de faire fuir les investisseurs, secundo exercer une pression sur l'UE et tertio tromper la communauté internationale que c'est bien le Maroc qui cherche la confrontation. Alors, que faut-il concrètement en conclure, si ce n'est qu'il y a un dysfonctionnement dans l'expression de l'indisponibilité du pouvoir algérien à lâcher prise sur le Sahara marocain ? Dont, on entend tout et son contraire de la part des caciques du pouvoir à Ksar Lamradia, jetant sur le Maroc des anathèmes qui n'ont aucun sens ni politique ni diplomatique. Allant même, jusqu'à tomber dans une logique de non refondation des bases relationnelles de bon voisinage avec le voisin de l'Ouest. Justement, à valeur d'aujourd'hui, il n'y a aucune confidentialité sur la traçabilité des velléités répétées de ce pouvoir à l'égard des pays limitrophes, avec en plus une pré-programmation de la péréquation du non renoncement à tous ses dénis sur le Sahara marocain. 

       A l'évidence, tout le monde sait que les FAR peuvent arrêter cet essai de subtilisation des droits de souveraineté sur le Sahara marocain. Mais, le Maroc a finalement opté, en grand pays sage serein et responsable, d'abord pour un renforcement de ses compétences diplomatiques, puis par le durcissement du ton envers tous les ennemis. Notamment, en indiquant à qui veut et peut l'entendre, qu'il n'accepte ni échelonnement ni révision de son offre d'autonomie 2007. N'est-ce, ce qui occasionne en ce moment, plus d'accès fiévreux à hauts risques, sur les enjeux géopolitiques et géostratégiques dans la région ? Fort heureusement, le peuple algérien frère exprime en ce sens, sans équivoque, combien il est triste de voir ses gouvernants passer plus de 43 ans à narguer le Maroc et à mettre les bâtons dans les roues de la construction du Grand Maghreb. Tellement, aujourd'hui, il parait contrarié au point de n'avoir que sa controffensive sur le Net et les réseaux sociaux, pour les décrire comme des fous tranquilles de surcroit inconscients de l'obscurité diplomatique dont ils pataugent. En somme, ils se sont engagés dans cette mésaventure  de destabilisation de la region, simplement pour cacher les conséquences désastreuses de leur gouvernance civile-militaire, en plus restant indifférents à tout ce qui n'est pas fait par eux à l’échelle de toutes les Wilayas. C'est vrai, ce n'est nullememt enthousiasmant ce sentiment de trouble des consciences, tandis que les algériens parlent critiquent et se mettent en colère sur ce qu'ils voient comme clowneries, en cette veille des élections présidentielles algériennes du 18 Avril 2019.

       On dirait que le rancunier Boutaflika a perdu son temps dans tous ses défis envers le Maroc pour faire de l'Algerie ce qu'il en a fait ! En plus, en ce moment n'étant plus convaincu que son peuple ne puisse l'abandonner avec son entourage, la main sur le cœur et l'attention pleine d'admiration pour les voisins et frères de l'Ouest. Aussi, quand aujourd'hui, les islamistes disent à l'Armée de Gaid Salah  qu'elle est leur magnifique fierté, pendant que les partis politiques s'éparpillent dans un misérabilisme désenchantant, cela doit pousser à plus de vigilance coté Maroc. Voire pourquoi pas, ne se garder de poser les vrais questions sur ce rapprochement incompréhensible, en se préparant à l'éventualité de traiter le mal par le mal le cas échéant ? Bien sur, les islamistes savent que l'Armée algérienne ne va pas bien, et qu'elle ne pourra redevenir le rempart d'autrefois contre eux, ni faire face aux FAR fort fières et admirées de partout. Peut-être, parce qu'elle ne peut donner l'assurance que, quoi qu'il arrive avec le Maroc, elle ne serait pas seule dans cette Algérie qui commence déjà à bruler ? N'est-ce là où l'on comprend que le compliment des islamistes ne la flatte pas autant que les éloges timides que l'Occident, via ses compagnies d'hydrocarbures, lui adressait depuis toujours. Et pas seulement lors des années noires 1992-2002, d'où il faut être plus regardant et vif d'esprit sur ces sentiments, qu'effectivement, ne sont faits que d'un curieux mélange des regards diplomatiques sur le Sahara marocain après l'arrivée au pouvoir de Abdelaziz Boutaflika. Finalement, d'ores et déjà, l'on peut déclarer c'est fini les prétentions de l'Armée algérienne, d'où, elle a construit ses rêves chimériques pour soi-disant décrédibiliser les FAR. En se cantonnant depuis le début dans un positionnement d'hostilité et d'inimitié déclarée, sans se résigner à se faire à l'idée que le Maroc possède énormément d'atouts géostratégiques comme leviers en matière de défense et controffensive. A bon entendeur, salut !  

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