dimanche 25 novembre 2018

L’ALGÉRIE NE SE SENT NI RASSURÉE NI A L'AISE DANS SES IDÉES, POUR STOPPER LE RAYONNEMENT DU MAROC.

POURQUOI L’ALGÉRIE NE RESSENT-ELLE L'ABSENCE D'ATTENTION DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE A SES PETITS CALCULS POLITICIENS ENVERS TOUTES LES INITIATIVES DU MAROC ?

       Le pouvoir algérien peut dire ce qu'il veut, il n'en troublera jamais la détermination du Maroc pour son Sahara. C'est vrai, aujourd'hui, il y a une angoisse qui le ronge à l'approche de la table de discussion de Genève 05-06 décembre 2018,. D'autant plus, c'est pour la première fois les Nations-Unies s’intéressent à la préoccupation primordiale du Maroc se rapportant à la présence de l'Algérie en tant que pays impliqué créateur du Polisario et non seulement voisin-observateur. Là pour le coup, le jeu diplomatique de ce pouvoir se complique même en jouant à la diversion. Comme si, d'instinct, il sent que le temps d'une séparation avec sa chimérique création, est proche. Ce qui prouve qu'il est en décalage avec ce qui se passe à l'UA et à l'UE, jusqu'à imaginer des scénarios  anti Maroc où il y a toujours un loup derrière. Alors même que des corrélations ont été établies entre, lui, le Polisario et les groupuscules terroristes dans les camps des séquestrés à Tindouf Rabouni et ailleurs dans le sud algérien. A l'évidence, la main tendue du Roi Mohamed VI à l'Algérie, avec les réjouissances au Maghreb à l'UA à l'UE et à l'ONU, n'est-elle le souhait de l'espoir de renouvellement de la confiance Maroc-Algérie ? Laquelle est une composante essentielle dans la responsabilité politique au même titre que la stabilité de toute la région MENA- Sahel subsaharienne africaine.  Par conséquent, l'approche coordonnée du Maroc à Genève visera, probablement, à obtenir la réévaluation de la prise en charge de ses priorités par l'ONU, que d'ores et déjà la Résolution 2440 en a balisé le tracé. Dont l'objectif premier peut se résumer en une diminution des tensions et une amélioration de la stratégie de coopération à tous les niveaux Maroc-Algérie, dans la défense commune la diplomatie combinée et le codéveloppement équitable.

       Mais pourquoi, ce pouvoir, n'admet-il toujours pas d'activer la procédure de bon voisinage avec le Maroc, par la mobilisation de toutes les énergies, sociétés civiles, institutions d’États et médias des deux pays afin de dépasser la problématique des frontières fermées ?  N'est-ce là encore une erreur grave de ce pouvoir, de n'avoir rien d'autre à faire proposer pour faire diversion, que de penser au toilettage de l'UMA sclérosée par ses propres manœuvres ? Encore une façon qui montre comment fonctionne l’État algérien en s'en évertuant de paraitre zen, tandis qu'elle est de par le monde commentée voire jugée négative et non constructrice de la confiance dont les deux peuples en réclament avec ferveur. D'ailleurs, les USA la Russie la France l'Espagne la Chine le Japon, trouvent cette façon voilée d'illusion parce qu'elle n'est pas dans la norme des dernières Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU.  Aussi, compte tenu de la réponse de l'Algérie à la main tendue du Roi Mohamed VI, ne faut-il un durcissement du ton envers le Polisario comme priorité géopolitique et géostratégique ? Tel que, déjà, prononcé à maintes fois par le Secrétaire Général de l'ONU en raison des incursions répétitives à Bir Lahlou Tifirati Mjik et ailleurs en zone Tampon. En effet, Antonio Gutteress sait, que la stabilité de la région est touchée par cette atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc, dont le risque de déflagration de guerre Rabat-Alger entrainera des couts humains aux conséquences incalculables.

       Quant à l'UA, depuis le 11-ème Sommet extraordinaire 17-18 novembre 2018 à Addis-Abeba, il se précise que l'Algérie n'obtient plus ce qu'elle veut des chefs d’États africains. Au contraire, la Conférence des chefs d’États a montré sa fermeté de caractère d'où il est impossible de lui faire changer d'avis sur  ses perspectives d'avenir élaborés par des experts autour de Paul Kagamé. En cela, l'enjeu pour l'UA, c'est de ne plus se laisser influencer dans l'établissement de ses ordres du jour parce qu'elle a dépassé les vulnérabilités qui lui ont fait subir les incohérences de fonctionnement d'antan. N'est-ce pour cela, l'on a entendu durant ce Sommet, le chef du gouvernement algérien, le bavard Ouyahia, implorer patience pour ne pas changer les règles institutionnelles de l'UA ? L'ayant fait, en plus, avec in-considération au président de la Commission Moussa Faki Mahamet pour qu'il ne pousse pas à hâter l'heure programmatique de l’exclusion de la RASD. Et à plus forte raison, pour que rien ne vienne troubler les contes extravagants de la délégation algérienne sur le Sahara marocain lors de la table ronde de Genève. Voilà pourquoi, avec l'équipe Messahel au ministère algérien des affaires étrangères, l'équipe Ouyahia à la primature et la junte militaire de Gaid Salah à la défense, l'équipe Said Boutaflika à Ksar Lamradia ne sortira jamais de ses intentions de mauvaise conduite à l'égard du Maroc. Et bien, tant pis pour elle, surtout si elle continue de s’éloigner de l'appel sincère du souverain marocain, de mettre fin définitivement aux balivernes médiatiques et coups de poignards qu'elle porte au dos du Maroc ! Parce  qu'elle est maintenant avertie, comme quoi, la délégation marocaine, quel qu'il soit son rang de représentativité, ne fera pas dans la dentelle diplomatique à Genève. A bon entendeur, salut !

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