lundi 29 janvier 2018

VERS L'EXCLUSION DE LA RASD, SANS HEURTS AU SEIN DE L'UA !

N'EST-CE PAS LES CHAINONS MANQUANTS DE MISE EN TOUCHE DU POLISARIO SE METTENT EN ORDRE APRÈS LE 30-IEME SOMMET DE L'UA ?

       Les déplacements du Roi Mohamed VI dans les Sommets sont porteurs de messages directs, même si, parfois ils sont plus ou moins codés pour faire reconnaitre la place du Maroc à l'international. Aujourd'hui, à ce propos, au 30-ième Sommet d'Addis-Abeba 28-29 Janvier 2018, ce n'est pas un hasard que la délégation marocaine est très en vue, montrant la densité des réseaux d'influence du Maroc et son efficacité diplomatique sur le plan des relations internationales. Par ailleurs, cette attention n'est-elle surtout due au volume de production des grandes idées par le Roi par sa démarche méthodique d'inoculer la vision du Maroc usant d'éclairages utiles sur les thèmes sensibles, tels le terrorisme l'émigration la corruption et le libre-échange. Dont les marocains s'y reconnaissent déjà au sein de l'UA, car il y a dans toute l'offensive diplomatique marocaine multi-sectorielle une cohérence. Les ayant rendus fiers et heureux face aux défis et perfidies des ennemis par rapport à leurs acquis leurs priorités et leurs préoccupations.  En quelque sorte, le Maroc est déterminé de par sa stratégie de faire le point après le 30-ième Sommet fin Janvier de mettre son expertise à la question cruciale des zones de libre-échanges en Afrique ? Compte tenu des enjeux de la tendance et de sa capacité à imaginer d'autres voies pouvant privilégier les complémentarités non seulement entre les sous régions. 

       Néanmoins, n'est-ce pas les chainons manquants à la mise en touche du Polisario sont là, dont le Maroc au CPS n'en manquera de par sa politique africaine structurante d'instaurer un suivi et une surveillance ? D'où émaneront des mesures concrètes destinées à s'attaquer à la mise en chantier d'un nouveau recadrage partenarial sécurisé financièrement techniquement et propice à son retour à l'UA. Alors, n'est-ce pour répondre aux impératifs et contraintes qu'impose ce recadrage, l'UA a affirmé à l'issue du Sommet plus que jamais un souffle nouveau s'y est implanté ? Se sentant, de surcroit, une organisation de tout premier plan par l’extension et l'augmentation de sa puissance économico-politique que lui apporte le Maroc. Parce qu'en effet, il fait un credo pour poursuivre et accélérer son ancrage politique panafricain via l'économie la culture le cultuel l'écologie et la sécurité. A l'évidence, de fait, comment ne pas sentir que c'est le moment d'appeler à une mise en cause de la présence de la RASD au sein de l'UA ? Ce genre d'initiative ne serait-il pas en phase avec les reformes initiées par Paul Kagamé et qui sont dans l'air du temps de la nouvelle Afrique ? C'est-à-dire en adéquation avec la stratégie vers la mise en quarantaine du Polisario, dès lors que désormais au sein de l'UA l'on sait que le temps mondial ne pardonne pas pour éliminer les héritages paralysants qui ne sont ignorés de l'instance exécutive. N'est-ce là, pour l'UA une œuvre politico-médiatique à monter au siège à Addis-Abeba, ce qui symbolisera un gage fort pour mieux négocier le saut de l'avenir vers l'exclusion de la RASD sans heurts ? 

       A cet égard, s'agissant de cette relance pour remédier à la supercherie de l'époque de l'OUA à Nairobi 1984, cela ne veut nullement dire, bloquer le processus des réformes engagées. D'autant plus, cette parenthèse n'a fait que fortifier le Maroc et qu'en plus les 43 ans d'acharnement du pouvoir algérien ont été le cauchemar et le mauvais rêve pour lui. Alors qu'au contraire, le bilan diplomatique multipoint du Maroc dont le monde entier en a pris acte, dégage une plus-value politique qui s'inscrit dans le processus d'enclenchement de mise en ordre des chainons de l'exclusion de l'excroissance algérienne RASD. D'ailleurs, à y regarder de près et à décrypter consciencieusement le message de la déclaration de Moussa Faki Mahamat, c'est à peu près envisageable et donc c'est même souhaitable. Après tout, la RASD n'est-elle en situation qui ne respecte ni la charte de l'ONU, ni les diverses dispositions pouvant mettre l'UA à l'abri des manipulations des lobbys destructeurs ? N'est-ce là l'engagement du Maroc, notamment, pour ne réaffecter autrement le centre d’intérêt du dossier de son Sahara et le laisser entre les mains du Conseil de Sécurité de l'ONU ? Même si, non pour me répéter, les manœuvres des ennemis du Maroc sont sous télescope du CPS. Et d'où en fonction des données géopolitiques et géostratégiques, il ne badinera et donc prendra ses responsabilités pour éviter la longévité de la tromperie honteuse du Sommet de l'OUA à Nairobi 1984. Gageons que cette stratégie en subliminal apportera sérénité objectivité et rigueur à l'UA, pour faire taire le lot résiduel des pays-surfers sur les perfidies algériennes. A bon suiveur, bonne lecture !

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