vendredi 26 janvier 2018

AINSI VA LE SENS DU 30-IEME SOMMET DE L'UA FIN JANVIER 2018.

N'EST-CE ÉVIDEMMENT LA, LA NOUVELLE STRATÉGIE DE L'UA DE CONTRIBUTION AU RENFORCEMENT DU NIVEAU DE SA PRODUCTION POLITIQUE ÉCONOMIQUE ÉCOLOGIQUE ET SÉCURITAIRE ?

       Maintenant, le sens du Sommet 28-29 Janvier 2018 s'inscrit dans le registre du programme prioritaire de Paul Kagamé qui s'est fixé des objectifs où le Maroc prend des initiatives et fait des propositions. Rendant à l'UA un service précieux par sa préparation d'une convention sur l'émigration et contre les corruptions à travers un contrat-rapport qui normalement sera adopté en séance plénière du 29 du mois courant. En plus, faisant comprendre à l'Afrique l'ampleur de ses actes à l'international qui l'ont rendu un pays d'admiration la poussant vers une voie durable du progrès. Parce qu'à force de nourrir les débats géostratégiques prometteurs et les engagements géopolitiques forts et judicieux, l'UA a fini par lui rendre hommage par suite de son élection haut la main au Conseil Paix et Sécurité. Autrement dit, n'est-ce fini le temps des magouilles-reconversions algériennes selon les sessions et les  lieux des Sommets ? Alors, à ce propos, que peut-on dire après cette entrée du Maroc à ce Conseil très convoité ? N'est-ce pas les dés, maintenant, sont jetés dès lors que le président Rwandais ne sera plus inquiet des dérives qui s'y greffaient auparavant par la présence de l'incivil Smail Cherqui et dont Alpha Condé les avaient combattues avec sa rigueur reconnue. Tellement, déjà, l'on perçoit que Paul Kagamé nourrit l'ambition d'apporter un plus pour éviter que l'Afrique soit relégable même avec sa croissance insolente pour l'Occident. D'ailleurs, le Roi du Maroc n'en a-t-il lancé des appels pressants de contribution à l’élévation de la coopération avec l'Afrique dont cet occident, lui-même, en a accusé réception ?

       A l'évidence, l'on peut dire, c'est un bon signe que l'UA est devenue exigeante pour s'autoriser d'en rendre compte que le Maroc est un pays pivot, nullement prétentieux ni vantard. Cela s'appelle le réalisme au sein de cette organisation panafricaine qui ne s'égare plus au point d'en douter de la marocanité du Sahara, objet d'embrouille montée et entretenue par l'Algérie. A cet égard, c'est même effarent qu'elle reste récalcitrante délatrice sans fondement et semeuse de discorde sans y parvenir à ses fins. Et ce n'est pas Horst Kohler avec ses invitations tendant à conférer aux pourparlers directs entre l'Algérie la Mauritanie et le Polisario des atouts référentiels à Berlin, qui pourra créer un climat de confiance. Aussi, l'on peut affirmer, consciente du désarroi provoqué par son attitude non bien réfléchies et contrôlée jusqu'à ce qu'elle en soit irritée, l'UA s’intéresse désormais à la formulation de la proposition marocaine d'autonomie 2007 dans la régionalisation avancée. Une action prometteuse en l'occurrence, soutenant la cadence la charge et la teneur politique des Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU pour une solution politique viable. Ce qui augure d'une embellie entre les pays africains et le Maroc, sachant qu'elle ne manquerait pas d'avoir des retombées économiques écologiques culturelles et sécuritaires dépassant le cadre des coopérations dans les 05 sous-régions. En effet, n'est-ce là l'occasion pour le nouveau ministre de la coopération africaine marocain d'étaler sont art en Consultation stratégique commerciale et entrepreneuriale ? Notamment, en y greffant la dimension politico-médiatique qui donne la preuve que jamais les déplacements des entreprises marocaines en Afrique n'ont bénéficié d'autant d’intérêt.

       Bien entendu, ce nouveau profilage diplomatico-économique marocain exprime la détermination du Souverain qui déjà se traduit sur le terrain par un dégel dans les milieux des affaires, même des pays longtemps restés réservés à la coopération avec le Maroc. Ce qui est pour l'UA avec Paul Kagamé à la présidence et Moussa Faki Mahamat au Secrétariat Général, une aubaine dont certainement ils en useraient par de meilleures appréciations des équilibres des influences non seulement en Afrique mais à l’échelle internationale. En effet c'est une image qui interpelle sur le décalage perçu par le peuple algérien frère, du fait qu'il a le sentiment de vivre hors nouveau temps de l'UA. N'éprouvant par ailleurs nulle joie de n’être devenu le contre-pouvoir nécessaire pour arranger la situation socioéconomique dangereuses et donc de remédier à ses frustrations et souffrances dans un pays immensément riche. Ainsi, va aujourd'hui le sens du Sommet de l'UA à Addis-Abeba 28-29 Janvier 2018 pour la dynamisation du programme Paul Kagamé. Lequel n'est-il conçu en étroite concertation avec des experts dont l'attention particulière fut la contribution à l'augmentation de la production africaine dans tous les domaines, tout en apaisant les conflits ? D'abord, pour éviter que l'Afrique ne se vide de ses potentialités humaines ses cerveaux et ses penseurs, et ce, sans en faire une appétence où l'appétit économique soit le mot d'ordre au détriment des petits pays. D'où, il faut signaler à ce propos, la financiarisation de l'UA par les grands afin qu'elle arrive à suivre la réhabilitation et la promotion du co-développement via partenariats gagnants-gagnants Sud-Sud d'égal à égal. Dont, il faut le rappeler, le Maroc s'y est impliqué en soutenant la mise à niveau des entreprises africaines par son appui à la transition écologique et aussi par ses interventions humanitaires nombreuses. Tellement, aujourd'hui il apparait ayant un rôle encadreur porteur du nouveau style diplomatique en essayant de faire de la Commission de l'UA la vitrine convenable à l'international. A bon entendeur, salut !

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