mardi 23 janvier 2018

HORST KOHLER FAIT-IL LA CONCURRENCE ACHARNÉE A L'OFFRE MAROCAINE D'AUTONOMIE 2007 ?

ASSEZ DONC DES MANŒUVRES QUI PLOMBENT LES RÉSOLUTIONS DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU !
       
       A quoi joue-t-il Horst Kohler, bon sang ?  Pourquoi veut-il que le Conseil de Sécurité de l'ONU soit à la portée des cancres du pouvoir Boutaflika ? Ne peut-on dire, il n'a pas réussi son premier passage dans la région et donc, il n'est pas encore au bout de ses peines pour boucler son rapport pour fin Avril 2018. Ainsi, comme on le craignait, sa méconnaissance du dossier n'a de similaire que la désinvolture qui a conduit Donald Trump à faire sa déclaration fâcheuse sur les pays africains. En effet, sachant la genèse du pourquoi et du comment de ses prestations, l'UA ne doit céder à aucune d'elles ? Autrement dit, cette situation ne peut durer indéfiniment, c'est du moins ce qu'il faut espérer se réaliser au prochain Sommet de l'UA à Addis-Abeba pour dépasser le déficit d'appréciation de la situation désormais noté chez-lui. D'autant plus, quand on se réfère à son évaluation de ce conflit, on voit que ça ne sera pas facile pour lui face à un Maroc vigilant qui reste sur la belle série d'offensives diplomatiques 2017. Parce que, ce qu'il appelle son package de campagne de sensibilisation proposé lors de son périple à l'UA à l'UE surtout en France chez Le Drian, n'est autre qu'une tentative d'impliquer ces cancres afin qu'ils parviennent à leur fin.  Et dont la France n'a pas hésité à le recadrer pour qu'il ne s'engage plus dans des prestations dépassées.

       Néanmoins, le nouveau ministre marocain délégué aux affaires africaines fraichement nommé, doit-il communiquer tout de suite sur ces pollutions qu'a provoqué Horst Kohler ? La réponse est oui, dès lors qu'il s'agisse d'une manœuvre qui s'apparente à une véritable partialité maquillée de la part de cet envoyé spécial onusien ? Notamment, en montrant le penchant de celui-ci à une solution de défiance à l'égard du Maroc jusqu'à vouloir faire la concurrence acharnée à l'offre d'autonomie qui existe depuis 2007. Même si, à presque trois mois, les prémices de la Résolution fin Avril 2018 ne sont pas encore sorties des coulisses du Secrétariat Général de l'ONU. D'ailleurs, n'est-ce pour cela les observateurs avertis commencent à réviser l'idée qu'ils faisaient de lui, avec l'objectif majeur de saluer le rôle du Maroc à la faveur de la paix et la prospérité de son Sahara ?  N'est-ce aussi pour cela qu'Horst Kohler n'a pas trouvé de soutien franc à son approche au sein de l'UA dont la transformation des mentalités a remplacé l'immobilisme d'antan ? A ce propos, pourquoi il n'en est toujours pas convaincu que l'Algérie y est laminée par la fronde de presque 48 États africains qui préparent l'exclusion programmée de la RASD ? 

       C'est encore heureux que le Maroc en ait anticipé le suivi efficace destiné à limiter au maximum l'impact des pollutions relationnelles avec le Conseil de Sécurité. Sachant que ce dernier a toujours eu tendance dans le dossier de son Sahara à se régler sur les débats qui se déroulent en huis-clos, en réitérant par ses Résolutions le soutien à la solution politique viable, sans rien sacrifier de la clarté de l'offre marocaine d'autonomie. A cet égard, pourquoi Horst Kohler ne sait-il qu'il tient là l'occasion de ne montrer qu'il est l'une des caisses de résonance pour le pouvoir algérien par ses attouchements avec Smail Cherqui le président de la commission Paix et Sécurité ? Dont, l'UA dans sa nouvelle exigence de la qualité de représentativité en demande qu'elle englobe la santé publique, et ce en accord avec les spécificités de l'action marocaine reconnue à l'international. Comprendront ceux qui voudront ! Évidemment, c'est pour relever le challenge qui s'étend à la lutte contre les épidémies et les catastrophes naturelles que tous les membres de cette commission ont obligation désormais de faire vivre la charte de l'UA dans ce qu'elle a de plus noble en matière de solidarité sanitaire

       Cependant, avec la nomination de Mohssine El Jazouli qu'apparemment il s'estime géniteur de la nouvelle mécanique des affaires à la CGEM, la question qui taraude les fins analystes politiques c'est comment peut-il dynamiser l'appareil diplomatique marocain en Afrique ? A l'instar de la nouvelle vision royale qui accrédite l'idée de ne pas rester dans les sous-entendus sans réelles avancées sur le dossier du Sahara marocain. N'est-ce, en soulignant la nécessité d'adopter une stratégie claire pour faire face aux grandes manœuvres des ennemis, afin d'accompagner les mutations que l'UA préconise pour imposer ses points de vue sur les différents volets politiques socioéconomiques écologiques et sécuritaires ? Dont le Maroc apparait soucieux de mener en même temps la mise à niveau des partenariats gagnants-gagnants Sud-Sud et tripartites, en faisant preuve d'adaptabilité et de réactivité tout en s'attaquant au déficit communicationnel. Par ailleurs, n'est-ce là où le nouveau ministre ne doit en aucun cas tourner le dos à la manne providentielle de soutien des observateurs internationaux au vu que l'enjeu est de taille ? Surtout en montrant qu'il y a lieu de pousser à la maitrise des nuisances quelles qu'elles soient, par un programme de mise en place de garde fou. En tout cas qui vivra verra ! A bon suiveur, bon décryptage !  

1 commentaire:

  1. Au nom de l’histoire, il faut que la France sorte de son silence et dire qu’à l’époque coloniale, la France avait bien grignoté les territoires marocains au profit de l’Algérie française, c’est la seul façon de faire résonner le voisin...

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