mercredi 10 janvier 2018

ENCORE DES DÉFIS DE TAILLE A RELEVER PAR LE MAROC A L'UA ET A L'ONU !

N'EST-CE POUR CELA LE MAROC ESSAYE D'INSTAURER UNE CULTURE DIPLOMATIQUE PANAFRICAINE ALLIANT PRAGMATISME, ÉTUDES SUR LE TERRAIN ET CONTACTS DIRECTS ? 

       Ce n'est plus l'époque où l'idéologie guidait le différend Rabat-Alger en Afrique. Maintenant, c'est vraiment le leadership économique qui est à l'ordre du jour dont le Maroc vient d'en faire la démonstration en 2017 après son retour triomphant à l'UA. En faisant, notamment,  très attention aux retombées diplomatiques pour des raisons qui semblent avoir déterminé ses choix géopolitiques bien mûris. D'ailleurs, la rencontre des ministres des Affaires Étrangères et la coopération, la Sud-africaine et le marocain le 09 Janvier 2018 à Rabat n'a-t-elle permis d'examiner plusieurs idées portant sur la nécessité de s'entendre sur les arrangements et les garanties liés à leur fonction ? Un défi en plus à concrétiser dans l'avenir proche  en se penchant sur les moyens d'assurer dorénavant une position commune appuyant la volonté exprimée par le Roi Mohamed VI et le président Jacob Zuma à l'issue de leur rencontre d'Abidjan. A cet égard, ne s'agit-il là de demandes et non de conditions sur cette nécessité, s'ajoutant à l'activation du pont diplomatique entre Rabat et Pretoria faisant état d'un accord bilatéral de soutien mutuel sans attendre une autorisation de qui que ce soit ? Ce qui sans doute facilitera de relever d'autres défis sur les dossiers en suspend à l'UA qui sont trop souvent à l'origine de débats étriqués, du fait des divergences aux impacts négatifs sur l’éventualité d'avoir un représentant africain permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU. Comprendront ceux qui pourront ! C'est donc pour le Maroc, une évolution maîtrisée qui contraste avec le désir des inconditionnels anti Maroc de l'intérieur, voulant la faire apparaître trop noire. De fait, combien même ils l’espéraient entre leurs mensonges et illusions distillés obsessionnellement sur le Net et les réseaux sociaux, cela ne l'empêche pas d'envoyer ce signal aussi bien à l'Algérie qu'au Polisario. 

       Comme ça, l'on peut dire, dans sa production diplomatique 2017, n'est-ce pas il a plus misé sur l'Afrique en tant que capital humain précieux ? Un défi important face aux enjeux de la mondialisation, en appelant à s'y adapter tout en étant chaque jour en alerte sur le plan économique écologique et sécuritaire. Sachant, de surcroit, il est quasiment impossible de séparer son analyse géopolitique en Afrique des décisions en faveur des partenariats économiques Sud-Sud d'égal à égal via les opportunités qui s'offrent dans ce continent. Ainsi, l'histoire montre que l'Afrique du Sud a besoin d'un Maroc fort qui cherche des solutions d'investissement gagnant-gagnant dont les liens entre le secteur public et privé sont étroitement complémentaires. D'autant plus que cette façon de faire fait parler de lui, tant dans des manifestations internationales d'ordre économique qu'au sein de rencontres privées et sélectes de coopérations bilatérales ou multilatérales. Ce faisant, n'est-ce là la chance saisie par certains de nos diplomates valeureux dans leur activité de défense de la cause nationale, particulièrement d'avoir su montrer le Maroc compétitif dans plusieurs domaines stratégiques de grande valeur ajoutée ? Ce qui a fini par rendre le pouvoir Boutaflika fou furieux de rage, dont la suite de ses agissements était prévisible tombant sur les voisins limitrophes en s'adonnant aux diatribes voire menaces sans détour contre eux. Mais, pourquoi avec ses porte-flingues diplomates et médiatiques enragés, continuent-ils tous de considérer le Polisario comme principal bouclier stratégique contre le leadership du Maroc en Afrique ? En plus sans prendre garde de le heurter dans ses intérêts géopolitiques pour la stabilisation de la région MENA-Sahel subsaharienne africaine. C'est dire qu'ils sont tombés sur la tête, n'acceptant qu'il soit devenu prospère en privilégiant la stabilité qui lui permet de s'affirmer avec beaucoup de succès partout en Afrique. 

       En effet, le pouvoir algérien est pris de court par son propre jeu de la surenchère diplomatique ayant mené l'Algérie inéluctablement à la panne. Et ce, par suite de l'avalanche de ses défaites diplomatiques en l'absence d'un guide posé alerte et responsable, qu'à l'évidence cela veut dire qu'Ouyahiya-Messahel-Laamamra et Gaid Salah ont sérieusement compromis ses chances de se relever. D'ailleurs, quand on sait à quel point la haine des gens du pouvoir Boutaflika envers le Maroc, on n'est pas surpris de les voir participer directement dans des entreprises qui ne favorisent pas le dégel Rabat-Alger. Et donc, pour le Maroc qui commence à être excédé par leurs agissements perfides sous-entendus polisariens de leur part et par les appels de l'ONU à la retenue, n'est-ce pas il se pourrait qu'il lance une opération-éclair dans la zone de séparation à Gargarate et au-delà du Mur de sable contre cette entité fantoche ''quand ce sera nécessaire'' ? Le voilà Antonio Gutterres averti pour qu'il sorte de ses déclarations non moins dilatoires et insuffisantes, dont les diplomates onusiens chevronnés en ont démonté l'écheveau avec sagacité magistrale en rendant hommage au courage du Roi du Maroc Mohamed VI. N'est-ce, cela, minimiserait presque à néant l'approche de Horst Kohler même en s'apercevant que l'Algérie est connue d’être imaginative dans la tromperie de la communauté internationale ? En cela au ministère des Affaires Étrangères et de la coopération marocain, certainement, on a du s'expliquer avec lui à ce propos en tant qu'envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU lors de son crochet dans la région pour tâter les pools avant de rendre son premier rapport au Conseil de Sécurité. Quoi qu'il en soit, si après tout ceci, Colin Stewart le nouveau chef de la Minurso successeur de Madame Kim Bolduc, veut donner l'impression de se rendre à l'argumentation partiale et non neutre de laisser le polisario s'agiter et même menacer la paix, le défi du Maroc sera total en s'octroyant son droit de suite par l'obligation de s'ancrer militairement dans la zone tampon car son Sahara n'est ni Timor-Est ni Darfour.  

       C'est vrai, aujourd'hui, l'on peut dire, le Maroc ne cache pas son ambition d'accompagner le changement au sein de l'UA, de le promouvoir et le rendre permanent. Parce que, lorsque Said Boutaflika dit : C'est impardonnable de se faire laminer de la sorte à l'UA, n'est-ce pas qu'il faudra impérativement doubler de vigilance  en continuant sur la lancée diplomatique tracée par le Roi Mohamed VI pour éviter toute mauvaise surprise ? D'autant plus,  ce bienheureux Said frère du président algérien invalide, n'a-t-il fulminé en fin d'année 2017, tant il est écœuré du recul démesurément dangereux de son pays à l'UA et à l'international. Convaincu que ses cadeaux corruptifs pour relancer le moral de ses soutiens en Afrique ne produisent plus l'effet escompté. A même que ça n’empêche aucunement le Maroc à poursuive sa marche et à relever ses défis dans sa stratégie de codéveloppement maitrisé via ses partages d'expériences positives. Non seulement par un structuralisme d'effectivité chargée de réfléchir aux meilleures approches de gérer le changement des esprits en Afrique. Mais aussi par une conjoncture d'accélération de la mise à niveau relationnelle de sa part avec tous les pays, dont on peut en imaginer la nature du redoux diplomatique qui s'amorce avec l'Afrique du Sud le Malawi l'Angola le Mozambique et d'autres. N'est-ce pas que c'est dans ce sens que le Maroc encourage le groupe d'experts sous la houlette de Paul Kagamé, en se proposant de l'aider par son expertise reconnue dans les taches qui lui sont assignées et qui ne sont pas de tout repos ?  Pour débureaucratiser l'UA, accompagner la déconcentration des pouvoirs des sous-commissions et insuffler la revalorisation organisationnelle des ressources humaines pour la meilleure communication dans la rythmique saccadée et effrenée de la mondialisation.

       Par ailleurs, le Maroc de par les défis à relever n'a-t-il déjà en ce sens organisé à ses frais de nombreux séminaires animés par des intervenants issus de milieux politiques économiques et culturels divers, venant de toute l'Afrique et du monde ? Après tout, aujourd'hui, tout un chacun sait que les réticences d'autrefois ne sont plus réelles, et qu'il y a même beaucoup d'imagination pour contourner les blocages par la nouvelle culture du panafricanisme diplomatique d'excellence qu'a insufflé le Roi du Maroc lors de ses tournées. On raconte qu'à présent, dans le logiciel de réflexion de la nouvelle UA, toute réponse qui n'est pas aisée à une problématique exige un véritable décryptage pour éviter de s'enfoncer dans des tractations où les vraies confrontations d'idées sont ailleurs. En tout cas, l'histoire récente de l'UA l'illustre parfaitement bien par les messages qui se partagent entre les représentants permanents des pays africains au siège à Addis-Abeba. Une manière de ne plus essayer d'unir les contresens en diplomatie africaine, et surtout ne plus trop compter sur l'Algérie qui par sa mauvaise foi politicarde datant du temps du rideau de fer, essaye de faire oublier qu'elle est la créatrice de toutes pièces du conflit sur le Sahara marocain. Tellement, elle continue à soutenir son avorton même sachant que le Maroc est sur ses terres et qu'il n'en bougera jamais. N'est-ce, désormais à l'UA comme à l'ONU on la surnomme ''le mouton noire'' avec seulement trois pattes, Said Boutaflika à Ksar Lamradia-Messahel au ministère des Affaires Étrangères-Gaid Salah à la défense ou plutôt à la guerre ? A bon entendeur, salut !   

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