mardi 23 mai 2017

NON, AVEC LA CONSCIENCE D'UN ETAT FIER LE MAROC NE SE PLAIT GUÈRE SANS RAISON A SE RÉPÉTER DANS SA RÉSISTANCE A LA CONFORMITÉ ?

N'EST-CE LA, UNE NOUVELLE FORME D’INDÉPENDANCE QUE MÊME SES ENNEMIS LUI ENVIENT, TELLEMENT, IL LEUR PARAIT AUJOURD'HUI FAIRE DE LA RÉSISTANCE POSITIVE N'ACCEPTANT LES VOIX DE COMMÈRES QUI CHANGENT D'UN ÉVÉNEMENT A L'AUTRE ?

       Tout un chacun, a vu les objectifs des caméras se tournoyer dans l'espace sous les dômes des salles du palais de Congrès à Riyad en guettant les expressions de joie ou d'inquiétude, surtout des chefs d'Etats présents lors du Sommet USA-Monde arabo-musulman. Dont, certains tournant leurs regards de gauche à droite, de haut en bas, n'en ont cessé de sourire car découvrant la splendeur des lieux somptueusement parés, qu'évidemment Donald Trump n'a pas manqué d'annoncer qu'il est lui aussi charmé de l'éblouissement imprimé sur sa mémoire. S'ajoutant à l'hospitalité légendaire qu'il ait eu à constater, comme si l’énorme intérêt qui lui est porté n'est qu'un signe précurseur d'une nouvelle ère où les curseurs des partenariats géopolitiques seraient relevés à des niveaux sans ombre sur les devants des relations géostratégiques des USA dans cette région seulement par rapport à l'Iran. N'est-ce là, véritablement, où le Maroc continue son bonhomme de chemin, jusqu'à oser par ses capacités intransitives des opportunités avec des allusions transparentes qu'indique son comportement avec la conscience d'un Etat fier loin de tout raidissement ? Même si, certains observateurs sous-outillés ou peut-être malintentionnés veulent en faire de cette attitude assumée et raisonnée du Maroc, une leçon de sidération et de fougue anti Trump par l'absence remarquée du Roi Mohamed VI, alors que, réellement, normalement, c'est tout à fait le contraire dont il s'agit stratégiquement parlant. Et ce, même en s'alanguissant des résonances qu'il réveille autour de quelques cercles connus aux USA par retentissement dans la symbolique de résistance à la conformité de la temporalité d'un événement à l'autre. Comprendra qui voudra ! 
       
       C'est vrai, à Riyad le 21 Mai 2017 devant plus 37 chefs d'Etats, de gouvernements et autres représentants officiels de pays arabo-musulmans, Donald Trump paraissait en maître absolu de la cérémonie. Une première étape parmi les six programmées de son premier périple de 09 jours à l'étranger comme président des USA, commençant par l'Arabie Saoudite puis Israël Palestine Vatican Bruxelles et Sicile. Et d'où, il s'est montré via des éléments de langage formaté à la fois moins rude et fier n'évitant même pas les regards anxieux de son audience, en leur disant qu'il a réfléchi à leur place pour la création d'un Centre de Justesse en matière de lutte contre les extrémismes n'osant plus parler de terrorisme islamique. Une évolution notable dans sa façon d'extrapoler explorer et exploiter les dégâts récurrents du terrorisme sans faire d’amalgame, d'où il n'y a pas longtemps il y avait quelque chose d'un peu guindé incompréhensible et non supportable venant de lui. Mais, comment ne pourrait-il l’être, quand pour 350 Milliards de dollars il enregistre un succès sans tiquer ni rougir, allant dans le sens de celui à qui on lui octroie une faveur-gain de prestige trop chèrement payé pour ses incartades désormais considérées fautes bénignes. Encore un coup de manœuvre politique de circonstance habile de sa part, au demeurant l'auréolant au rang du meilleur guérisseur démoniaque pour recouvrir la plaie qu'il a lui même ouverte avec le monde musulman. Comme quoi, l'on ne peut pas dire qu'il n'ait pas su se faire entendre d'eux avec finesse et fermeté, alors qu'il les a rudement secoué et malmené sur les divers thèmes de pessimisme de dramatisation de peine et de brouille, et ce avant et même après son arrivée à la maison blanche. Ainsi, le constat, c'est que le monde arabo-musulman a peur des pensées tournées vers la refonte et la clarification de la contrariété dont il a fait l'objet par suite de violences toutes aussi destructrices les unes les autres de ses espoirs dans l'action de l'espiègle et caméléon Obama.

       C'est incroyable mais vrai, Donald Trump a fait un effort remarquable d'élégance dans ses propos, au point d'avoir surpris de s’être empêché lui-même de twiter restant de marbre avant et après ce Sommet. Néanmoins, pourquoi ses détracteurs disent-ils qu'il s'agit d'un discours de convenance ne songeant qu'à la marche et le bon fonctionnement de ses usines plus qu'ils n'en avaient fait par habitude, la plupart de ses prédécesseurs dans ce genre de situation ? Peut-être, parce que, sans doute c'est fini le temps où on le comparait souvent à un torero furax dont les gestes manquent de précision et donc de grâce combative dans les normes porteuses et prometteuses. Comme ça, ne peut-on dire que devant le pupitre à Riyad, est-ce que Donald Trump ne fut-il en plus admirable dans sa partition à sensation pour montrer l'engagement de son pays dans la lutte contre tous les extrémismes ? Et ce, sans réticence vis-à-vis du renseignement que glane ici et là la CIA en plus s'aidant des recoupements de l'activité de la NSA dont, le Maroc il faut le dire tête haute, en est particulièrement, l'un des pays les plus courtisés dans ce sens. D'autant plus, il est le seul Etat africain considéré l'un des moteurs de lutte anti terrorisme via l'exemplarité de ses services sécuritaires internes et du renseignement externe en concomitance avec la feuille de route de sa diplomatie responsable mesurée et généreuse par une mobilité silencieuse sans déchaînement ni turbulence ? D'ailleurs, ce ne sont pas les exemples qui manquent, le montrant avoir de grands dons visionnaires par sa méthodologie pertinente adoptée dans cette lutte acharnée sans relâche, dont les ennemis résiduels à l'UA l'UE et l'ONU le combattent par mesquineries via diatribes car ne veulent qu'ils reste dans cette ligne directrice où il s'illustre de plus en plus encore plus fort. Bien sûr, autant le dire, le Maroc a montré au monde entier, son bon côté d'être toujours prêt à repousser les attaques des ennemis qui fricotent avec la nébuleuse terroriste dans la région au demeurant exposée aux agressions.

       Il est maintenant certain, en réactivité à l'offre de Donald Trump de créer un Centre International d'Etude des Stratégies de lutte contre le terrorisme à Riyad en Arabie Saoudite avec l'ensemble des pays de la coalition arabo-musulmane, que cela ne suffit pas pour qu'il soit pris en considération surtout de l'UE harcelée pendant des saisons de la poussée migratoire et des attaques saccadées par des intrus dans le système informatique. C'est pour cela, l'on peut déceler que la confiance à ce Centre, pour le moment à travers les chroniques écrites ici et là en Europe, craque déjà pour ne pas dire que son autorité risque de ne pas faire long feu. D'autant plus, parce que, le Pentagone la CIA le DEA bénéficient de la coordination des renseignements délivrés par les centres d’écoutes de la NSA, les mettant en très nette avance sur le reste du monde en la matière. Et, donc, n'ont pas besoin de cet artifice pour avoir plus de facilité à identifier les donneurs d'ordres aux terroristes avant qu'ils n'aient grâce à leurs équipementiers et financiers-prêteurs de logistique l'occasion de s’évanouir dans les grottes des déserts. N'en parlons pas des diverses manipulations par la guéguerre des Hackers affiliés à la nébuleuse terroriste, usant d'incidents et accidents délibérément provoqués mais sans rapport entre eux, grâce aux moyens humains illimités de haute technicité dont ils bénéficient pour achever leur oeuvre de destruction. A cet égard, cette construction d'un tel Centre n'est-ce l'aventure qui l'attend, car, apparemment, son destin n'est pas maîtrisé risquant d’être méprisé dans toutes les certitudes qu'a révélé Donald Trump ? Dont, à l'évidence, le Maroc peut, vraisemblablement jouer un rôle primordial de transformation de la peur du drame terroriste en épreuve initiatique de l'espérance de vaincre ce cancer, notamment en défiant tous ses ennemis par ses efforts par devoir de se protéger en jouant dans la cour des grands. A bon entendeur, salut !   

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