POURQUOI DES PARTIS DE L’ESTABLISHMENT TELS PI-PJD-PPS
VEULENT SE DISPENSER DE LA CONCURRENCE POLITIQUE DU PAM PARAISSANT POUR EUX
SANS L’AVOUER FAROUCHE ET INTRAITABLE VOIRE INFERNAL?
La constitution
marocaine du 01 Juillet 2011 n’est-elle établie sur le fondement de la
monarchie constitutionnelle et parlementaire tendant à parvenir à une plus
grande unité parmi les marocains ? Dans le but de sauvegarder l’héritage
séculaire de l’intégrité territoriale et de réaliser le recouvrement de toutes les souverainetés dans l’idéal du progrès économique
et social. Et ce, sans qu’elle ne soit aucunement réduite et sous quel prétexte
que ce soit, aux dimensions de quelconque refus d’un Exécutif d’un parti d’un corps
consultatif ou d’une institution de renoncer tant soit peu à la consultation
nationale régionale et locale. Ainsi, pour ce qui concerne les élections
législatives futures du 07 Octobre 2016, les partis politiques ne pourraient-ils mobiliser leurs adhérents et sympathisants plus efficacement, et concentrer leurs
éléments de langage à la production de programmes électoraux adaptés réels
pragmatiques et facilement applicables ? Dont il convient également au sein de
certains parmi-eux pratiquant l’outrage
l’insulte et les attaques passionnées, de supprimer leurs envies restrictives existantes sur la libre participation des
personnes d’ici là qui ne rentrent pas dans leur cadre hégémonique.
Il est vrai que
l’on se pose à l’aune de ces élections législatives des questions sur cette
organisation de leurs rangs, laquelle n’est-elle considérée comme une mesure
défensive par peur des PAMistes ? Car à l'évidence, ce parti n’est pas le
seul obstacle devant eux, il y a aussi de bonnes raisons de se demander qu’en est-il
advenu du bilan dispendieux gouvernemental sans l’aide de l’Etat-Maroc sur la
production diversifiée de développement intégré via des fonds souverains de pays amis ? Aussi, désunie qu'elle est, la
coalition gouvernementale succomberait-elle encore à l’hégémonisme emphatique PJDiste ?
L’opposition connaîtrait-elle aussi un sort analogue de ce qu’elle vit actuellement ? Où verrait-on l’avènement de la gauche unifiée non koutléisée ? Mettant en commun ses ressources humaines pour se frayer un chemin dans la
représentation et, donc, se faire forger son destin de parti du
gouvernement à l’avenir dans un Maroc stable uni et unitaire. Parce que, le but
pour l’Etat-Maroc n’est-ce d’assainir les comptes publics sans enfreindre les
principes des droits du point de vue politique social économique culturel et
humanitaire ? Qu’en plus, dans cet ordre d’idées de coordonner la politique
économique sans contraction de crédits à tire larigot, d’accorder l’assistance technique
et financière à l’industrie et à l’agriculture numérisées écologiques du futur.
Sans omettre de favoriser la recherche et d’encore encourager d’allouer le nouveau
matériel conceptuel qui faisait défaut il n’y a pas si longtemps au
gouvernement actuel. Bien sûr, pour assurer la croissance sans enfumage ni maquillage et faire
reculer le chômage en dehors des tripotages des données, afin de se mettre dans
la ligne directrice géopolitique et stratégique visionnaire du Roi du Maroc.
Cependant, par
ailleurs, n’est-ce là où le bas blesse, alors qu’on s’attendait à vivre pleinement
un Été politique préélectoral avec des programmes pleins de nouveautés dans la
gamme des offres des partis, voilà que le chef du gouvernement nous parle de l’existence
de deux Etats-Maroc. Une irresponsabilité manifeste voire immaturité politique
déconcertante, de la part de cet homme partiellement
déguisé en craintif superstitieux. Lui, l’islamiste qu’effectivement comme ça il se montre
de fait en déphasage avec ce que préconise en réalité la foi musulmane de ne faire
l’effort dans la superstition. En particulier à propos de son hyper
planification de choix de ‘’thèmes d’Alfitna’’ (Anarchie et violence), croyant ainsi
dominer ses peurs de ne pouvoir politiquement survivre aux écueils qu’il a lui-même
crée par suite de ses sautillements politiciens contradictoires. En plus n’en n’ayant
tenu compte de la mobilisation tous azimuts des services sécuritaires marocains
civils et militaires qui contrecarrent avec vigilance, maîtrise, sacrifice et beaucoup
d’honneurs l’éventail des dangers rodant autour du pays. Puisqu’il en a
certainement eu vent de rapports spéciaux sur les préoccupations des conséquences
du Brexit sur Gibraltar et les présides de Mellilia et Ceuta, de la montée des
populismes en Espagne comme Unidos-Podémos, la place future dans l’échiquier
onusien du Sahara marocain, la politique européenne pour des raisons de
sécurité mondialisée et la redistribution géopolitique stratégique selon le
nouvel axe le l’Asie du Sud-Est.
Néanmoins,
est-ce que cette implication de cause à effet dont les observateurs politiques nationaux
avertis et mêmes étrangers au diapason de ce qui se trame contre le Maroc, n’en
suppose que son message trouve sa motivation dans l’idée obscure qu’il commence
à se partager avec ses inconditionnels se voyant tous futiles et inutiles voire
déjà périmés. N’ayant après cinq ans d’Exécutif, intégré que l’Etat-Maroc
constitue le socle de la cohésion marocaine dans la stabilité et la responsabilité
autour du Roi de surcroît facilitateur d’émission d’idées constructives du
futur et non destructrices de l’image de marque du pays. Vraiment, si le chef
du gouvernement ne put comprendre cela, il en est de même de quelques politiques
amnésiques et leurs plumes ponceuses et non penseuses, qui, à une époque plus
récente se déclarèrent anti hégémonie islamiste, à même d’avoir quitté avec
fracas la première mouture de la coalition gouvernementale. Et dont, n’est-ce ce
même Etat-Maroc qui ait pu sauver cet homme et ses coalisés de circonstance de
la traversée du désert, dans leur expérience qui semblait entraîner plus d’ennuis
que d’avantages pour le pays. Autrement dit ‘’souffle souffle vent d’hiver, tu
n’es pas si cruel que l’ingratitude des hommes’’ dixit W. Shakespeare.
De ce point de
vue, ne peut-on conclure c’est parce que ces partis sont incapables de soulever
l’enthousiasme de la société marocaine multiculturelle, en ne vivant par
ailleurs que sur le passé dont ils voudraient l’efforcer d’établir ?
Notamment par des liens d’opportunisme ambivalent, sans vraie organisation de
coopération ni coordination dans les programmes des uns et des autres. D’ailleurs, à ce titre, n’est-ce vrai que tous
y paraissent bien plus probables qu’ils aient senti, d’abord pour les uns, une
limitation dans leur représentation souvent hostile que paisible à l’Etat ?
Alors que pour les autres, une humiliation de ne comprendre qu’ils sont dans
une position carrément périlleuse selon les conditions de leur recherche d’affrontement
? En tout cas ‘’Drabni Akhobzi’’ (Frappe-moi mon pain) ! D’autant plus
tout le monde sait que le cycle de fabrication des majorités est désormais
caduc, au point que l’on puisse deviner l’expression d’amertume comme
intitulé à l’exemple : ‘’L’Etat-Maroc ne se voit-il subliminalement menacé
de l’intérieur au-delà du concevable voire du tolérable, par des partis ayant
mangé des années durant dans ses mains’’ ? Pour les uns avant et pour les autres
après, le discours mémorable du 09 Mars 2011, même voulant aujourd’hui sans en avoir ni
la popularité ni les moyens, faire du chantage à la construction de la
démocratie pour que ce même Etat-Maroc succombe à leur hégémonisme au détriment
des résultats des urnes. A bon lecteur bon décryptage !