MAINTENANT, QUE LE MAROC SÉCULAIRE ET LA RUSSIE ÉTERNELLE ESSAYENT D’ÉVITER L’ESPRIT DES MÉMOIRES IDÉOLOGIQUES D’AVANT, N’EST-IL ARRIVÉ LE TEMPS DES RECOMBINAISONS ET RESTRUCTURATIONS DE LEURS ECHANGES ECONOMIQUES?
N'est-ce vrai qu'auparavant pour
et dans chaque échange russo-marocain, il fallait souvent en étudier la
structuralité de sa charge politique et son influence sur les lobbys et groupes de pressions? Contrairement en ce temps présent, ne peut-on dire qu’elles relèvent
d’une analogie d’approche nouvelle, s’axant plus sur le thème de l’art
politique de mutualisation des intérêts économiques communs? D'ailleurs à ce titre, est-ce que le substrat fondamental
de la diplomatie marocaine vis-à-vis de la Russie, ne peut-il se résumer rien
qu’à la communication politique maîtrisée ? Et bien, c’est non ! En effet, de nos jours, entre la Russie et le Maroc il apparaît au-delà de
l’historicité des événements dans le giron régional de chacun, qu’il est
nécessaire voire primordial de tisser et renforcer les échanges économiques et commerciaux en partenariat gagnant-gagnant à moindre déséquilibre si ce n’est d’égal à égal.
Aussi, ce choix s’impose
pour le Maroc nouveau de par le déroulement de sa vie politique d’élargir ses
horizons de coopérations stratégiques, et ce, sans trop se disperser dans les méandres politiciens gluants. Car il en connait le rôle des prédispositions-idéologies sur le jeu des interconnexions politiques mondialisées, notamment leurs scénarios de mise en chantier. En se donnant des objectifs de cooptation partenariale d’investissement
consacrant la défense des intérêts communs mêmes ceux composés. Sans omettre d'user du mieux que possible de l’outil remarquable qu'est sa stabilité
politique. Laquelle, se vendant mieux à l’étranger supportée de sa constitution
avancée de grande portée institutionnelle, dont il faudrait pour le gouvernement accélérer le rythme d’effectivité. Malgré ce qu’en colportent comme médisances et contrevérités les quelques
nonistes avérés à ce propos, se croyant au dessus de tout soupçon. C’est dans ce sens que la visite royale prévue à Moscou suite à
l’invitation de Vladimir Poutine quand elle aura lieu, elle se fera à la fois dans la pure fidélité de
continuité relationnelle cordiale, et aussi d’axassions de réflexions
essentielles sur les opportunités qu'offre le nouvel ordre normatif de la confiance réciproque. Qu’effectivement ne pourrait nourrir d’illusions les garanties du décollage consenties vers la bonne gouvernance partenariale stratégique Maroc-Russie le 09 et 10 Juin 2014 à Moscou. Privilégiant voire préconisant le contact direct entre les
deux chefs d’Etats, sans tomber dans le jeu des fluctuations surtout
politiciennes internationales par les temps qui courent.
En tout état de
cause, n’est-il vrai par réalisme économico-politique que ce
rapprochement visionnaire Maroc-Russie ne tardera sans doute d’engranger un développement dynamique
moderniste multisectoriel à plusieurs niveaux ? Evidemment qu’il s’agit de
fabrication multi-potentielle d’échanges ciblés, dont la réalisation doit
s’intégrer graduellement à cette pensée-initiative s’assurant de sa bonne marche
sur le terrain. Notamment, en traitement des services des finances et bancaires, industrie minière gazière charbonnage et hydrocarbures, tourisme, travaux d'aménagement et équipements d'espaces voire stations de sport d’hiver, marine
marchande transport connectivité et logistique, pêche et agroalimentaire,
chimie industrielle, recherche en biologie animale et végétale. En plus du recadrage par rehaussement de la formation
et échanges universitaires, écologie et sauvegarde environnementale forestière et lacustre, s'ajoutant pourquoi pas à l’aéronautique voire le nucléaire suscitant des
partenariats de production faisant sans équivoque appel aux techniques de
pointe. Mais, quand bien même ces opérations de rapprochement rentrent dans
l’art subtil de mener à bien ces programmations, ne se doivent-elles déjà se projeter
en cooptation-coopération commune au Maroc-Afrique ? D’ailleurs ni le Maroc ni la Russie dans le contexte conjoncturel actuel, ne peuvent s’en passer d’implanter leur espoir d’extension au cœur du marché africain. Et/où à travers lequel, il se réaliserait sûrement en plus et pas seulement de création d’espace de coopération russo-marocaine. Même si, la contamination par l’illustration d’investissement sans contraintes, elle se fait déjà farouchement par la concurrence et la compétition de nombreux pays. Tels France USA Turquie Espagne Italie pays BRIC et du CCG, tous voyant le Maroc un pays stable exemplaire où l’offre d’une main d’œuvre qualifiée est garantie. Bref, sorte de Hub géostratégique pour l’Afrique ! Et ce, comme ébauche
de co-localité et co-commercialité dans l’attente de fructification de la
charge politique du grand Maghreb, dont le souverain marocain a appelé de tous
ses vœux dans son discours programme ontologique à la chambre constituante à
Tunis. De ce fait elles seraient peut être, de part et d’autre mieux protégées des parasitages des
concurrences déloyales et/où d’envenimations saugrenues séquelles cicatricielles du temps révolu de la guerre des sables.
Oui, la Russie
est un vaste pays riche en matières premières, et/où s’affrontent les multiples
modifications de mentalités nées des contradictions de l’éclatement de l’ex
URSS. Au point de devenir une arme politique dans leur utilisation, ayant fait apparaître des foyers de tension avec quelques nouveaux voisins voire même
au-delà pour raison de géopolitique. Et par ricochet donc, face à ce que tous
les officiels russes appellent coquilles vides à propos des tergiversations
proclamant fidélité aux résolutions onusiennes, la Russie en fait fi en
anticipant par des modalités diverses usant du Niet. D’autant plus, montrant
une capacité de nuisance envers tout ordre social culturel économique et
politique, soi-disant conséquemment préétabli ne tenant compte des droits des minorités.
Evidemment, il s'agit d'après elle tout simplement de la politique des options vides, ce
constat de décalage entre rêve et réalisme qu’elle a vécu au moment de la crise
libyenne, dont elle ne s’y prête plus à la revivre. N’est-ce pas ce que
l’on voit toujours dans le cas syrien, et aussi sa dénonciation
quasi-redondante d’un soi-disant complot occidental européo-américain dans le
cas de l’Ukraine?
Ce faisant, pour
rester en cohérence par rapport à cet imbroglio-métastase, la diplomatie
marocaine doit tendre
efficacement vers l’état de sa revitalisation graduelle, en ne prenant en
compte que les opportunités viables sans encombre et porteuses d’espoir. Bien
évidemment, en diminuant les déficits de communication par l’acquisition de maîtrise de soi dans ce tandem russo-marocain de création de richesses, face
aux inhibiteurs autoproclamés comme aussi ceux œuvrant en sous-traitance.
Lesquels, par ailleurs, tous sont en excitation quasiment brownienne paniquée, dont
tout le monde aura compris qu’ils sont dans le déni et le mépris. En
particulier, à chaque fois que le souverain marocain montre ses désirs
ascendants d’améliorer davantage les performances économiques du Royaume dans ce
futur-partenariat mondialisé de plus en
plus dur à convoiter sans risques ni malentendus. A cela s’ajoute
la détermination par l’argumentation autour de thèmes principaux d’échanges
choisis délibérément communément pour réussir ce défi sans ambages.
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