IL S’AGIT D’APPEL AU DÉPASSEMENT DES FRUSTRATIONS
PAR LE COURAGE ET LE SENS D'ABNÉGATION NE POUVANT MENER QU’AU RACHAT DU SALUT DE TOUS LES TUNISIENS !
Devant la
prestation royale en présence du Prince héritier Moulay Hassan et de Son Altesse royale le prince Moulay Rachid, la ferveur des applaudissements debout, par tous les membres
de l’assemblée constituante tunisienne, en plus des anciens premiers ministres
et autres honorables invités de la société civile et du corps diplomatique, est
un témoignage de grande considération et respect au souverain marocain. Une
véritable réussite, cependant, saluée à travers les instances internationales
comme un triomphe de son œuvre raisonnable d’instauration de l’Etat de droit
par façonnage démocratique ingénieux. A cet égard les observateurs avertis
comprennent cette visite royale en Tunisie, non pas comme une simple chronique
d’échange de bon procédé
d’enregistrement d’accord protocolaire, mais un enregistrement de
l’engagement par la parole donnée essentielle à la compréhension de l’évolution
diplomatique marocaine du moment.
Il est vrai qu’après
le discours de Bamako décriant l’instabilité politique de la bande sahélo-subsaharienne
au-delà de la problématique du nationalisme tribal, est venu s’ajouter l’influence
très forte de la conviction royale à Tunis conférant à l’espace maghrébin sa
place dans le concert mondial. A même d’en marquer les relents d’appels en
termes fraternels par la teneur et le style particulier des messages distillés,
que cette entité ne serait pas considérée comme une région importante du pourtour
méditerranéen, si l’Algérie ne sortait pas de son égocentrisme nombriliste pour
aider à lui donner sa vraie importance stratégique de surcroît considérable. N’est-ce
pour cela la pensée réaliste du souverain marocain imprègne et anime son
engagement à redynamiser l’espoir de voir la Tunisie la Libye et pourquoi pas
tout le grand Maghreb en fin en bonne posture sociale économique culturelle
cultuelle et sécuritaire ?
Déjà on peut
dire en réponse à la violence du système clanique de Benali, que la révolution tunisienne étant passée par
des péripéties dangereuses et moments de tensions paroxystiques, a réussi de
connaitre en gros l’ouverture réelle à la confrontation démocratique de projets
sociétaux. L’un en mode de production islamiste qu’apparemment est en
souffrance, l’autre à partir d’une réalité sociale spécifique à la réflexion
socio libérale avec toutes ses nuances. Mais continue encore d’inquiéter à
juste titre bon nombre de pays n’ayant pas fait correctement leur printemps
révolutionnaire. D’ailleurs dans ce contexte, le président de l’assemblée
constituante tunisienne Mustapha Ben Jaafar dans son allocution de bienvenu au
souverain marocain y a fait mention aux réseaux et contacts d’échanges
fructueux avec l’expertise voire l’expérience marocaine singulière dont tout le
monde en parle. En effet, qu’on le veuille où pas, c’est dans ce cadre
d’initiative de référence louable loin des tensions, que la Tunisie nouvelle à puisé les
possibilités de sa résurgence et imaginé une faisabilité soutenue
vraisemblable de sa récente constitution très avancée.
Finalement, ce
discours royal précis concis et majestueux devant l’assemblée constituante
tunisienne, montre d’une manière éclatante le meilleur moyen de rapprocher les
Etats du grand Maghreb entre eux. En l'occurrence la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, le soutien à l'Etat de droit et des institutions, en plus de la solidarité de cooptation de projets stratégiques structurants porteurs et prometteurs. Et ce, pour faire revivre les hautes âmes du passé
commun anticolonial, et comprendre le bien fondé de son exploration du
changement comportemental des citoyens de par leurs motivations diversifiées après
le souffle printanier. De sorte, il n’y a que de relire pour s’en convaincre, les
descriptions de l’itinéraire du début de l’idée du grand Maghreb où tous les
détails ne prêtent aucunement au doute. Il va de soi néanmoins, que l’approche
sceptique de certains dirigeants algériens pétrifiés par l’ouverture à la
démocratie et respect des libertés individuelles et collectives, n’ait pas
rencontré leur grande faveur. Qu’en effet elle reste à ce jour franchement
illisible pour bon nombre d’observateurs.
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