LA NOUVEAUTÉ DE LA TOURNÉE ROYALE EN AFRIQUE C’EST
QU’EN PLUS DE SA MOISSON CULTURELLE SOCIO-ECONOMIQUE ET POLITIQUE FORMIDABLE, IL
Y A L’INSTAURATION DE LA SENSIBILISATION CULTUELLE SUR LE RITE MALÉKITE POUR UN
MEILLEURS TRAITEMENT DU CHAMP RELIGIEUX.
Désormais pour
les africains lambdas, la prise en charge sérieusement du champ d’Al Imama dans
les mosquées est devenue une nécessité de premier rang. D’ailleurs, qui ne rêve
de pratiquer sa religion sans encombre en Afrique loin de l’insouciance d’avant, n’ayant
mené qu’à la désillusion considérée par les observateurs politiques les plus
aguerris, une sous-production à connotation politique dévastatrice ? Qu’au
demeurant n’a plus cours aujourd’hui, vu que les pays africains en ont décelé et
compris les sous-entendements sous formes de marchés assortis de lourdes
conséquences de déstabilisation. C’est dans cette optique que s’inscrit le
programme de formation spécifique d’une année l’autre, ciblant des postulants
de différents pays pour lesquels le Maroc compte continuer à leur octroyer des
bourses d’études. D’autant plus leur offrant également des stages de
perfectionnement dans les universités instituts et medersas coraniques, avec
des mesures facilitatrices d’accompagnement, tels l’hébergement accessible et
le transport par la RAM à des prix défiant toute concurrence.
A cet effet, par conséquent, quand
plusieurs opérations de déstabilisation se rejoignent en avènement de
l’intégrisme religieux à même le jihadisme, la seule réponse qui vaille c’est
d’abord la restriction de leurs enchevêtrements par le stoppage voire
l’anéantissement des réseaux, ce que la France et le Tchad ont accompli au nord
Mali. Puis, d’offrir l’alternative même semi-lente à laquelle des taches de
recombinaison et restructuration du champ religieux pourraient être exécutées
parallèlement, ce que le Maroc s’emploie de faire à juste titre. Et ce, par
ajustements successifs qui supposent un flair certain et des supputations
exactes pour éviter la vindicte des accapareurs des courroies de
transmissions dinars-pétro-gazéo-dépendants qui n’excellent que dans la
médisance et colportassions des mensonges. N’en déplaise à eux, c’est ce que la
force productive du Rite Malékite sous l’aura d’Amir Al Mouminine, tente de
réaliser en s’opposant au salafisme jihadiste et autre chiisme sur toute la
bande Maghreb-Sahel-Afrique subsaharienne. En offrant aide substantielle en milliers
d’exemplaires du saint Coran et autres livres et manuels sur le rite malékite,
en plus des réfections de mosquées et lieux cultuels.
Voilà pourquoi
cette méthode ayant obtenu sans conteste la priorité aux yeux du seul
commandeur des croyants régissant l’harmonie religieuse, est supportée et
encouragée par toute la communauté internationale en l’occurrence. A preuve
l’idée centrale du coup de foudre des peuples africains pour Amir Al Mouminine
lui réservant des accueils mémorables indescriptibles comme à Conakry la
joyeuse. Qu’au demeurant n’est que le contrecoup des désillusions suscitées par
des faux pas de brebis galeuses sous des cieux non envieux. D’où l’intérêt
fondamental de continuer dans la prévention des dérives, par la contribution
proximale du ministère du Habous et affaires islamiques et le ministère de la coopération
et affaires étrangères. Rien qu’en s’inscrivant dans ce cadre de mieux gérer cette
approche royale novatrice en se conformant aux objectifs et à la vision globale
de ce projet d’envergure, dont on perçoit la ferveur des croyants à chaque
passage d’Amir Al Mouminine pour la prière du vendredi. Pourtant, ce ne sera
sans doute pas seulement ce constat par débat plus ou moins politique, qui passera
à la postérité mais aussi son corollaire des interventions sur le terrain par
des Imams bien formés, dont le monde entier en attend volontarisme et
abnégation. Qu’en effet, suite à cela ils se reconnaîtraient comme membres à
part entière de la pensée sunnite du rite malékite tolèrent et porteur de
stabilité garantissant le bon fonctionnement du champ religieux.
Ainsi, plusieurs
raisons peuvent expliquer ce choix royal d’avoir anticipé les doléances des
pays frères voulant accéder à la réappropriation de cette approche cultuelle
offensive de proximité. Une sorte de contrepoids beaucoup plus terre à terre,
parce que s’appliquant à la formation rapide et continue des Imams africains
dans un premier temps pour la réparation et l’amélioration des franchissements
des obstacles de la compréhension des préceptes de l’islam des lumières de la
tolérance et la droiture sans contraintes. Puis après, dans un deuxième temps à
ceux qui veulent se reconstruire dans les domaines spécialisés diversifiés
associant la maîtrise de la langue, de ses nuances linguistiques grammaticales et
lexicales s’appropriant le style de prêche selon le rite malékite, pour ne pas
laisser de place aux recombinaisons politiciennes ouahabo-salafo-jihadistes. Et
delà, rendre en revanche d’éminents services à leurs pays respectifs, pour qu’ils
puissent se reconstruire de fabuleux remparts psychologiques contre l’intégrisme
terroriste. Tout simplement, par la propagation de la programmation du chemin
de sagesse via une fouille minutieuse documentée et argumentée de la
spiritualité vraie qui préconise le perfectionnement ne pouvant que donner
satisfaction.
A cet égard,
est-ce que la libre spiritualité se basant sur le principe de
l’internationalisme de religiosité-marchandise pétrodollars dépendante, n’est
en soit l’artefact voire grain de sable qui a provoqué rechute et désolation au
nord Mali et ailleurs ? En cela, outre l’action de la communauté
internationale qui est beaucoup plus axée sur l’information, n’est-ce pas ceci
nécessite un plan d’aide de financiarisation de l’expertise marocaine en
matière de suivi du champ religieux de par ses institutions restant ouvertes à
toutes les contributions, pour garantir davantage un meilleurs accès des
africains et autres à la formation ? Parce que ce ne sont plus cinq cent
maliens, mais des milliers d’africains qu’il va falloir pouvoir encadrer dans
la dignité et la responsabilité.
N’est-ce pas que
tout pays qui se respecte peut différencier ses relations cultuelles avec
d’autres, en fonction de ses potentialités et sa situation géopolitique ? De
fait, on est plutôt devant une nouvelle donne des demandes des pays africains à
rejoindre le train de la vie spirituelle marocaine, dont les origines sont très
diverses selon les pays. Même si parfois, c’est exprimé avec prévalence de zaouïas l’une par rapport à l’autre, heureusement loin des prédominances ethnicisées
de certains pays n’ayant pas encore compris le sens de l’esprit de
l’Etat-nation. C’est ainsi que le cadre conceptuel de ce plan d’urgence
marocain, doit toucher les points fondamentaux en ressources humaines infra-structurelles et budgétaires qui vont l’accompagner, et ce, pour pallier tout
risque d’éventuelles souffrances dans la réalisation.
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