dimanche 30 mars 2014

LE MAL-ETRE DIPLOMATIQUE FRANCO-MAROCAIN ACTUEL EN CE DÉBUT 2014, EST-IL UN CONSTAT DE CONTRARIÉTÉ DE CAUSE A EFFET ?

QU’EN EST-IL DU QUOTIDIEN DIPLOMATIQUE FRANCE-MAROC ?

       Il est vrai que le moyen de transport qu’est l’avion est prisé même étant très surveillé. Au point que des opérations illicites peuvent survenir rien qu’en se laissant berné où imprudemment prendre aux subterfuges des trafiquants patentés. D’autant plus l’abus de confiance entre policiers-douaniers et les usagers voyageurs, qui normalement suppose l’existence de rapports courtois peut parfois englober filouterie de personnes malintentionnées. Sauf qu’user intentionnellement de stratagèmes haineux de la part des premiers vis-à-vis de personnalités pour les humilier n’est pas chose tolérable ni acceptable. Par conséquent, n’est-ce pas là où l’expression « vous n’avez rien à déclarer » prend toute sa dimension de vigilance et courtoisie à l’arrivée à un aéroport international fut-il Roissy Charles DE GAULLE ? Qu’en effet tout un chacun en comprend l’interdépendance rigoureuse et précise entre services essentiels et connexes, dont réellement la police n’est que l’une des étapes d’une organisation complexe multiformes. Cela englobe tant la fausse déclaration en matière de, joaillerie devise fausse monnaie et autres s’intensifiant aux périodes où les variations de change les rendent plus intéressantes, que l’essai intentionné de faire passer les marchandises illicites comme les explosifs armes et la drogue présentant d’importantes différences de prix d’un pays à l’autre poussant à cette prise de risque.

       Mais hormis l’exploitation de sécurisation en raison du nombre croissant des tromperies, qu’est-ce que c’est cette angoisse diplomatique qui s’éternise entre Paris et Rabat ? S’étant exagérée par les services de police et douane en édictant une fouille démesurée au chef de la diplomatie d’un pays ami en l’occurrence le Maroc. Notamment en usant par ailleurs d’interventions-autoritarismes de soi-disant vigilance rien que pour complément d’humiliation, en rendant obligatoire le scannage des affaires personnelles du ministre ayant décliné son identité et fait montrer son passeport diplomatique. A même de le fouiller corporellement en lui ôtant ses vêtements ceinture chaussures sacs valises colis et autres emballages, même si Laurent Fabuis encore une fois a présenté des excuses à son homologue marocain. En tout état de cause, cette façon de faire n’est-elle devenue beaucoup plus axée sur la déconstruction inconsciente et anachronique coté français des relations longtemps demeurées exemplaires avec le Maroc ? Ne faut-il saluer le ministre Mezouar de sa maîtrise n’ayant à ce jour produit aucun coup-rétention comme surfactant à l’escalade ni à la vengeance symboliques soient-elles? Parce qu’après la spéciale calembredaine d’un diplomate de haut rang et la suspicion non convaincante d’un juge d’instruction manipulé voire bluffé, voilà qu’en tant que ministre des affaires étrangères du Maroc revenant du sommet de La Haye en transit par la France s’en trouve lui-même, encore face à l’excès de zèle d’un commissaire de police des frontières de surcroît autoritaire et non déluré dans sa fonction à l’aéroport Roissy Charles DE GAULLE à Paris.

       En effet depuis la convention de Chicago 1944, tous les aéroports selon leur taille capacité et longueur des pistes nécessaires aux décollages, sont aménagés en lieux d'échanges entre les moyens de transport des voyageurs fussent-ils transitaires, qu'il semble tout le temps utile pour les services concernés de rester vigilant par la prise en charge sécuritaire. Cependant, devant le nombre croissant à propos de ce genre de fabrication d'événements où l'on perçoit en filigrane les humiliations inacceptables touchant la conscience des marocains, la diplomatie officielle marocaine est désormais obligée de sortir de son contrebalancement désavantageux et navrant aux yeux des observateurs et politologues avertis. Notamment de sa flottaison sous l’impulsion d’associations s’accaparant le large éventail de nouvelles perspectives sociales culturelles économiques sans vraie valeur ajoutée seulement de prospection d’avenir virtuel. En plus d’éviter toute immersion dans les bas-fonds de groupements d’amitiés franco-marocains, qui n’usent que d’initiatives et essais multi-sectoriels factices pour l’encombrement multifactoriel médiatique. Là également, beaucoup de ces complications peuvent être évitées, si ces réseaux de soi-disant influence s’en rendent compte du mal que provoquent les pratiques de non prise en charge de la dignité d’autrui.

       D’où la nécessité pour l’Etat français jouant passionnément la profession de foi généralisée en matière des relations diplomatiques probes, de s’y réadapter au maximum aux réalités du monde nouveau s’imposant d’ailleurs avec acuité à lui. Et ce n’est pas parce que le Maroc sous l’égide du Roi Mohamed VI montre consciencieusement un intérêt sans ambages à l’Afrique, que des manutentionnaires manipulés au sein des rouages de l’administration civile française ne cessent de le harceler et le malmener par des historiettes décousues et compilations mensongères caractérielles invraisemblables. N'est-ce là où la police des frontières et des douanes devrait jouer son rôle à la fois prévenant vis-à-vis des diplomates de haut rang selon les us et coutumes de l'art de la diplomatie? Comme aussi d’être répressive dans le respect du droit et le loi contre les professionnels fraudeurs redoutables et les trafiquants de tout genre de matière. En tout cas c’est son problème à la France de vouloir où non, montrer bonne foi vu qu’elle est tellement dépendant de l’extérieur aux fonctions mondialisées consistant à rejeter les tares organisationnelles sévères des administrations étatiques.


       En cela, comment savoir si la France se mettra dans la bonne direction, sachant que l’évolution relationnelle diplomatique du temps  présent se fait par une exacerbation de signes malencontreux déconcertants de son coté ? Avec en plus formation ici et là de foyers de surchauffe par montage non calculé et déplaisant, tant dans le style que dans le fond. Que faire donc devant cette exsudation d'événements incontrôlés, provenant de mauvais comportements de quelques décideurs administratifs sorte de brebis galeuses usant de techniques blessantes et méprisantes ? Alors que depuis le discours de Hollande au parlement marocain en Avril 2013, tout le monde a cru que la France a trouvé au Maroc un super entendeur, pour bâtir ensemble la nouvelle trilogie partenariat égalitairement gagnante pour l’entité France-Maroc-Afrique. Gageons que les résultats criards des élections municipales françaises par suite au souffle de l’extrême droite, sonneront l’heure du début d’assainissement des consciences de  ceux des décideurs administratifs s’étant restés prisonniers des complications relationnelles avec le Maroc. Et donc, par la maîtrise de ce souhait indispensable pour le lancement d’une nouvelle campagne d’entente sous le signe du respect mutuel, l’Etat-France n’a de choix que de renouveler dans la foulée de la nouvelle équipe gouvernementale, les défis des enjeux communs franco-marocains dans la transparence et la responsabilité.  

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