LE MAROC DANS SES RÉFLEXIONS D’AFFINEMENT PROGRESSIF
DE L’EVOLUTION DE SES CHANCELLERIES POUR LE SUIVI ET LE CONTRÔLE DE CES CONVENTIONS, NOTAMMENT APRES LA TOURNÉE ROYALE AFRICAINE ÉMANATION DE LA
NOUVELLE PENSÉE OFFENSIVE DU SOUVERAIN !
Désormais dans
les instances internationales, l’influence du Maroc s’accroît de la confiance placée à son souverain Sa
Majesté le Roi Mohamed VI. Laquelle s’exprime en fonction d’intérêts composés représentant
les actions engagées entre rentabilité des opérations de lobbying pro-Maroc et
aussi les titres de crédits politiques à propos de leur effectivité
diplomatique programmatique selon l’agenda préétabli. A cela s’ajoute le
capital du changement que connait le Maroc dans le calme et la responsabilité,
que normalement doit servir à son tour de base d’engagement dans la bonne
gouvernance. En évitant toute les hausses de train de vie de l’Etat, et en faisant
diminuer la part de surconsommation susceptible d’être utilisée pour juguler
les déficits de communication par la maîtrise des effets pervers des mauvaises
gouvernances.
Reste par
conséquent, que le gouvernement Benkirane II s’il dure encore, doit faire
attention aux jeux interdits du surendettement, car il se trompe en pensant c’est
comme ça qu’il pourra échapper à toute situation de cessation virtuelle des paiements
des crédits. Alors qu’il y a risque de l’ébranlement des places financières par dessèchement des crédits, que normalement servant de lubrifiant aux échanges
économico-commerciaux sans contraintes, rien qu’en scrutant le fil d’actualités
aux portes de l’UE Union Européenne en Ukraine l’outragée la meurtrie et la
disloquée. N’est-ce pas en économie mondialisée tout se tient au prorata de la
demande et l’offre à l’international ? Par autant de niveaux de l’intervention
des instances financières pour ajuster les productions adéquates selon les
circonstances. Et donc, de conserver à terme les perspectives ne prenant compte
des contraintes de la croissance, mais seulement celles inhérentes aux
mécanismes des échanges économiques et commerciaux mis sous tutelle et troïkaisation.
C’est ainsi qu’au
rythme du pragmatisme diplomatique politico-économique marocain actuel,
entre dépassement des féeries conformistes
désolantes d’arrière plan d’avant, et réalisme du temps présent loin du tâtonnement
solitaire d’il n’y a pas si longtemps, nombreux sont les pays africains
demandeurs de cette potion diplomatique énergisante. Parce que, si l’on se
réfère à la dynamique royale contributive et constructive du développement en
Afrique, on remarquera que son capital participatif entre le constant et le
variable ne cesse de s’agrandir. Répondant par pragmatisme aux besoins de
l’Etat moderne, et en même temps amorçant le choc de l’endettement à la façon Benkirane
grevant les budgets alloués aux remboursements sans se mettre en ligne restrictive
des dépravations des mauvaises gouvernances que la cour des comptes en a étalé
de larges extraits. Qu’en plus, cette dynamique royale a fait d’emblée sortir
le Maroc de la léthargie politico-diplomatique infondée de la chaise vide,
laquelle, par ailleurs est antinomique
au contexte international actuel. De ce point de vue, nul doute que cela, se
déroule au nom d’un compromis historique d’un Maroc qui avance sereinement
politiquement sur les chantiers ouverts par le CNDH de respect des droits de l’homme,
et une société civile qui ne doute plus de ses potentialités depuis l’avènement
de l’IER Instance Équité et Réconciliation jusqu’à l’exégèse des nouveaux
droits établis par le CESE. Surtout, en sus de ses propres instruments de
connaissance fouillée des positionnements de nombreux pays devenus favorables à
la thèse marocaine dans l’affaire de son Sahara.
Du coup, c’est
cet effet d’entrainement conséquence du dépassement du tâtonnement gluant voire
aussi mouvant des diplomaties officielles et officieuses, qui a permis au Maroc
d’éviter les dérives des tons dogmatiques de certaines sphères, comme ce qu’a
vécu le nord Mali et malheureusement incroyablement entrain de s’établir
dangereusement en Mauritanie. N’en déplaise à ces porteurs d’idées saugrenues
touchant la conscience des musulmans, dont l’Etat mauritanien par ailleurs doit
sévir par l’ouverture exceptionnelle de ligne d’entendement politique entre
factions pour l’apaisement et surtout pour ne pas tomber dans l’abîme. C’est en
ce sens qu’au Maroc, seul le commandeur des croyants régi avec dextérité et
détermination cette complexité du champ religieux, lui octroyant le statut de
pays stable incontournable dans les alliances géostratégiques qui se dessinent
pour le futur proche. Et ce, malgré les appels dilatoires de l’Algérie aux
africains, qu’en fait connaissent parfaitement sa situation politique en pleine
impasse annonçant la fin de son système usurpateur. Mais voulant imposer ses
recommandations de toujours et encore attendre, ne sachant ni réalisant qu’elle
est dépassée par les événements compte tenu du charivari et
caractère-embrouillamini entre structures de l’Etat.
Maintenant en
l’occurrence, il n’est nullement exagéré de dire que la tournée royale Février-Mars
2014 en Afrique a fait naître une véritable révolution de la diplomatie
marocaine. Notamment dans la pensée économique de participation d’égal à égal
entre Etats africains, au point que l’on peut s’avancer à
l’intituler « Saga Maroc-Afrique au fait du rattrapage du temps
perdu ». Tant sur les idées novatrices de partenariats socioculturels infra-structurels financiers et commerciaux gagnant-gagnant, que sur l’action
politique concertée fondée sur le principe de nécessité d’intervention
solidaire de par le nombre impressionnant des conventions signées. A même en
effectivité de théorisation des intérêts comme dans le cas de l’épandage du culte
sunnite du rite malékite pour pallier les dangers qui guettent l’Afrique. Et aussi la praticabilité d’entraide Maroc-dépendante sujette au facteur multiplicateur
d’honorabilité spirituelle déterminant de nouveaux horizons sur le terrain africain et ailleurs à l'exemple des Zaouias Tijania et Boutchochia contrebalançant
le terrorisme quel qu’il soit. Bien entendu, il faut se rendre compte que de
telles mesures entraîneraient des résultats immédiats pour certaines, même si
pour d’autres il va y avoir un laps de temps pour qu’elles s’avéreraient efficaces.
A cet égard, ne
peut-on confirmer que la diplomatie plurielle marocaine commence à montrer ses
atouts et compétences ? En plus sortant des sentiers battus de discipline soi-disant élitiste, alors que longtemps apanage de cercle consanguin mêlé à de faux experts de par l’incompatibilité
de leurs actions engagées des années durant. Et ce, au sens strict des
objectifs à atteindre par la quantification et la rationalisation du concept
nouveau de l’approche diplomatique marocaine, en ne s’engluant plus dans les
digressions emphatiques et les élucubrations stériles n’ayant mené qu’à la
flatulence et aigreur diplomatique. Voilà pourquoi certains diplomates
marocains audacieux, s’engagent souvent par leur savoir faire, sous forme de
vertu morale comportementale de clairvoyance dans le suivi des intérêts du pays.
Sans se laisser envahir de pessimisme même relatif, où, d’optimisme
extravaguant voire excessif, dont les réseaux spécialisés des chancelleries
peuvent en témoigner éloquemment. Tant est forte et déterminante leur
implication de montrer la justesse de la thèse marocaine, et par voie de
conséquence d’assurer objectivement l’avenir du Sahara marocain dans la
régionalisation avancée. Contrairement, à d’autres peu nombreux heureusement, n’arrivant
à se hisser au statut digne de diplomate d’envergure. Tout simplement en mettant
en péréquation pérenne l’avenir du pays en affrontant de face par la preuve le
concret, les portes flingues dinars-petro-gazéo-dépendants partout ou ils se
trouvent.
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