mercredi 19 mars 2014

LA COMMISSION MIXTE DE SUIVI DES CONVENTIONS SIGNÉES EN AFRIQUE, AU CŒUR DE LA MÊLÉE ET ITINÉRAIRE VERS LA RECONNAISSANCE DE LA GOUVERNANCE DU MAROC !

QUANT A CETTE COMMISSION MIXTE SOUS COIFFE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION, SI ELLE EST CONÇUE SUR LE BIEN-FONDÉ  ANTI-DÉRAPAGE ET LUTTE CONTRE LES DÉRIVES EN GOUVERNANCE, ELLE SERAIT CHOSE BONNE !

       Cette tournée royale avec détermination et conviction d’essayer de rajouter l’expertise marocaine à la réussite matérielle en croissance africaine, n’amorce-t-elle la levée de l'ambiguïté du cynisme des autres longtemps vécu et supporté par l’Afrique. N’est-ce pas qu’on le voit sur le terrain, la vie africaine est remplie de nombreuses ambitions mais aussi de beaucoup d’échecs ? En effet, c’est dans ce paradoxe que le Maroc continue d’innover et créer son style de gouvernance, s’essayant de s’accommoder à la fois à la perspicacité des marocains et à la bienveillance des nouveaux dirigeants africains. De toujours et encore mieux faire pour les tracter dans des projets structurants communs, dont aussi, la recherche de stabilité semble également avoir rejoint le domaine de leur réalisme politique loin des désillusions d’avant. D’autant plus la note psychodramatique payée en l'occurrence, les a réveillé de leur torpeur voire parfois de leur certitude.

       Ne s’agit-il de la même chose pour le Maroc au lendemain du choc du 16 Mai 2003, obligeant les intervenants experts dans les rouages de l’Etat surtout la Kalaa de l’intérieur à réviser de fond en comble leurs approches conjoncturelles sécuritaires, malgré quelques fluctuations-dérives-dérapages ici et là ? Qu’au demeurant la mise en conformité constitutionnelle de l’article 54 par la mise en place du CSS (Conseil Suprême de Sécurité), en montrerait l’inspiration brillamment exposée souvent d’une manière aussi satisfaisante par le CNDH et la société civile pour la gestion des crises et autres événements fortuits préfabriqués où non. D’ailleurs en ce temps présent en Afrique, plus personne ne peut faire abstraction de la nécessité de lutter contre la marginalisation la précarité et autres désabusions. Qu’au demeurant, par conséquent, ne menant qu’aux conflits confessionnels ethnicisés voire terrorisme multi tentaculaire qu’il faut combattre conséquemment. En ajoutant plus de concordances dans la lutte par anticipation contre les situations de surchauffe, sans vergogne en matière de politique de recherche des équilibres massifs de toutes les balances sociales culturelles cultuelles et économiques. C’est d’ailleurs l’idéal du devoir marocain, sachant pertinemment que la nouvelle approche royale de rapprochement Maroc-Afrique avec détermination et conviction ne tardera aucunement à donner des résultats spectaculaires. Parce que s’agissant là, du triomphe d’une vision structurée habile et efficace pour la renaissance africaine, s’aidant cependant, par le développement social solidaire dynamique pragmatique et moderniste Sud-Sud.

       Ainsi, de par le dévouement d’un roi réformateur dans sa lutte pour les nouveaux droits socio-économiques culturels et cultuels des femmes et hommes africains, cette vision n'est-elle amenée à affronter la concurrence de certains pays dans beaucoup de secteurs pour le leader-ship politique? En somme, le Maroc ne doit-il en fabriquer d’avantage de liens-partenariats tripartites gagnant-gagnant avec tous les pays qui le désirent, pour appuyer ses ambitions à aller de l’avant animé de sa fervente détermination diplomatique offensive? Notamment par le lancement progressif de productions en triangulation communément établie faisant appel aux techniques de défiance extrême usant de bonne gouvernance. Surtout avec la France, la Chine, la Turquie le CCG et les USA qui ont montré un intérêt manifeste à cette trilogie de création des richesses plus où moins égalitaires. Car considérant le Maroc hub pour entrer en Afrique, sans qu’aucun des pays ne se taille la part du lion, dès lors que le contexte conjoncturel s’y prête. Surtout celui régional Maghreb-Sahel-Afrique subsaharienne, s’étant modifié de par les essais de réactivation de ces liens d’activités transversales entre groupements des pays après le discours royal au Forum Economique Maroc-Cote d'Ivoire 2014 à Abidjan.

       Voilà pourquoi il est impératif de jouer finement, en faisant bonne lecture de la pensée du souverain à propos de la commission mixte publique intergouvernementale et privée, de suivi de la pléthore des conventions signées avec les pays africains. Tant par des visions de structuralité exigeant transparence et perfection en pratique normative d'excellence relationnelle avec l'Afrique, que par la profondeur des échanges en projets structurants en évitant la médiocrité et le péché de la transmission du mal de la bureaucratie entachée parfois de corruption. Tout simplement en s’éloignant carrément d’en faire bonne affaire pour toujours les mêmes, lesquels n'en formeraient que l’ornement qui risquerait de ramener ces partenariats au superflu voire aux tensions diplomatiques. Le Maroc et l’Afrique ont changé, car il ne suffit pas de louer en ON cette initiative de commission mixte en ressources humaines et aussi de moyens de suivi et contrôle, pour qu’ensuite en OFF elle se compense de sa possession à titre de filouterie d'accoutumance où d’incompétences malveillantes usant de ces mêmes moyens. Fort heureusement, que l’exemple du suivi par le Roi en comité restreint des avancées de réalisations du programme NOUR I II III et VI de l’énergie solaire à Ouarzazat et sur tout le territoire marocain, est un signal et appel strict à la commission mixte de suivi de l’effectivité et contrôle des subventions signées, de ne s’essayer qu’à l’effort du surpassement référencé à la morale sans faiblesse ni complaisance. Bien surement dans l'esprit gagnant-gagnant, car il est bien difficile de ne pas prendre en considération l’intérêt géostratégique de cette relance du temps marocain en Afrique de la sorte.

       De fait, la certitude fortement accentuée des industriels marocains qu’ils soient du domaine public où du privé, à propos des dépassements des contradictions connues de l’administration marocaine, depuis qu’ils ont accompagné Sa Majesté le Roi Mohamed VI dans sa tournée africaine, n’est plus à démontrer dans leur engagement qui ne cesse de s’affirmer s’allongeant dans la durée et l'espace. Fini donc le temps de l’homme d’affaires itinérant, qui à chaque étape de ses périples tire de son porte-document des business-plans d’usines « clé en main » dont il est le seul à en profiter. N’est-ce pas que nos industriels implantent déjà leur savoir-faire et usines au cœur du marché prometteur africain, en s’inscrivant en effet directement dans l’économie réelle Sud-Sud ? Car le sublime dans tout ça, ce n’est pas s’échapper au code du travail marocain taillé entre lucidité et aveuglement, qu'il va falloir opportunément dégraissé dans l'entente entre syndicats socioprofessionnels et patronats. Mais d’assurer le rythme de l’investissement dans sa dimension mondialisée irréprochable Sud-Sud, à l’exemple des raffineries cimenteries et autres prospections des richesses petro-gazière minières, halieutiques, forestières agro-alimentaires et d'autres ? Qu’en effet ils désirent que dans ce nouveau Maroc des défis et des grandes initiatives royales, ne plus être accablés par le poids législatif cossu du code de l’investissement pour assurer les financiarisations et transfèrements mutuellement des implantations des sociétés et structures productives. Dont parfois, malheureusement, certains fonctionnaires décideurs bureaucrates en postes décisionnels s’en inspirent pour faire les poches aux investisseurs. Un drame national, que le guichet unique à ce jour n’arrive toujours pas à s’en défaire. Au contraire il le fait des fois consubstantiellement selon les circonstances, nourrir de ces affreuses habitudes blessantes pour la conscience des marocains. Et ce, par manque d’initiatives cadencées et soutenues d’Al Mouhassaba et donc de la levée de l'impunité.


       Au final, ce rêve d’extension économique Maroc-Afrique par partenariats gagnant-gagnant, ne doit aucunement s’évanouir parce qu’il y a la concurrence chinoise turque et sud-africaine. Alors et surtout qu’il y a l’offre d’une main d’œuvre abondante et bon marché représentant la garantie du décollage sérieux de l'investissement marocain. D’où le souverain marocain en a jeté les nouvelles passerelles de ses combats en matière des droits des africains sans aucune exploitation discriminatoire au Maroc et ailleurs, contrairement au montage d’essais de déconstruction par le fait accompli préconçu coté Algérie. En d’autres termes, le Maroc n'a de choix que de continuer, en plus et toujours, à chercher d’autres marchés d’exportation de son expertise en Afrique anglophone. En essayant de transformer radicalement les bases sur lesquelles reposait sa diplomatie économique officielle et parallèle jusqu’à présent, et la rendre assidûment multidirectionnelle. Car il est évident que la tournée royale en Afrique francophone, sonne comme son avènement au rang de puissance économico-politique régionale, même si ça suscite chez certains voisins, jalousie réticence et déni des réalités.   

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