QUANT A CETTE COMMISSION MIXTE SOUS COIFFE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION, SI ELLE EST CONÇUE SUR LE
BIEN-FONDÉ ANTI-DÉRAPAGE ET LUTTE CONTRE LES DÉRIVES EN GOUVERNANCE, ELLE SERAIT
CHOSE BONNE !
Cette tournée
royale avec détermination et conviction d’essayer de rajouter l’expertise marocaine à
la réussite matérielle en croissance africaine, n’amorce-t-elle la levée de l'ambiguïté du cynisme des autres longtemps vécu et supporté par l’Afrique. N’est-ce
pas qu’on le voit sur le terrain, la vie africaine est remplie de nombreuses
ambitions mais aussi de beaucoup d’échecs ? En effet, c’est dans ce
paradoxe que le Maroc continue d’innover et créer son style de gouvernance, s’essayant
de s’accommoder à la fois à la perspicacité des marocains et à la
bienveillance des nouveaux dirigeants africains. De toujours et encore mieux
faire pour les tracter dans des projets structurants communs, dont aussi, la
recherche de stabilité semble également avoir rejoint le domaine de leur
réalisme politique loin des désillusions d’avant. D’autant plus la note
psychodramatique payée en l'occurrence, les a réveillé de leur torpeur voire parfois de leur
certitude.
Ne s’agit-il de
la même chose pour le Maroc au lendemain du choc du 16 Mai 2003, obligeant les
intervenants experts dans les rouages de l’Etat surtout la Kalaa de l’intérieur
à réviser de fond en comble leurs approches conjoncturelles sécuritaires,
malgré quelques fluctuations-dérives-dérapages ici et là ? Qu’au demeurant
la mise en conformité constitutionnelle de l’article 54 par la mise en place du
CSS (Conseil Suprême de Sécurité), en montrerait l’inspiration brillamment
exposée souvent d’une manière aussi satisfaisante par le CNDH et la société
civile pour la gestion des crises et autres événements fortuits préfabriqués où
non. D’ailleurs en ce temps présent en Afrique, plus personne ne peut faire
abstraction de la nécessité de lutter contre la marginalisation la précarité et
autres désabusions. Qu’au demeurant, par conséquent, ne menant qu’aux conflits
confessionnels ethnicisés voire terrorisme multi tentaculaire qu’il faut
combattre conséquemment. En ajoutant plus de concordances dans la lutte par
anticipation contre les situations de surchauffe, sans vergogne en
matière de politique de recherche des équilibres massifs de toutes les balances
sociales culturelles cultuelles et économiques. C’est d’ailleurs l’idéal du
devoir marocain, sachant pertinemment que la nouvelle approche royale de
rapprochement Maroc-Afrique avec détermination et conviction ne tardera
aucunement à donner des résultats spectaculaires. Parce que s’agissant là, du
triomphe d’une vision structurée habile et efficace pour la renaissance
africaine, s’aidant cependant, par le développement social solidaire dynamique pragmatique et moderniste Sud-Sud.
Ainsi, de par le
dévouement d’un roi réformateur dans sa lutte pour les nouveaux droits socio-économiques culturels et cultuels des femmes et hommes africains, cette vision n'est-elle amenée à affronter la concurrence de certains pays dans beaucoup de
secteurs pour le leader-ship politique? En somme, le Maroc ne doit-il en fabriquer d’avantage de liens-partenariats
tripartites gagnant-gagnant avec tous les pays qui le désirent, pour appuyer ses ambitions à aller de
l’avant animé de sa fervente détermination diplomatique offensive? Notamment
par le lancement progressif de productions en triangulation communément établie
faisant appel aux techniques de défiance extrême usant de bonne gouvernance. Surtout
avec la France, la Chine, la Turquie le CCG et les USA qui ont montré un intérêt
manifeste à cette trilogie de création des richesses plus où moins égalitaires. Car considérant le Maroc hub pour entrer en Afrique, sans qu’aucun des pays ne
se taille la part du lion, dès lors que le contexte conjoncturel s’y prête. Surtout
celui régional Maghreb-Sahel-Afrique subsaharienne, s’étant modifié de par les
essais de réactivation de ces liens d’activités transversales entre groupements
des pays après le discours royal au Forum Economique Maroc-Cote d'Ivoire 2014 à Abidjan.
Voilà pourquoi
il est impératif de jouer finement, en faisant bonne lecture de la pensée du
souverain à propos de la commission mixte publique intergouvernementale et privée, de
suivi de la pléthore des conventions signées avec les pays africains. Tant par
des visions de structuralité exigeant transparence et perfection en pratique normative d'excellence relationnelle avec l'Afrique, que par la
profondeur des échanges en projets structurants en évitant la médiocrité et le péché de la transmission du mal de la bureaucratie
entachée parfois de corruption. Tout simplement en s’éloignant carrément d’en
faire bonne affaire pour toujours les mêmes, lesquels n'en formeraient que l’ornement qui risquerait
de ramener ces partenariats au superflu voire aux tensions diplomatiques. Le
Maroc et l’Afrique ont changé, car il ne suffit pas de louer en ON cette
initiative de commission mixte en ressources humaines et aussi de moyens de
suivi et contrôle, pour qu’ensuite en OFF elle se compense de sa possession à
titre de filouterie d'accoutumance où d’incompétences malveillantes usant de ces mêmes moyens. Fort
heureusement, que l’exemple du suivi par le Roi en comité restreint des avancées
de réalisations du programme NOUR I II III et VI de l’énergie solaire à
Ouarzazat et sur tout le territoire marocain, est un signal et appel strict à
la commission mixte de suivi de l’effectivité et contrôle des subventions
signées, de ne s’essayer qu’à l’effort du surpassement référencé à la morale
sans faiblesse ni complaisance. Bien surement dans l'esprit gagnant-gagnant, car il est bien difficile de ne pas prendre en considération
l’intérêt géostratégique de cette relance du temps marocain en Afrique de la sorte.
De fait, la
certitude fortement accentuée des industriels marocains qu’ils soient du domaine public où du privé, à propos des dépassements des contradictions connues de
l’administration marocaine, depuis qu’ils ont accompagné Sa Majesté le Roi
Mohamed VI dans sa tournée africaine, n’est plus à démontrer dans leur
engagement qui ne cesse de s’affirmer s’allongeant dans la durée et l'espace. Fini donc le
temps de l’homme d’affaires itinérant, qui à chaque étape de ses périples tire
de son porte-document des business-plans d’usines « clé en
main » dont il est le seul à en profiter. N’est-ce pas que nos industriels
implantent déjà leur savoir-faire et usines au cœur du marché prometteur
africain, en s’inscrivant en effet directement dans l’économie réelle Sud-Sud ?
Car le sublime dans tout ça, ce n’est pas s’échapper au code du travail
marocain taillé entre lucidité et aveuglement, qu'il va falloir opportunément dégraissé dans l'entente entre syndicats socioprofessionnels et patronats. Mais d’assurer le rythme de l’investissement dans sa dimension mondialisée irréprochable Sud-Sud, à
l’exemple des raffineries cimenteries et autres prospections des richesses
petro-gazière minières, halieutiques, forestières agro-alimentaires et d'autres ? Qu’en effet ils désirent que dans ce nouveau
Maroc des défis et des grandes initiatives royales, ne plus être accablés par
le poids législatif cossu du code de l’investissement pour assurer les financiarisations et transfèrements mutuellement des implantations des sociétés et structures productives. Dont parfois, malheureusement, certains fonctionnaires décideurs bureaucrates en postes décisionnels s’en inspirent pour faire les poches aux investisseurs. Un
drame national, que le guichet unique à ce jour n’arrive toujours pas à s’en
défaire. Au contraire il le fait des fois consubstantiellement selon les circonstances, nourrir de ces affreuses habitudes blessantes pour
la conscience des marocains. Et ce, par manque d’initiatives cadencées et soutenues
d’Al Mouhassaba et donc de la levée de l'impunité.
Au final, ce
rêve d’extension économique Maroc-Afrique par partenariats gagnant-gagnant, ne
doit aucunement s’évanouir parce qu’il y a la concurrence chinoise turque et
sud-africaine. Alors et surtout qu’il y a l’offre d’une main d’œuvre abondante
et bon marché représentant la garantie du décollage sérieux de l'investissement marocain. D’où le
souverain marocain en a jeté les nouvelles passerelles de ses combats en
matière des droits des africains sans aucune exploitation discriminatoire au Maroc et ailleurs,
contrairement au montage d’essais de déconstruction par le fait accompli
préconçu coté Algérie. En d’autres termes, le Maroc n'a de choix que de continuer, en plus et toujours, à chercher
d’autres marchés d’exportation de son expertise en Afrique anglophone. En
essayant de transformer radicalement les bases sur lesquelles reposait sa
diplomatie économique officielle et parallèle jusqu’à présent, et la rendre assidûment multidirectionnelle. Car il est évident que la tournée royale
en Afrique francophone, sonne comme son avènement au rang de puissance
économico-politique régionale, même si ça suscite chez certains voisins,
jalousie réticence et déni des réalités.
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