C’EN EST ASSEZ ! APRES LES MYSTÈRES DE L’OUEST
D’AVRIL 2013, C’EST MAINTENANT LES BALIVERNES DÉSOBLIGEANTES ET ACTES INJUSTES DE FÉVRIER 2014 VIS-A-VIS DU MAROC.
L’imaginaire
d’un diplomate sensé être équilibré et un juge puisse-t-il être zélé, doit
normalement relever d’affranchissement des contraintes dans une lutte sans
haine contre toute manipulation. Parce que, c’est là où apparaît la force de caractère de dire la vérité, par rapport à ce qu’il aurait apparemment dit l’un
et entrepris sans hésitation l’autre, au vu de l’émotion qu’ils ont produit
chez tout un peuple. Certes, ce n’est là qu’un aspect de tirage des ficelles fait par
les services de pays tiers, dans une chronologie qui n’est pas due au hasard s’adaptant
à l’ambiance politique algérienne incertaine, pour contrecarrer le constat
flagrant de la puissance marocaine montante surtout en Afrique. D’ailleurs pour
en comprendre la portée spirituelle cultuelle socio économique et politique
marocaine, il n’y a qu’à bien analyser les échos à l’international à l’exemple de, les nouvelles
lettres persanes dans leur consonance de rapprochement stratégique avec le Maroc malgré le risque
de chiisme au Maghreb et dans la bande sahelo-africaine, l’encouragement sans ambages d’Obama-Hollande au Roi du
Maroc dans cette offensive inédite mettant de l’ordre et l’entendement d'emblée reconnus par Ban Ki Moon et toute la
communauté internationale, l’intéressement des pays BRIC au Maroc pour sa stabilité et bien d’autres
indicateurs encourageants.
En ce sens en
référence à la fronde mini secousse dont tout le monde en parle, il est loin le
temps où la diplomatie était une morale aristocratique qui faisait référence au
grand intérêt d’Etat seulement. Parce qu’en décryptant toutes les pannes
relationnelles franco-marocaines, dont certaines sont des drames historiques, on
en comprend la fabrique désinvolte du temps présent usant de sournoiseries
stratagèmes et combinaisons politiciennes. Malheureusement sortant coté
français, d’un tangage gouvernemental facilitant des actes intolérables par ailleurs, en plus en concomitance de petites phrases lancées ici et là choquant
l’honneur la conscience et la moralité des marocains. N’est-ce pas là aussi,
tous les observateurs avertis marocains connaissant l’histoire contemporaine
avec la France, lui reprochent d’encore mêler au thème principal qu’est la
bonne entente, le flou de ce genre de relance de brouillage intriguant, qu’en
effet ne fait que casser l’action et le rythme de la confiance entre le Maroc
et la France ? D’autant plus faisant de ne supporter la posture du
renoncement à l’action commune en terre africaine, alors qu’il y a des
agissements incompréhensifs de certains dans les rouages de l'administration, jetant leurs derniers essais
de consolidation de l’isolement du Maroc en Afrique mais en vain heureusement.
Désormais, quelque
chose dit aux marocains qu’il y a déjà du changement dans l’air en matière des
relations franco-marocaines ! Il faut pourtant savoir qu’il se dégage de
la tournée royale africaine 2014, la grande puissance de projection dans une
gouvernance d’union nationale pour faire face à tout jeu d’illusion honteuse fut-elle diplomatiquement distillée à mille lieux. Qu’en plus, à cet égard, quand deux pays
amis vivent des revers préfabriqués par des manutentionnaires en cale
judiciaire taubiraéenne à l’insu du ministre de l’intérieur Valls, que
reste-t-il de la coopération sécuritaire et judiciaire jusque là
exemplaire ? Pire encore, cette opération de caniveau s’est faite
alors même le ministre Valls recevait
son homologue marocain, et dont ses flics subalternes faisaient le nombrilisme de
mèche devant la résidence de l’ambassadeur marocain lui aussi ex ministre de
l’intérieur ayant combattu le terrorisme et le crime transcontinental organisé.
Dont, hélas certains dans les interstices du pouvoir judiciaire français ont commis l’erreur
impardonnable, ayant pris cela comme une vénération du pouvoir marocain à leur
vis-à-vis. Ce qui a mis le Quai d'Orsay dans la désolation et incompréhension, tout en se positionnant en même temps dans les tranchées de la séparation des pouvoirs.
Outre cet
élément de projection dramatique, il importe pour cet honorable juge
d’instruction de savoir le symbolisme des personnages des Etats, et donc de la
portée politique relationnelle pour ne pas sortir de l’éthique diplomatique en
peignant cette affaire de l’univers passionnel du slogan tant décrié en France
« république des juges ». Ainsi à travers son droit inaliénable
d’instruire une information judiciaire, c’est son modèle de procéder qui a fait
tilt, alors que ses propres observations de soi-disant génie contributeur à la
réalisation de la justice ont fait psitt. Parce que le Maroc, depuis toujours
ne badine pas avec l’atteinte de ses fondamentaux, ne se privant de liberté de
ton selon les circonstances pour dénoncer les dérives. En tout cas, çà ce voit chez
ce juge et ses amis en cale, qu’ils sont à la renverse pré calculée dans leur
vision et raisonnement. Parce qu’on ne peut pas dire qu’il ne savaient pas ce
que représente DST en tant que valeur sûre de lutte contre le terrorisme en
nombre d’heures de veillées d’analyses de décryptage, bien sûr et
d’interrogatoires selon la loi comme ce que par ailleurs fait la France et aussi tous
les pays.
Rien aussi ne
dit que ce juge avec le feuilleton des affaires judiciaires en France, se
voyant le Baltazar français à la recherche de la une, ambitionnant une charge
plus élevée dans la hiérarchie, sa non vigilance l’ait conduit à commettre
cette erreur d’appréciation. Que le Sénat le lui reproche ouvertement demandant
au gouvernement de stopper net ce genre d’amateurisme atteignant la
mesquinerie. Finalement, l’idéal de la diplomatie même dure et stricte c’est l’appel à l’effort du
dépassement et non les fantaisies sous des formes d’influence à l’ancienne
comme du temps révolu France-Afrique. C’est d’ailleurs là où commence le
paradoxe de la France, qui lui vaut la place à reculons aujourd’hui dans la
conscience des marocains. En cela chers amis français, n’en croyez pas que les
marocains sont dupes s’abandonnant librement à leur gout d’oublier pour la
cordialité et la paix. Ils veulent rester dans leur positionnement dans un Etat
créatif original sous l’Égide du souverain assurant mobilité des idées et des
hommes partout dans le monde. Et ne désirent aucunement user de mesures à même psychologiques
douces de rétorsion ciblée, pour se présenter comme les continuateurs de ce jeu
de souffrances à l’instar de ce que font d’autres pays. Qu’au demeurant Sa
Majesté le Roi du Maroc corrobore cet évitement
de rehaussement du ton par sa hauteur de vue des relations avec la France, mais
montrant clairement sa réprobation tout en procédant avec détermination à
l’apaisement, parce qu’il y a certainement décelé une sincérité du président
Hollande au cours de leur échange téléphonique.
En résumé, voilà
pourquoi le discours royal de l’appel au réveil de l’Afrique dans la concorde
au Forum Cote d’Ivoire-Maroc Février 2014 d’Abidjan, fort et concis par des
idées structurées et cadencées, tend à pousser les africains à épurer leur
façon d’appréhender l’avenir par un nouveau style de confiance en eux. Surtout
en leur capacité de relever les défis qui se posent, de façon de plus en plus
réaliste en prenant exemple de l’expertise marocaine de l’INDH le microcrédit
et les coopérations de grandes envergures infra structurelles agroalimentaires touristiques logistiques industrielles et autres par partenariats gagnant-gagnant.