HALTE AU DÉPOUILLEMENT DE LA VALEUR MAROCAINE METTANT NOS DIPLOMATES DANS L'EMBARRAS !
Après les hautes
instructions de suspendre l’activité du ministre Ouzzine en ce qui concerne
Attadahora Al Aalamia le Mondialito dont le club Real Madrid en est le
vainqueur, l’enquête ouverte concernant le fiasco du complexe Moulay Abdallah
de Rabat s’annonce prometteuse voire fructueuse. D’abord sur le défi auquel le
gouvernement est confronté pour que l’état d’esprit qui sévit dans ses rouages
puisse changer. Ensuite sur les impératifs du maintien de la HIBA de l’ETAT à
mettre en place des investigations dans l’impartialité totale, notamment sur ce
que tout le monde appelle désormais à tort où à raison l’affaire Ouzzine. Evidemment
la montée au créneau des partis de l’opposition n’est pas fortuite, même s’aventurant
sur un terrain aussi mouvant concernant les gestions gouvernementales, dès lors
qu’il y a des casseroles qui traînent encore ici et là d’un passé pas lointain.
En cela le
peuple marocain toujours en supra-symbiose avec son Roi, est certainement aux
anges pour connaitre enfin les soubassements et rebondissements dans cette
affaire incroyable. Néanmoins, et c’est vrai, au conseil du gouvernement du
jeudi 18/12/2014 qui a lieu sans recours au thème décisionnel à propos de la
responsabilité politique du ministre Ouzzine, tout le monde a eu une impression
d’essai d’évitement du scandale ? De par la mésestimation de la teneur des
entrechoquements provoqués au sein de toutes les couches sociales
marocaines en l’occurrence, dont le chef du gouvernement s’en trouve
aujourd’hui en mauvaise posture.
A l’évidence, si
on se réfère d’un coté à quelques messages-liens sur les réseaux sociaux au
demeurant inondés de règlement de compte et contrevérités bottant en touche, on
comprendrait la demande de la tête d’Ouzzine par les faiseurs de la chronique
antigouvernementale. Contrairement de l’autre, concernant les sorties
médiatiques figées par la prétention et le snobisme ridicule notamment de la
part de quelques personnes du sillage proche du ministre, on en verrait une recherche
à s’introduire dans la brèche à cause de la certitude de Benkirane que ce n’est
nullement un drame national. Cependant, quelle mouche l’a piqué pour parler de
la sorte au nom du peuple dans ce cas très sensible, alors qu’il n’ait eu que
18% des suffrages exprimés dans les urnes le vendredi 25 Novembre 2011 ? Mais
que les choses soient claires, pourquoi alors cette continuité d’irruption des
dénis des réalités de la part de Benkirane face à la dramaturgie provoquée ?
N’est-ce pas le cas est tellement gravissime ayant égratigné la valeur morale
du pays à l’international touchant en plein cœur Al Karama du peuple
marocain ? Dont, finalement, tout l’Exécutif ne pourrait par une
résistance quelconque réinventer d’esquive en donnant l’image de marché aux puces
où tout est permis.
N’est-ce là où
le chef du gouvernement a failli, ne sachant pas que ses propos seraient
incompris par la majorité des marocains, d’autant plus oubliant que l’Etat est
le garant de la dignité du peuple. Une faute caractérisée presque impardonnable
du chef du gouvernement, l’ayant aggravé par son attentisme inexpliqué. Ce qui
rappelle le cas de la colère des populations de Guelmim Sidi Ifni Tiznit Inzgan
Tafraout Ouarzazate Zagora Sraghna Chichaoua et azilal, après celle des cieux
sous les déchainements d’une pluviométrie inhabituelle sachant que la météo
nationale en avait parlé avec insistance et professionnalisme. Qu’heureusement,
comme à l’accoutumée les directives royales l’ont rattrapé restituant dans
l’urgence un peu de dignité aux sinistrés, comme aussi aujourd’hui dans les
traitements des priorités d’Al Fassad dans toute sa structuralité et ses
prolongements dans l’affaire du complexe Moulay Abdallah.
D’ailleurs
pourquoi Benkirane s’est-il engouffré dans ce dédale ahurissant, comme
stratégie de sa riposte qualifiant l’affaire de non catastrophe nationale,
alors même que le ministre est pratiquement jeté en pâture ? Ce qui se
traduit déjà par une recomposition et reconsidération des propos de quelques
défenseurs, qui se croyaient inébranlables dans leur conception d’appréhender
les mécontentements au sein du bureau politique d’Al Haraka Achaabia. A cet
égard, pourquoi Benkirane en préambule de questionnement de ce conseil de
gouvernement a-t-il en plus essayé de montrer à mots feutrés, qu’il ne veuille
anticiper les conclusions de la commission d’enquête ? Semant le trouble
chez les analystes politiques, à même de ne pas s’offrir sa légitimité constitutionnelle
d’examiner les manquements à la participation positive au grand chantier de la probité
surtout dans ce cas précis, et, dont son parti en avait fait son leitmotiv
électoral. Sauf qu’en tardant de le faire, ne se souciant du fait de
l’encombrement de maltraitance des consciences des marocains, mais seulement essayant
de sauvegarder la cohésion de sa coalition pour continuer à gouverner à sa
guise, n’a-t-il de fait enfreint la ligne de démarcation excitatrice de la conscience
collective marocaine ? Dont certains n’en comprenant ses tergiversations,
s’en sont risqués de le faire passer pour celui qui concrétise le bras de fer politicien
dans les méandres idéologiques diversifiés dans sa coalition et au sein de
l’Etat.
En ce sens,
objectivement au demeurant, même certains des ministres marchent encore à contre-modèle de la bonne
gouvernance, qu’en effet est dépendante de leur fiabilité et surtout le non solidité
de leurs actions sur le terrain. N’est-ce pas qu’il a fallu plus de cinq jours
pour que son gouvernement sorte de sa tétanisation, s’étant resté hagard sous
les menaces du malheur qui frappait les provinces du Sud et Sud-Est ? On
dirait, malheureusement que sa façon de gouverner pèse tellement sur ses recettes de gouvernance
pour s’attaquer aux aléas par la réalisation des priorités. En plus et de l’avis de tous les
scrutateurs politiques, il montre une faiblesse d’intégration rapide des
choses, ne s’attelant même pas aux luttes contre les dépravations. Telle la
corruption endémique dont le Roi Mohamed VI ne cesse d’en appeler dans tous ces
discours à l’arrêt de cette marchandisation de ce contre-modèle. A ce titre, au
cas où on l’aurait oublié, ça a atteint une amplitude et redondance
insupportables dans la marche gouvernementale. En effet, n’est-il temps pour
tout le monde de sortir de ce genre de domestication de fourberies corruptrices qui rongent le Maroc ? Tout simplement en usant d’un NTM (Nouveau
Tempérament de Modélisation) au déterminisme politiquement fondé sur la vraie prise
en considération de la responsabilité politique pour éradiquer ce fléau ? Et
ce, non sans s’éloigner des embastionnassions emphatiques de lutte contre la
corruption autour de personnes enorgueillies ici et là, lesquelles, profitant de surcroît du contexte difficile de l’évolution des mentalités à ce propos.
Justement, après
la mort tragique du ministre d’Etat Baha, une chose est sûre, Benkirane se sent
de plus en plus coupé du SVP (Service de Validation Politique) en intra-muros
du PJD, au point de se voir déjà condamné à durer ce que durent les cultures
maraîchères trop arrosées. D’abord par suite du fait du fil d’actualités des affaires
nombreuses et du réveil sociétal marocain en simultanéité de réactions comme aujourd’hui à ses dires incompris en tant que chef du gouvernement dans l'affaire Ouzzine. Et, aussi à ses incartades de méchanceté gratuite, parfois dans un Tcharmil linguistique même dans des lieux de souveraineté comme à l'hémicycle. Puis en perspective par
rapport à l’effectivité de la levée de l’impunité des responsables politiques
où autres en fonctions étatiques, dans toutes les circonstances en relation de
tout manquement au devoir et au serment devant le Roi. Et ce, pour se mettre à
hauteur des ambitions de la constitution du 01 Juillet 2011 de grande plus-value de démocratisation dans tous les domaines. Par conséquent de ce
point de vue, quand est-ce que Benkirane cessera-t-il de farder sa pensée
concernant la véritable nature de la gouvernance dans certains ministères
devenus nids de crabes aux palmarès aucunement reluisants? Et ce, afin de restituer son rôle à l'Etat, parce que sinon on en souffrirait encore de la gouvernance-gabegie version 2015 Benkirane-dépendante... A dire vrai,
cela donne des insomnies à d’autres dans la coalition gouvernementale, se
démarquant de ces scénarios de dépannage par l’incompétence au niveau des
cabinets et antichambres ministérielles.
A ce titre, ces
nouveaux serviteurs ne font-ils vraiment du n’importe quoi, en rabaissant de
facto la montée en puissance de l’action gouvernementale, parce qu’ils y participent
au dépouillement direct et indirect de la valeur de l’effort consenti par
l’Etat. Voilà pourquoi il faudrait sévir, partant de ce constat de base se
résumant hélas comme leur conceptualisation atemporelle de leur mobilité
relationnelle partisane où consanguine. Dont en fait, ils s’en sont aidés pour
en faire des prouesses administratives de tricheries voire même des leurres, en
s’accaparant de l’expansion des prérogatives de leurs ministres ne semblant
aucunement préoccuper même sachant la vérité. Pour cela, ne faudrait-il pour
Benkirane d’éviter l’effet tunnel d’aspiration du contre-modèle de cette
affaire honteuse du terrain Moulay Abdallah ? A BON SUIVEUR BONNE
LECTURE !