N’est-ce là, une nouvelle posture dans la prise en
charge de la sécurité des marocains ?
Ne pas avoir
peur ni hésiter de confronter le terrorisme, tel est l’objectif principal sous
l’autorité morale de bonne gouvernance anti résurgence des insécurités de
l’Etat marocain ! Parce que selon l’ONU et pas seulement, la résurgence
mondiale des insécurités dans les domaines écolo-socio-économiques alimentaires
culturels sanitaires cultuels et politiques, est estimée aujourd’hui
paroxystique. Cela se sent au travers la lecture des rapports émanant de toutes
ses annexes chacune dans son terrain de prédilection comme OMS UNICEF FAO
UNESCO CS CPI, en plus des autres institutions instances fondations et ONG qui
collaborent avec elle. Parce qu’elle a considérablement augmenté lors des vingt
dernières années à cause des dysfonctionnements de la gouvernance mondialisée
inéquitable et non solidaire. Au point que la réponse-conséquence à cet état de
fait, est arrivée du populisme diversifié, foyer de la perversité politicienne
pernicieuse n’ayant engendré que prévalence d’incertitudes sur les identités
ethniques culturelles et cultuelles. Et ce, au vu du nouveau souffle intégriste
religieux notamment le salafisme toutes sortes confondues, avec une tendance
très élevée pour le jihad évidemment tout aussi dangereux. S’ajoutant aux
allégeances ici là à l’EIIL (Etat islamique d’Irak et levant) connu DAECH en
arabe, d’autres catégories pléthoriques affiliées à Al Qaida en Syrie au
Maghreb au Pakistan et partout en Afrique.
Mais pour ce qui
est du terrorisme surtout, est-ce que cette résurgence in-sécuritaire qui a
aussi gangrené le monde occidental ne correspond-elle au dérèglement du système
de surveillance et contrôle des activités de tous les groupuscules à travers la
toile Net ? C’est pour cela, au Maroc, depuis les attentats terroristes du
16 Mai 2003 à Casablanca, que d’efficacité prouvée de lutte anti terroriste par
plus de dix ans de données recueillies sur le terrain par les services de
sécurité surtout DST. Qu’en plus, le traumatisme contrecoup du café Argana à
Jamaa Elfna à Marrakech en 2011, avait requinqué l’Etat pour le dépistage des
foyers et supports du terrorisme qualifiés silencieux ou traitres. D’abord dans
une première étape consistant à ne rester dans l’euphorie des faux rapports n’ayant
assuré que désillusion non nuancée. Puis à en identifier l’armure extérieure des
membres et leur rapport à la propagande terroriste incisive, pour enfin les pister
les stopper les interroger et les déférer à la justice sous l’autorité du
parquet spécialisé sans dérapage ni abus. Puis, en exploiter après, toutes les
données obtenues avec leurs particularismes spécifiquement connus, surtout, des
spécialistes scrutant analytiquement les motivations de leurs agissements et
non du grand public. Qu’encore aujourd’hui, cette exploitation vise
essentiellement à en comparer les paramètres d’activité qui s’alignent sur les
dernières avancées d’échanges informatifs dans le cadre G5+5 traitant les
différentes expressions jihadistes.
Si aujourd’hui
les services de sécurité étrangers ont axé leur intérêt de lutte
anti-terrorisme jihadiste, il n’en demeure pas moins que beaucoup en
préféreraient l’algorithme de l’action marocaine ayant montré ses preuves de
prévoyance et d’anticipation. Dont le dispositif Hadar montre l’engagement marocain
qui constitue le fond de cette approche maximalisée de vigilance sur le plan de
sa matérialisation visible sur le terrain. Sauf que, c’est vraiment navrant de
voir fuser des critiques sur les réseaux et médias sociaux avec un zèle déconcertant
à propos de ce dispositif. Alors que la logique c’est de bien en comprendre la
raison fondamentale, non seulement par la connaissance des risques terroristes
guettant le pays pour en faire un enjeu guerrier et en même temps message pour
l’étranger. Mais aussi, un thème qui concerne les alternatives socio-économique
d’adhésion et d’incitation des marocains vers la concrétisation de la démocratie
participative dans l’Etat de droit. Autrement dit, pour ne pas continuer à se
tromper sur l’objectif véritable du traitement des dysfonctionnements de la
gouvernance socio-économique, en usant du grand Erasmus de l’apprentissage de
la formation professionnelle par des chemins parallèles avec une différence d’un
ministère à l’autre dans la conjoncture
actuelle. Et aussi par la relance de plan cohérent de croissance pour le plein
emploi, s’ajoutant aux réformes éducationnelles sans zapping et aussi loin de
l’impuissance inadmissible par rapport à la volonté royale d’aller plus vite
vers.
A cet égard, ne
faut-il rectifier la confusion de l’administration n’usant que de bureaucratie
ankylosante dont souffre le Maroc, entre validité des priorités et propositions
de déblocages des situations d’investissements ? En quelque sorte, pour
être plus clair, il faut sortir l’administration marocaine de ses raisonnements
qui handicapent la simplification conçue pour instruire les dossiers
d’investissements. Surtout en se mettant au pragmatisme sur le rapport au réel
de l’entreprise, pouvant devenir une vraie logistique de diminution du chômage,
et donc de la précarité inductrice des rêves chimériques potentiellement
dangereux. En marge de quoi, ne faut-il pour le gouvernement d’organiser le
symposium de répartition au mieux des richesses dans la régionalisation avancée
proposée, en arrêtant de se raconter des histoires de rapports gonflés pour
soutenir sa parole politique imprécise ? Ne faut-il pour de bon repenser
les réflexes économiques et sortir de l’idée après moi le déluge en se faisant
prendre au jeu des pichenettes des chiffres et contre chiffres ? Surtout à
propos des déficits publics de l’Etat et communes, de la contraction des
crédits hypothéquant l’avenir, de la croissance et de la balance commerciale ?
Voilà pourquoi, pour être à la hauteur des exigences du dispositif Hadar assurant
la maîtrise réelle de tous les éléments constitutifs de l’approche socio-économique globalisée solide et résistante à tous les dangers, il faut sortir de la ligne
de l’émotion conductrice à des fautes d’appréciation et d’évaluation de la
montée du chômage.
C’est vrai,
cette approche sécuritaire englobe aussi d’autres recherches de partage
d’expertise marocaine avec les pays qui le désirent. Surtout ceux limitrophes
des turbulences s’articulant autour de l’activité inquiétante de DECH, plus
particulièrement les pays du CCG à l’exemple de l’EAU (Emirats Arabes Unis).
C’est ainsi que l’on voit en ce moment une symbiose parfaite livrée à la
formalisation d’accords de lutte antiterroriste commune, grâce à des arguments
vrais marquant le changement évolutif en matière de communication des
responsables des deux Etats, en l’occurrence le Maroc et l’EAU.
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