lundi 3 novembre 2014

A QUAND DES RECOMMANDATIONS D’ANTICIPATION CONTRE LE FLÉAU CHÔMAGE, S’INSCRIVANT DANS LA VEINE DU DISPOSITIF HADAR DE LUTTE ANTI TERRORISME ?

N’est-ce là, une nouvelle posture dans la prise en charge de la sécurité des marocains ?

       Ne pas avoir peur ni hésiter de confronter le terrorisme, tel est l’objectif principal sous l’autorité morale de bonne gouvernance anti résurgence des insécurités de l’Etat marocain ! Parce que selon l’ONU et pas seulement, la résurgence mondiale des insécurités dans les domaines écolo-socio-économiques alimentaires culturels sanitaires cultuels et politiques, est estimée aujourd’hui paroxystique. Cela se sent au travers la lecture des rapports émanant de toutes ses annexes chacune dans son terrain de prédilection comme OMS UNICEF FAO UNESCO CS CPI, en plus des autres institutions instances fondations et ONG qui collaborent avec elle. Parce qu’elle a considérablement augmenté lors des vingt dernières années à cause des dysfonctionnements de la gouvernance mondialisée inéquitable et non solidaire. Au point que la réponse-conséquence à cet état de fait, est arrivée du populisme diversifié, foyer de la perversité politicienne pernicieuse n’ayant engendré que prévalence d’incertitudes sur les identités ethniques culturelles et cultuelles. Et ce, au vu du nouveau souffle intégriste religieux notamment le salafisme toutes sortes confondues, avec une tendance très élevée pour le jihad évidemment tout aussi dangereux. S’ajoutant aux allégeances ici là à l’EIIL (Etat islamique d’Irak et levant) connu DAECH en arabe, d’autres catégories pléthoriques affiliées à Al Qaida en Syrie au Maghreb au Pakistan et partout en Afrique.

       Mais pour ce qui est du terrorisme surtout, est-ce que cette résurgence in-sécuritaire qui a aussi gangrené le monde occidental ne correspond-elle au dérèglement du système de surveillance et contrôle des activités de tous les groupuscules à travers la toile Net ? C’est pour cela, au Maroc, depuis les attentats terroristes du 16 Mai 2003 à Casablanca, que d’efficacité prouvée de lutte anti terroriste par plus de dix ans de données recueillies sur le terrain par les services de sécurité surtout DST. Qu’en plus, le traumatisme contrecoup du café Argana à Jamaa Elfna à Marrakech en 2011, avait requinqué l’Etat pour le dépistage des foyers et supports du terrorisme qualifiés silencieux ou traitres. D’abord dans une première étape consistant à ne rester dans l’euphorie des faux rapports n’ayant assuré que désillusion non nuancée. Puis à en identifier l’armure extérieure des membres et leur rapport à la propagande terroriste incisive, pour enfin les pister les stopper les interroger et les déférer à la justice sous l’autorité du parquet spécialisé sans dérapage ni abus. Puis, en exploiter après, toutes les données obtenues avec leurs particularismes spécifiquement connus, surtout, des spécialistes scrutant analytiquement les motivations de leurs agissements et non du grand public. Qu’encore aujourd’hui, cette exploitation vise essentiellement à en comparer les paramètres d’activité qui s’alignent sur les dernières avancées d’échanges informatifs dans le cadre G5+5 traitant les différentes expressions jihadistes.

       Si aujourd’hui les services de sécurité étrangers ont axé leur intérêt de lutte anti-terrorisme jihadiste, il n’en demeure pas moins que beaucoup en préféreraient l’algorithme de l’action marocaine ayant montré ses preuves de prévoyance et d’anticipation. Dont le dispositif Hadar montre l’engagement marocain qui constitue le fond de cette approche maximalisée de vigilance sur le plan de sa matérialisation visible sur le terrain. Sauf que, c’est vraiment navrant de voir fuser des critiques sur les réseaux et médias sociaux avec un zèle déconcertant à propos de ce dispositif. Alors que la logique c’est de bien en comprendre la raison fondamentale, non seulement par la connaissance des risques terroristes guettant le pays pour en faire un enjeu guerrier et en même temps message pour l’étranger. Mais aussi, un thème qui concerne les alternatives socio-économique d’adhésion et d’incitation des marocains vers la concrétisation de la démocratie participative dans l’Etat de droit. Autrement dit, pour ne pas continuer à se tromper sur l’objectif véritable du traitement des dysfonctionnements de la gouvernance socio-économique, en usant du grand Erasmus de l’apprentissage de la formation professionnelle par des chemins parallèles avec une différence d’un ministère à l’autre  dans la conjoncture actuelle. Et aussi par la relance de plan cohérent de croissance pour le plein emploi, s’ajoutant aux réformes éducationnelles sans zapping et aussi loin de l’impuissance inadmissible par rapport à la volonté royale d’aller plus vite vers.

       A cet égard, ne faut-il rectifier la confusion de l’administration n’usant que de bureaucratie ankylosante dont souffre le Maroc, entre validité des priorités et propositions de déblocages des situations d’investissements ? En quelque sorte, pour être plus clair, il faut sortir l’administration marocaine de ses raisonnements qui handicapent la simplification conçue pour instruire les dossiers d’investissements. Surtout en se mettant au pragmatisme sur le rapport au réel de l’entreprise, pouvant devenir une vraie logistique de diminution du chômage, et donc de la précarité inductrice des rêves chimériques potentiellement dangereux. En marge de quoi, ne faut-il pour le gouvernement d’organiser le symposium de répartition au mieux des richesses dans la régionalisation avancée proposée, en arrêtant de se raconter des histoires de rapports gonflés pour soutenir sa parole politique imprécise ? Ne faut-il pour de bon repenser les réflexes économiques et sortir de l’idée après moi le déluge en se faisant prendre au jeu des pichenettes des chiffres et contre chiffres ? Surtout à propos des déficits publics de l’Etat et communes, de la contraction des crédits hypothéquant l’avenir, de la croissance et de la balance commerciale ? Voilà pourquoi, pour être à la hauteur des exigences du dispositif Hadar assurant la maîtrise réelle de tous les éléments constitutifs de l’approche socio-économique globalisée solide et résistante à tous les dangers, il faut sortir de la ligne de l’émotion conductrice à des fautes d’appréciation et d’évaluation de la montée du chômage.


       C’est vrai, cette approche sécuritaire englobe aussi d’autres recherches de partage d’expertise marocaine avec les pays qui le désirent. Surtout ceux limitrophes des turbulences s’articulant autour de l’activité inquiétante de DECH, plus particulièrement les pays du CCG à l’exemple de l’EAU (Emirats Arabes Unis). C’est ainsi que l’on voit en ce moment une symbiose parfaite livrée à la formalisation d’accords de lutte antiterroriste commune, grâce à des arguments vrais marquant le changement évolutif en matière de communication des responsables des deux Etats, en l’occurrence le Maroc et l’EAU.

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