S'AGIT-IL DU DISCOURS DE RÉORIENTATION CIBLÉE ?
Depuis le
discours royal du 09 Mars 2011, on n’en pensait pas moins que la lutte contre
la sinistrose en politique figurerait parmi les priorités de l’Etat. Dont on
espérait par ailleurs, que l’effet de la nouvelle constitution du 01 Juillet
2011 et les conditions de déroulement des élections législatives anticipées du
25 Novembre de la même année, allaient pousser les partis politiques à en
profiter afin de sensibiliser davantage les marocains surtout les jeunes à
s’embarquer en politique. Malheureusement, ça n’a pas pris complètement
l’orientation escomptée, dans ce pays qui fut reconnu pour et par sa grande élite
politique d’avant et après l’Istiqlal. Même si, sous le règne de Sa Majesté le
Roi Mohamed VI, beaucoup d’avancées sont enregistrées dans tous les domaines
donnant de grands espoirs quant à leur attirance à la politique ? N’est-ce
pas dans ce discours, il a encouragé les marocains avec la garantie et détermination
forte, de s’enorgueillir de leur marocanité ? Laquelle, n'est-elle assurément profondément
ancrée dans l’histoire séculaire de leur pays, qu’au demeurant elle ne se
troque en aucune façon et pour une quelconque raison ?
S’ajoutant en plus de la confiance en
leurs potentialités, pour ne plus passer à coté de la prévalence de l’action royale dans le monde, se caractérisant à soutenir l’éveil des jeunes à prendre la destinée de
leurs pays respectifs en main sans se laisser berner par personne. N’est-ce
cela, que tout un chacun aura constaté dans les tournures et relances directes
du discours du Roi devant le parlement le 10 Octobre 2014, à l’ouverture de la
première session de la quatrième année de la neuvième législature ? Incitant
le gouvernement les parlementaires la société civile et les décideurs dans les
institutions et instances à se mobiliser pour accompagner dans la
responsabilité, l’effectivité des lois de la mise en conformité de la
constitution que nous envient tant de pays. Tout simplement parce qu’il s’agit
d’une course contre la montre qui s’annonce, dans l'espoir qu'elle se concrétise selon une vision claire et
porteuse pour la consolidation des acquis sociaux économiques culturels
cultuels et politiques. En plus de tout donner pour mettre en valeur le
patrimoine immatériel marocain très riche et pléthorique, pour le faire fructifier dans tous les secteurs à l’exemple de la formation professionnelle l’enseignement et la culture.
Pour cela on ne
peut pas dire que le peuple marocain bien
éduqué, en soit exempt de cette recherche des échanges socio économiques et
politiques de grande portée identitaire. Etant donné que le Roi a finement montré que la société marocaine dans
toute sa composition, est devenue l’interface des sensibilisations, débats,
formations et informations contre toutes les sortes de dépravations. Au même titre que les
autres actions, pour en faire une priorité de gouvernance par l’égalité des
chances et pour la paix, et aussi contre les extrémismes religieux et autres
tendances xénophobes. C’est vrai, que le Souverain a aussi distillé qu’y en a des hommes
politiques qui agissent malheureusement en méconnaissance du terrain mouvant
qu’est la société marocaine aujourd’hui. De surcroît, le faisant, loin de toute
codification anti-dérapage ne s’en souciant de leur conduite insolite
provoquant brouhaha d’in considération à leur égard. Car, allant jusqu’à
préconiser des actions politiciennes d’opportunisme et affairisme non équilibrés
et non réfléchis. Voire sans hauteur de vue, pas seulement de par
l’interprétation qu’en font les observateurs et analystes politiques, mais
aussi de l’image négative qu’ils donnent d’eux-mêmes portant préjudice à leur famille politique.
En ce sens,
pourquoi ne savent-ils que le marché de la politique prend de l’extension et de
la hauteur ? Et, que la ligne de démarcation est visible à tout un chacun pour l'arrivée au pouvoir Exécutif, sans mésentente déplacée ni dé-confiance outrageante des uns par rapport autres ? Autrement
dit, que pensent-ils aujourd’hui ces politiques de cette période qualifiée de
cruciale non sans raison, et dont aucun essai de concordance digne de ce nom ne semble à ce jour être mis en oeuvre entre
eux, dans l’intérêt du pays pour corriger leurs flottements politiciens ? C’est
vrai, il n’est pas facile d’apporter une conclusion rigoureuse sur ce sujet, même
s’il y a des tentatives d’analyse politique plus où moins objective, au niveau
non seulement de l’observation des faits mais aussi de leur explication. Ainsi,
dans le cadre d’une présentation de tout dilemme d’incompréhension à propos
d’un fait et/où événement de ce genre, la vérité ne serait-elle celle du
réalisme ? Surtout quand on voit le succès foisonnant des racontars,
faisant renaître la paranoïa des uns jusqu’à l’autosatisfaction du désir. En plus de l’irrationnel voire le déploiement du rêve des autres, leur permettant souvent
la fuite devant la réalité politique.
En revanche, que
les jaloux se mordent les doigts dans leur mépris, où, continuent à se tordre d’angoisse dans leur déni, le Maroc n’en bougera pas d’un iota de sa ligne de
conduite politique sereine et responsable à propos de sa marche vers le progrès
socio économique dans la sécurité et la stabilité de son Sahara. Sa propre
feuille de route vers la démocratie et le respect des instituions étatiques, est
ainsi normalement tracée par son propre effort. Voire aussi son abnégation lui
permettant de rejoindre les rangs des pays ascendants classés au tout devant de l’échelle de reconnaissance,
parce que s’étant vu auréolé de la confiance de la communauté internationale.
Et ce n’est pas parce que ces jaloux rentrent dans le domaine des supputations
en politique sans morale, que le Maroc cédera à leur manipulation des petites consciences.
Il ne leur laissera point de terrains ni leur fera de cadeaux, à même d’aller jusqu’à démontrer à leur
soi-disant audience sa matérialisation de la vérité de par son expertise
diplomatique reconnue. N’est-ce pas, beaucoup d’exemples offensifs parlementaires
associatifs et syndicaux, par ailleurs constatés au fil de leur historicité ces
derniers temps, caractérisent ce forcing
diplomatique marocain ?
Déjà, derrière
les trente quatre partis politiques existants (33+1) à ce jour, les principales productions sont
les élections communales socioprofessionnelles et parlementaires. Sauf que dans le nombre croissant de leurs mésententes, les électeurs n'en peuvent plus d'éviter de tous les sanctionner. Sans omettre la confiance du peuple à la certitude référencée de l’Etat, par chance, plus grande encore depuis
l’avènement du règne du Roi Mohamed VI, à aller de l’avant méthodiquement
sûrement pour assurer une installation solide et porteuse d’avenir à travers
les institutions et instances constitutionnalisées. N'est-ce ce que montre le montage de
ce discours royal dans ses intonations structuralistes en idées de ciblage,
témoignant de la volonté de promouvoir le développement de la démocratie de
l’intérieur sans truquage ni volonté de report d’échéances? D’ailleurs, pour sa
part, l’Etat-Maroc, lequel est normalement situé à distances égales des partis
politiques, n’émerge-t-il majestueusement de ce foisonnement toujours en recherche d’amélioration ? Et ce, malgré la description très pale faite par des
nonistes via leurs positionnements contrebalancés, s'intensifiant en fonction des variations de la pratique politique gouvernementale quelque part brouillonne. A cet égard, la majorité et
l’opposition sont restées à mi-chemin entre l’effectivité de la constitution et
leurs prévoyances pré électoralistes frôlant l’extravagance et la mesquinerie
politique, que l’on est en droit de qualifier d’hallucinatoires par dé-chance.
Néanmoins vérité
oblige, aujourd’hui, qu’ont-ils préparé ces politiques pour la régionalisation
avancée qui arrive, si ce n'est provoquer cafouillage délibérément ne visant qu'à essayer de garantir leur protection de la sanction électorale? Dont les observateurs du champ d’action des partis
politiques sont désappointés par ce vide sidéral en propositions bien élaborées et mûrement réfléchies. Au vu de leurs chamailleries
d’intérêts politiciens étroits sans valeur ajouté, conséquence de cette légèreté décevante à beaucoup d'égards. Peut-être se trompaient-ils sans le savoir ces observateurs, parce qu’ils
supposaient que les chefs avaient de la suite dans les idées, pour accompagner
ces changements hautement stratégiques pour la pérennité et la stabilité du
pays. Pensant même, que leurs motivations séparées leur donnaient une maîtrise les uns sur les autres à propos de ce chantier grandiose et sur bon nombre d’autres sujets. Mais, là ou il faut faire une pause de réflexion, c’est qu’il
n’en est pas de même, du coté de certaines associations valeureuses par la
force de leurs propositions positives honnêtes et citoyennes allant dans le sens de la décentralisation mesurée et prometteuse. Contrairement à
d’autres encore émettrices d’idéologies d’un passé révolu inutile et sans
intérêt pour les sympathisants, faisant établir à leur guise un genre de lien à
contre courant du temps présent pour asseoir leurs idées préconçues de ce que devrait être leur pensée à propos de la régionalisation. Notamment quand elles s’adressent à la société
civile toute entière, sans être en mesure de l’en convaincre à propos d’un tel
ou tel découpage administratif territorial.
Il est désormais
nécessaire de s’atteler à un véritable pacte de bonne conduite, comme l’a faite distiller Sa Majesté dans ce discours, une sorte de gentleman agreement de responsabilisation
des acteurs politiques. Afin de ne plus revivre les situations à la renverse et la controverse par l’usage d’un
nouveau genre politique à tomber sur la tête. Ne visant qu'amalgamer les positionnement, que ça soit en ON, par exemple
dans le semblable-antipathie en mode d’expression politique devant les micros
et caméras vis-à-vis du camp adverse à chaque fois que l’occasion se présente.
Où, en usant savamment en OFF du semblable-sympathie en liens de connivence
politique sur le terrain pour raisons électoralistes. De toute évidence, surement les politiques
depuis ce discours, ils ne s’estimeront plus dans l’obligation de faire valoir
leurs agissements rien que de la sorte notamment en provoquant brouhaha. Parfois, l’utilisant en tant que manœuvre de soi-disant renseignement sur l’état des
futures élections et enseignement politique sur d’hypothétiques dépassements ou
neutralité passive de l’administration. Que Dieu préserve le Maroc de ces tricheurs patentés, n’est-ce pas d'ailleurs pour cela, seul le choix de la
démocratie à forte participation des électeurs, assurera et réservera la bonne résolution à cette péréquation du processus électoral
futur ?
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