N’EST-CE PAS SELON L’UNE DES INSTANCES DE L’UNESCO, LES
VIEILLES STRUCTURES TRUFFÉES DE COURANTS SECRETS CONTRADICTOIRES DANS L’ENSEIGNEMENT MAROCAIN FORMENT UN PUZZLE LONGTEMPS DEMEURÉ UNE FORME DE
FICTION SECOUANT TOUS LES AUGURES ? QUE PAR AILLEURS ABDALLAH LAAROUI N’A
PAS NIER LORS DE SON FACE A FACE AVEC
AYOUCHE DANS L’EMISSION MOUBACHARA MAAKOUM SUR 2M, MAIS SIMPLEMENT LEUR
REPROCHANT DANS UN STYLE SIMPLE LA GÉNÉRALISATION DE SOUS-TRAITANCE PAR DES PRÉJUGES ET IDÉES PRÉCONÇUES.
A CET ÉGARD MÉTAPHORIQUEMENT PARLANT, IL EST VRAI QUE L’ENSEIGNEMENT
AU MAROC RESSEMBLE HÉLAS AU TRAIN EN SURCHARGE OU TOUT MANQUE. D’AUTANT PLUS,
RATANT L’HEURE DU DÉPART ET N’ARRIVANT A CE JOUR A BONNE GARE. ET, DONT LES MÉCANICIENS MÊMES DOUÉS DES POUVOIRS DE DÉTECTION DES PANNES, RESTENT ENCORE CONDITIONNÉS PAR LA CONTINUITÉ DES ACTIONS SAUGRENUES GUIDÉES. A L’EXEMPLE DE
BEAUCOUP D’ESSAIS DÉSTRUCTURANTS, VOIRE NÉGATIVEMENT INSTILLÉES S’ETANT VUES ÉLARGIES PAR LES APPROCHES
DE CHAPE SÉCURITAIRE EN MATIÈRE D’ENSEIGNEMENT. S’ADDITIONNANT EN PLUS AUX FRIVOLITÉS DES CONTRÔLEURS MALADROITS EN L’OCCURRENCE LES DIRECTEURS D'ACADÉMIES ET LEURS PROTÉGÉS DÉLÉGUÉS. ET CE, EN PORTANT CONFUSION MÉLANGEANT TOUT, ET PIÉTINANT LA CONSCIENCE DES MAROCAINS IMPERTURBABLES CAR OCCUPÉS A CONTEMPLER LE DÉFILEMENT LENT DES ÉVÉNEMENTS DÉCONCERTANTS.
EN CE SENS, NUL NE PEUT NIER QUE LES EXPÉRIENCES FAITES SOUS
D’AUTRES CIEUX, PAR AILLEURS S’INSCRIVANT NOTAMMENT AUTOUR DES LANGUES
MATERNELLES ET NON SUR LEURS OMBRES CÉLÉBRANT RAPTS DES CONNAISSANCES DE
L’ENFANCE, PROUVENT QU’ELLES ONT ABOUTIT A DES CONCLUSIONS TRÈS ENCOURAGEANTES
NE LAISSANT PLUS LES PETITS COMME LES GRANDS SUR LE TAPIS. ET, DONC DE CE FAIT, IL FAUT RAPPELER LA VOCATION SPÉCIFIQUE DU MAROC POUR NE PAS TOMBER DANS LE PANNEAU
SANS GARANTIES DE CONTRÔLE DANS CE PROCESSUS. MAIS ATTENTION, SEULEMENT, QU’ON NE NOUS
DISE PLUS QUE CE SONT LES FRANCOPHILES AYANT D’AUTRES AGENDAS QUI CONDUISENT A
CES CONCLUSIONS DE DÉTECTION DES DÉFAILLANCES DE L’ENSEIGNEMENT POUR AFFAIRE
LES CONCERNANT. PARCE QUE PENDANT LE DÉBAT, LE GRAND PENSEUR LAAROUI A MONTRÉ LOIN DE TOUT MODÈLE DE LITÉRATION, QU'IL NE SUFFIT PAS DE SOULAGER SEULEMENT LES ACCÈS NERVEUX SOUS LA PRESSION PUBLIQUE. MAIS DE SORTIR DE L'AMATEURISME DISTINGUÉ PAR L'USAGE DE PENSÉES SENSÉES INTELLIGENTES DÉCRITES AVEC RÉALISME ET PROFESSIONNALISME A PROPOS DES APPLICATIONS POSSIBLES DE LA DARIJA.
Mais qui est-il Noreddine Ayouche s’étant vu acquérir
une notoriété nationale pour se permettre de provoquer un tel brouhaha à propos
de la Darija ?
Il est à la fois
l’homme de com à la Sigala mais sans Rolex en main droite, et de Zakoura cette
ONG de noble cause s’étant appropriée la micro-finance des petits projets dans
le rural le plus reculé. Et en même temps à travers ce maillage structuré il s’est battu
des années durant depuis 1994 pour sensibiliser le privé au social. D’ailleurs
n’a-t-il pas aidé à le rendre réceptif en début du nouveau règne avec d’autres,
aux signaux de résurrection émise par la dynamique royale dans ce
domaine ? A ce titre, malgré son métier dans la Pub pour le RIB il ne
rate aucune occasion de jouer au crieur de service. Parfois donneur de leçons
avec une impertinence telle, qu’il subit les critiques acerbes de ses
détracteurs et mêmes ses concurrents. Et c’est ainsi qu’il donne l’impression
de ne rien savoir de ses propres limites d’ajustement communicatif le prenant
presque un rituel de distribution de dose qu’il croit informative. Alors qu’en
vérité en ces temps de l’information-minute, il n’y a plus communicatif et
informatif que les réseaux sociaux sur le Web.
Pourtant, on ne
peut pas dire qu’il ait raté sa communication sur les recommandations et suggestions
de l’INDH dès le début de son enclenchement. Qu’à cause de cela, sous la cloche
publicitaire les cris des professionnels ont foisonné décriant cette posture de
connivence et favoritisme à son égard. Alors qu’il s’agissait d’approche à
connotation de généralisation nationale, qui normalement demandait une mobilisation-rétribution
de tous les publicitaires sur la place chacun selon ses moyens. Et qu’ensuite heureusement
au niveau du microcosme politico-affairiste personne ne put s’empêcher de se
réjouir de la fin des joutes violentes qui avaient été échangées entre lui et
ses pires détracteurs par presse interposée. Sauf qu’en plein printemps
arabo-amazigh marocain, le constat édifiant c’était son éclipse des débats,
possiblement à grand regret de sa part, de s’engager contre l’insolence
outrancière de certaines composantes du M20F le concernant, peut être par peur
de ne pas se faire comprendre par les téléspectateurs lui l’homme de com. Comme
ça, il s’en était retenu de ne continuer à être la star des plateaux de
télévision, alors qu’il aurait quand même laissé paraître sa colère non
consentante au frémissement de reproche qui lui arriva.
Cependant, et
c’est important, car après le discours royal du 09 Mars 2011, il en avait par
la suite montré autrement sa contrariété à ce mouvement. Non en se contentant
de hausser la voix seulement, mais en qualifiant cette nouvelle donne
comportementale inattendue sur la voie publique d’intrigante, pensant même qu’elle
aurait senti l’odeur des gros billets d’un trésor caché sans peine mais distribué sans témoin. Alors qu’il s’agissait d’un combat politique à couteaux
tirés entre les partis, la société civile et autres intervenants du mouvement
pléthorique du 20 Février. Ce faisant, il aurait compris très vite où se
trouvait son intérêt, vu l’incroyable interface de la revendication utilisée
cachant la vérité de la mimique vague furieuse de certains qu’on voit
aujourd’hui pavaner dans les couloirs des institutions. Pour preuve, au
lendemain de l’adoption de la constitution du 01 Juillet 2011, même n’ayant
fait rien dans ce sens ils ont tous bondi à la victoire du Oui à plus de 98%
voyant s’ériger la haute et solide démocratie sur les préceptes fondamentaux en
droits et devoirs.
Certes qu’après
les élections anticipées du 25 Novembre 2011, il semblait disposé à se
pourfendre dans les décors des institutions dans son domaine et collaboré à l’épanouissement
d’échanges intellectuels. Et c’est comme ça qu’il s’était essayé aujourd’hui après
deux années d’Exécutif trop benkiranisé à un autre lifting, celui de son propre
reformatage d’opportunisme circonstancié de par le discours inventaire du Roi
sur la situation de l’enseignement. C’est ainsi qu’usant de sa notoriété à l’Ecole
Zakoura d’Enseignement en tant que pole d’expertise comme il le prétend, qu’il
s’est immiscé en tant que porte parole de l’effort juste par la réappropriation
de la Darija. A cet effet, est-elle aussi de référence en matière de contrôle de
qualité de l’enseignement, car selon lui sans doute c’est la promotion de la
Darija qui arrêterait l’absentéisme ? Allant jusqu’à porter d’autres prêches, qu’en subliminaire d’après les récalcitrants il se pourrait qu’ils
soient seulement de recherche de rehaussement de son rang son image et sa
crédibilité entre les intervenants dans ce secteur stratégique.
Mais voilà, ne
peut-on pas dire que Ayouche sollicite du HCERS (Haut Conseil de l’Enseignement
et Recherche Scientifique) un effort de réflexion sur la réappropriation de la
Darija, parce que sachant la majorité des marocains non contente de la qualité
et valeur de l’enseignement aujourd’hui ? Sauf que à voir comment et dans
quelles circonstances il a posé cette réflexion, en se faisant fort de la
mettre sous forme d’intrigue d’une telle ampleur que des érudits et penseurs
comme Abdallah Laroui Hassan Aourid Tahar Benjelluon et plusieurs autres s’y
sont mis à disséquer la portée et la forme. D’où la polémique-déballage en forme
de feuilles de chou s’imprimant de dires et écrits dans des styles chargés de
clichés tout aussi voyants. Néanmoins, on ne peut pas en nier une
popularisation sur les réseaux sociaux de ce thème certes de façon plus
embrouillée. De sorte que cette réflexion se trouvant finalement par la force
de l’espace-temps en l’occurrence, entrain de sortir du sanctuaire des
monologues et allusions.
De toute
évidence, suite à l’intensité des débats, est-ce que la Darija l’une des
langues maternelles marocaines n’est-elle pas devenue caprice de télescopage
sociétal du point de vue culturel et surtout pédagogique ? Et ce, entre
certains maîtres du suspens communicatif voulant l’imposer dans les cycles premiers
de l’enseignement, et d’autres se considérant théoriciens des jugements sans en
avoir l’envergure espérant faire rester la Fosha dans l’imaginaire mystérieux
invraisemblable de son cadre référentiel en tant que langue du Coran pour raison
peut être d’impédance politique. D’autant plus, est-ce que cette dualité féconde entre thèse et anti-thèse sur le
rapport de la Darija vis-à-vis de la Fosha, ne sert-elle pas les desseins des
déstabilisateurs-mercenaires à la solde des vengeurs d’un coté comme de l’autre,
dont Laaroui en a fait succinctement subtilement allusion.
En effet, ce
constat étant établi l’enseignement marocain commun public et même privé a subi des soubresauts déstructurants de sa fécondité légendaire, par des procédés itératifs déductifs
d’un positionnement, et surtout volonté politique s’étant déroulée et assurée avec toute
l’implacable fatalité que tout le monde connait. En plus des intuitions
malencontreuses des ministres de tutelle partisans ou pas, dont l’histoire
commence à en révéler les dessus-dessous surtout pour le dernier sortant d’entre eux, n’ayant
rien retenu du plan d’urgence coûtant plus de trente cinq milliards pour ne continuer à l’appliquer. En conséquence
enfin, que veulent-ils les supporters de la Darija, qu’en effet ne sont
nullement des casseurs de l’enseignement si l’on se réfère aux déclarations d’Ayouche
au moment du débat sur 2M par rapport aux autres, concernant la rentabilité
pédagogique actuelle ? N’est-ce pas qu’avec ces soi-disant inévitables
adaptations sophistiquées puisant dans le mystère des possibilités seulement du
surpassement fictif et non effectif, le Maroc continuera dans sa descente loin de s’approcher du but
raisonnable de la reforme réfléchie de l’enseignement ?