lundi 19 août 2013

DANS L’ATTENTE D’ELECTIONS ANTICIPÉES, UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE N’EST-IL L’UNE DES SOLUTIONS ?

A force de ne voir présentement aucunement de solution de viabilité gouvernementale à l’horizon, si ce n’est un pseudo rafistolage RNIiste dépendant ne pouvant faire l’affaire, n’est-il pas temps de tout revoir en appelant à un gouvernement national dans l'attente d'élections anticipées, et donc faire gagner du temps perdu au pays ? 

       De toute évidence ce ne serait pas sans risque, notamment de peut être revoir pratiquement le même ordre des partis mais dans des proportions beaucoup amoindries pour ceux de tête. Ce qui dans cette attente, présupposerait par l’application de la constitution plus de dextérité et finesse pour un autre gouvernement plus cohérent pour passer à l’effectivité de la nouvelle constitution. Loin des vendeurs de promesses chimériques d’avant et après le 25 Novembre 2011, et notamment les mauvais cadreurs pasticheurs traitant les intellos de gauche de petites bestioles. Sans en avoir à rougir de leurs médisances, même voyant l’étendard d’Al Qaida brandit au sein des leurs dans la manifestation mitée de courants islamistes en soutien de leurs frères égyptiens. Que par entendement subliminal pour une fois, les sécuritaires au gouvernement et ailleurs n’ont pas dédaigné à déranger, ni à y faire face par la bastonnade et l’engueulade. N’est-ce pas un mûrissement réfléchi qui est tout à fait à leur honneur, dépassant leur schizophrénie d’auparavant.

       N’est-ce pas que le pays se remettrait de cet enclos de la surenchère du printemps arabo-amazigh et de ses secousses telluriques, rien qu’en sortant de cette hyper emphase rengaine des PJDistes au gouvernement comme de ces souteneurs à double soutane ? Bien sur sans omettre de rappeler aux futurs coalisés s’ils y restent Benkiranisables encore, de ne plus se faire passer pour les riches du cimetière désormais en phase de remue-ménage. Parce que, déjà, le fait d’avoir les yeux braqués sur les poches des marocains, ne pourrait leur offrir par la même occasion qu’un camouflet politique. Ajouté au positionnement de l’opposition institutionnelle à bout de souffle, mais cherchant les caractéristiques monographiques de l’économie réaliste en faisant l’effort de la transition connectée aux nouvelles technologies. Et ce, sans plus courir de risque de seulement seconder l’activisme providentiel de surcroît hasardeux de la pléthore de mouvements en l’occurrence.

       Parce qu’attention à la conjoncture socioéconomique qui s’annonce et dont les prédictions pour l’avenir social du Royaume sont défavorables, surtout si l’Exécutif continue en direction du cap sans objectifs définis. Aussi, de l’avis de beaucoup d’instances financières Benkirane au lieu de se complaire à dire que les choses sont meilleures, ne doit-il pas se réveiller et se mettre au diapason de l’économie vraiment réelle ? A quoi bon continuer à être l’acteur politique le plus élevé dans la perspective socioéconomique abbatiale des frères maintenant décriée voire dépassée de par les conséquences meurtrières égyptiennes ? Alors qu’il ne faudrait plus donner le temps au temps, cet artifice devoir de fait, de surcroît dépassé prenant les marocains pour des bleus immatures en politique. Certes, les RNIistes grâce à leur découverte opportunisme des défaillances de défense des PJDistes, croient pouvoir leur offrir la concoction remède dans des cas bien spécifiques pour la bonne gouvernance. Même usant d’inélégance à l’encontre de leur ex colocataire G-huitards, se suffisant à démontrer que leur soi-disant génie retrouvé l’emporterait par une stratégie de communication non choisie au hasard mais en terme de connaissance du programme de gouvernement. Encore un strabisme politique des RNIistes, ne sachant pas qu’ils pourraient eux aussi  être frappés à tout moment par les manifestations de la rentrée sociale se pointant désormais chaudement.

       N’est-ce pas qu’à chaque idée nouvelle au sein du prochain gouvernement, il faudrait commencer à travailler à page blanche ? Evidemment sans en être influencé ni conditionné par un quelconque type de raisonnement d’alors ayant fait psitt, et surtout d’accompagnement informatif non maîtrisé comme ce que l’on a vu pendant presque deux ans. Ainsi, le pas déterminant vers la réussite socioéconomique par des essais d’utilisation de certaines compétences comme relais barrières, n’est pas suffisant. Par conséquent les centrales syndicales n’opéreraient aucunement de discrimination de favoritisme vis-à-vis des composantes du gouvernement, même si, certaines pouvant avoir des comportements excusables. Au contraire elles les honniraient toutes, et pointeraient leur valence opportuniste d’interdépendance ne menant qu’à la déconfiture socioéconomique par l’incompétence analytique du temps politique présent.


       A cet effet ne serait-il pas préférable de trouver une issue de substitution à cet état par la synthèse entre les forces politiques syndicales associatives et technocratiques ? Qu’au final constituerait un gouvernement d’union nationale, dont la première qualité de gouvernance de stabilité aisée serait susceptible d’être facilement quantifiable à tout moment. Ce qui influencerait considérablement la marche de l’Exécutif, et donc rattraper le retard criard vis-à-vis de la dynamique royale insufflée ici et là dans tous les secteurs. C’est vrai le Maroc n’est pas la Tunisie ni même l’Egypte, mais ne faudrait-il pas anticiper par la confirmation d’un gouvernement d’union nationale comme matérialisation du souhait de la majorité des marocains en ce moment ? Dans le but en effet de révéler des détails de structuration du peuple à un niveau plus fouillé, aboutissant comme de tout temps à l’unité et la cohésion sociétale derrière l’institution royale.  

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