A force de ne voir présentement aucunement
de solution de viabilité gouvernementale à l’horizon, si ce n’est un pseudo
rafistolage RNIiste dépendant ne pouvant faire l’affaire, n’est-il pas temps de
tout revoir en appelant à un gouvernement national dans l'attente d'élections anticipées, et donc faire gagner du
temps perdu au pays ?
De toute évidence ce ne serait pas sans risque, notamment
de peut être revoir pratiquement le même ordre des partis mais dans des
proportions beaucoup amoindries pour ceux de tête. Ce qui dans cette attente, présupposerait
par l’application de la constitution plus de dextérité et finesse pour un autre
gouvernement plus cohérent pour passer à l’effectivité de la nouvelle
constitution. Loin des vendeurs de promesses chimériques d’avant et après le 25
Novembre 2011, et notamment les mauvais cadreurs pasticheurs traitant les
intellos de gauche de petites bestioles. Sans en avoir à rougir de leurs
médisances, même voyant l’étendard d’Al Qaida brandit au sein des leurs dans la manifestation mitée de courants islamistes en soutien de leurs frères
égyptiens. Que par entendement subliminal pour une fois, les sécuritaires au
gouvernement et ailleurs n’ont pas dédaigné à déranger, ni à y faire face par
la bastonnade et l’engueulade. N’est-ce pas un mûrissement réfléchi qui est
tout à fait à leur honneur, dépassant leur schizophrénie d’auparavant.
N’est-ce pas que le pays se remettrait de
cet enclos de la surenchère du printemps arabo-amazigh et de ses secousses
telluriques, rien qu’en sortant de cette hyper emphase rengaine des PJDistes au
gouvernement comme de ces souteneurs à double soutane ? Bien sur sans
omettre de rappeler aux futurs coalisés s’ils y restent Benkiranisables encore,
de ne plus se faire passer pour les riches du cimetière désormais en phase de
remue-ménage. Parce que, déjà, le fait d’avoir les yeux braqués sur les poches
des marocains, ne pourrait leur offrir par la même occasion qu’un camouflet politique.
Ajouté au positionnement de l’opposition institutionnelle à bout de souffle, mais
cherchant les caractéristiques monographiques de l’économie réaliste en faisant
l’effort de la transition connectée aux nouvelles technologies. Et ce, sans plus
courir de risque de seulement seconder l’activisme providentiel de surcroît
hasardeux de la pléthore de mouvements en l’occurrence.
Parce qu’attention à la conjoncture
socioéconomique qui s’annonce et dont les prédictions pour l’avenir social du
Royaume sont défavorables, surtout si l’Exécutif continue en direction du cap
sans objectifs définis. Aussi, de l’avis de beaucoup d’instances financières
Benkirane au lieu de se complaire à dire que les choses sont meilleures, ne
doit-il pas se réveiller et se mettre au diapason de l’économie vraiment
réelle ? A quoi bon continuer à être l’acteur politique le plus élevé dans
la perspective socioéconomique abbatiale des frères maintenant décriée voire
dépassée de par les conséquences meurtrières égyptiennes ? Alors qu’il ne
faudrait plus donner le temps au temps, cet artifice devoir de fait, de
surcroît dépassé prenant les marocains pour des bleus immatures en politique. Certes,
les RNIistes grâce à leur découverte opportunisme des défaillances de défense
des PJDistes, croient pouvoir leur offrir la concoction remède dans des cas
bien spécifiques pour la bonne gouvernance. Même usant d’inélégance à
l’encontre de leur ex colocataire G-huitards, se suffisant à démontrer que leur
soi-disant génie retrouvé l’emporterait par une stratégie de communication non
choisie au hasard mais en terme de connaissance du programme de gouvernement. Encore
un strabisme politique des RNIistes, ne sachant pas qu’ils pourraient eux aussi
être frappés à tout moment par les
manifestations de la rentrée sociale se pointant désormais chaudement.
N’est-ce pas qu’à chaque idée nouvelle
au sein du prochain gouvernement, il faudrait commencer à travailler à page
blanche ? Evidemment sans en être influencé ni conditionné par un quelconque
type de raisonnement d’alors ayant fait psitt, et surtout d’accompagnement
informatif non maîtrisé comme ce que l’on a vu pendant presque deux ans. Ainsi,
le pas déterminant vers la réussite socioéconomique par des essais
d’utilisation de certaines compétences comme relais barrières, n’est pas
suffisant. Par conséquent les centrales syndicales n’opéreraient aucunement de
discrimination de favoritisme vis-à-vis des composantes du gouvernement, même
si, certaines pouvant avoir des comportements excusables. Au contraire elles
les honniraient toutes, et pointeraient leur valence opportuniste d’interdépendance
ne menant qu’à la déconfiture socioéconomique par l’incompétence analytique du
temps politique présent.
A cet effet ne serait-il pas préférable
de trouver une issue de substitution à cet état par la synthèse entre les
forces politiques syndicales associatives et technocratiques ? Qu’au final
constituerait un gouvernement d’union nationale, dont la première qualité de
gouvernance de stabilité aisée serait susceptible d’être facilement
quantifiable à tout moment. Ce qui influencerait considérablement la marche de
l’Exécutif, et donc rattraper le retard criard vis-à-vis de la dynamique royale
insufflée ici et là dans tous les secteurs. C’est vrai le Maroc n’est pas la Tunisie ni même l’Egypte,
mais ne faudrait-il pas anticiper par la confirmation d’un gouvernement d’union
nationale comme matérialisation du souhait de la majorité des marocains en ce
moment ? Dans le but en effet de révéler des détails de structuration du
peuple à un niveau plus fouillé, aboutissant comme de tout temps à l’unité et
la cohésion sociétale derrière l’institution royale.
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