UN DISCOURS OU IL Y N’Y A PAS SEULEMENT ÉVOCATION DU CATASTROPHISME
GESTIONNAIRE SOUS-ENTENDANT DES CHOSES, MAIS AUSSI VOCATION DE PRÉFIGURER L’AVENIR DE L’EDUCATION NATIONALE EN DÉPASSANT LES MALENTENDUS DU BILAN DU
GOUVERNEMENT BENKIRANE I.
N’est-ce pas ce discours inventaire
soixante ans après la plus honorable résurrection révolution du Roi et du
peuple, montre Sa Majesté le Roi Mohamed VI en son cinquantième anniversaire s’engageant
toujours par la volonté de servir la cause du redressement stratégique social
économique culturel et politique du pays ? Un programme au sens maîtrisé
de la responsabilité, faisant accepter à tout un chacun les nombreux sacrifices
dans l’édification du nouveau Maroc des grands défis. De sorte qu’une volonté
farouche de recouvrer le rayonnement perdu de l’Education Nationale par le
désastre politicien de bas de gamme, s’en trouve si visible dans le style le ton et le
temps choisi du discours royal.
En ce sens, si les marocains ont su
parfaitement tirer parti de leur propre printemps arabo-amazigh, ils ont
également profité de l’apport considérable de la démarche royale leur épargnant
un volume important de discorde et mésentente qui ont pu être constatés chez
d’autres pays. Malheureusement le gouvernement Benkirane I ne s’est pas fait
arrêté en si bon chemin tracé par cette volonté royale, parce que ne convenant
à faire disparaître son image emphatique apathique aujourd’hui hologramme du
passé. Déjà on commence à entendre quelques RNIistes déserteurs, ne voulant
s’embarquer sans garanties dans l’aventure à la Poséidon pour échapper au
rire si ce n’est au ridicule. Se disant par moment pourquoi avoir jeûner si
c’est juste pour rompre ce jeun à propos d’une virtuelle confiserie étalée en
vitrine benkiranéenne. D’ailleurs El
Ouafa en tant que ministre têtu n’ayant voulu démissionner, se voit désormais
le premier pestiféré car préférant rester sous le joug autoritaire obsolète de
Benkirane.
Mais
pourquoi Benkirane, ayant du plomb dans l’aile à même de frôler le revers, continue-t-il
à ne pas voir la réalité en face ? En effet, se sachant montrer du doigt
pour son incompétence, alors que Sa Majesté a nommé Nizar Baraka à la
présidence du CNSE-E en place de Chakib Benmoussa. De fait, l’écume des marées
des discours royaux le frappant de plein fouet pour ne pas dire le savonnant,
aurait du le pousser à baisser pavillon au profit d’autres compétences, et s’en
aller psalmodier les versets coraniques voire écrire ses mémoires. Parce que
continuer à jouer la montre alors qu’à l’émission « Internationales »
sur TV5 il a pris acte de s’en aller de lui-même intimement rassurer de sa
loyauté sans faille à l’institution royale, s’il s’avère qu’on ne veut plus de
lui. De fait il est temps qu’il prenne ses responsabilités et ne pas continuer
d’user de la concoction des frères musulmans faisant de la victimisation leur
sport préféré, dont quelques PJDistes zélés commencent de parler imprudemment
d’atteinte à la Chariiya.
Il y va du réveil de l’Exécutif par la consolidation de
nouvelles autoroutes de communication de mise en effectivité des lois et
programmes d’interventions dans le cadre de la constitution du 01 Juillet 2011,
et non à consommer le temps comme ce que faisaient les janissaires chez les
ottomans du temps de leur déclin.
Eh oui, il y a longtemps que beaucoup de
gens sensés n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme à propos de
l’incompétence de certains ministres du gouvernement à avancer dans le chantier
des réformes préconçues par les
gouvernements précédents. D’ailleurs dans le cas précis de l’Education
Nationale, on dirait qu’on voulait que les efforts consentis restent
délibérément sans lendemain, qu’en effet tous les coalisés en portent la
responsabilité politique. Il est évident que ce discours a suscité adhésion
totale de la majorité des marocains, en dehors de la cohorte de tribuns même paraissant
pour eux difficile à ne pas soutenir vu sa puissante et directe charge envers
le gouvernement. Quel dommage d’avoir fait perdre du temps au pays, restant
dans les chamailleries puériles sans aucun apport gouvernemental effectif à la
conception de l’intégration du modèle de l’Etat des droits et devoirs pour un
enseignement digne initié sous l’impulsion royale à bien des égards. N’est-ce
pas que déjà le discours du 20 Août 2012 avait montré cette souffrance
paroxystique dans le système éducationnel tant sur le plan infrastructurel que
pédagogique ?
Il existe, cependant, une constante
dynamisante pour ne plus tarder à donner du souffle à l’action publique dans ce
secteur stratégique en l’extirpant des mains des politiques, par la nomination
d’Azimane en tant que président délégué du Conseil Supérieur de l’Enseignement.
Lequel par ailleurs baptisé (Article 168 de la constitution) Haut Conseil de
l’Enseignement de la
Formation et de la Recherche Scientifique.
C’est vrai les plans d’urgence n’ont pas été mené à bon port, ils étaient
arrêtés pour raisons politiciennes par manque de clarté d’objectifs à atteindre
par le gouvernement Benkirane. Ne faudrait-il pas que la cour des comptes
puisse regarder le fond du dysfonctionnement ayant fait dissoudre un capital
énorme dans ces désolantes futilités politiciennes ? Aussi les decrypteurs et
analystes ne doivent-ils pas se mettre en conformité du temps politique
présent, désormais lancé pour arrêter cette atroce agonie de l’enseignement ?
Parce que ce coup de semence de la vérité en face de tout le monde par Sa
Majesté, donne une idée assez claire de l’usine de fabrique éducationnelle des
gens de demain pour qu’ils puissent affronter les défis mondialisés.
Tout d’abord, pour Azimane il y va de
prévoir l’avenir par concertation avec les professionnels de l’Education et de
déterminer les modifications sociales économiques, puis les besoins objectifs
permettant de meilleurs cursus scolaires allant dans le sens de l’adaptabilité
des programmes pédagogiques avec le marché de l’emploi. Tout le monde aura vu
l’importance de l’enseignement public dans le maintien de la cohésion sociétale,
dont ce n’est bien entendu, que le reflet de la pensée intime des décideurs de
vouloir où pas s’y atteler à le rendre attirant comme dans le temps. Certains
par ailleurs cherchent à s’en débarrasser en le bradant contre un privé
protéiforme tentaculaire, usant des ressources humaines travaillant dans le
public permettant la résurgence d’une lignée d’aristocrates ayant des
accointances avec quelques directeurs d’académies et autres délégués ne
s’attelant que dans la confusion des genres. Il est donc intéressant de savoir
les informations essentielles sur les chances de développement en harmonie
entre privé et public, pour palier à ces déficits criards de l’enseignement et leurs
lacunes les plus graves en gestion administrative.