jeudi 27 juin 2013

UN(E) MINISTRE QUAND IL (ELLE) N’EST PAS D’ACCORD ÇA FERME SA GUEULE OU ÇA DÉMISSIONNE !

On ne peut pas manger la récolte de la saison jusqu’à s’en goinfrer, et en même temps faire des reproches à la façon de la cueillir !

Quand des ministres en analysant les événements après leur arrivée, les uns dans des forums de voyance sur l’avenir des tour-opérateurs, les autres au sein des cercles fermés à tables non rondes à l’abri de la vraie chancellerie, s’amusent inconsciemment à nous en mettre plein les yeux, ils ne font que botter en touche surtout en ce temps.

Ainsi, si vraiment ils croient pouvoir tromper l’opinion de la sorte, à propos de leur incompétence en prenant cette soi-disant aise circonstancielle de dire les choses, ils n’en récolteraient par ailleurs qu’ire, déconvenance,  contre performance et décontenance de la part des observateurs avertis non affiliés.

N’est-ce pas qu’aux heures les plus paroxystiques dans les relations avec les USA, par une incompréhension de l’attitude onusienne vis-à-vis du Maroc, ils étaient sous les arcades ministériels buvant abondamment de l’eau fraîche et du thé ? Par ailleurs leurs réflexes en ce temps là, ne s’enchaînaient ni correctement ni admirativement comme ce qu’ils sont entrain de nous faire avaler. Ont-ils oublié le sauvetage inextrêmiste de Sa Majesté le Roi par une intervention précise et concise de toute la troupe chancelante de la chancellerie et du gouvernement benkiranisé ne s'offrant que sa parole souffrant d'incohérences ?

N’est-il pas arrivé le temps de faire un toilettage des arcanes de l’Executif ?     

       Maintenant que Chabat ait été reçu par le Souverain à Oujda, certainement les analystes ont commencé à soupeser les éventualités qui permettraient au pays de sortir du marché des surprises journalières de la coalition gouvernementale. En ce sens, désormais, il n’est plus facile pour tous les ministres de fidéliser les leurs à ces genres de sorties médiatiques politiquement contrebalancées non calculées. Parce que malheureusement ne s’attelant à nulle hauteur de vue, ne se donnant  qu’à la rhétorique logorrhéique non convaincante. Ne leur permettant pas d’en conquérir de nouveaux adeptes par le manque d’objectivité dans l’analyse du contenu. Preuve en est, la coalition dont ils font partie est presque à l’arrêt, de sorte que l’ambiance gouvernementale fait pitié, à même de porter ombrage à la singularité de la nouvelle constitution. N’est-ce pas qu’en plus ce positionnement fait partie de leur re-programmation du moment, voulant jusqu’à nouvel ordre piocher en premier dans l’agitation désolante Chabat-Benkirane ?

       Aussi aucun secteur n’est épargné, d’autant plus ne s’imposant aucune règle pouvant leur rappeler les obligations et devoir de réserve avec la préservation de l’exception marocaine. Hélas, ne sachant même pas qu’ils sont dans l’abîme, vu qu’il est question d’un cratère fumant annonçant l’éruption qui risquerait d’aggraver la situation économique sociale éducationnelle et institutionnelle déjà en souffrance de part leur gestion de l’approximatif des affaires de l’Etat. Voilà pourquoi cette recherche de modélisation de soi-disant faire bouger les lignes de leur part sans en être capables les emportera sans doute tous ensemble. De fait, ne s’en accommodent-ils pas d’usurpation temporelle de leur fonctionnalité, dont ils espèrent évacuer leurs frustrations respectives ? Comme si, au sein de ces forums et réunions, c’est une décharge de répliques schizophrènes à ciel ouvert dont il s’agit pour se faire psychologiser séance tenante.

       En effet, il ressort de ces circonstances que les espoirs du Maroc ont failli être décontenancés, par la non prise en compte pour un moment de ses doléances. Mais, il n’en demeure pas moins que l’exploitation tardive de récupération à tire larigot par des ministres de ces données diplomatiques,  n’est pas chose acceptable. Parce que, oui c’est vrai qu’elles donnaient dans le spectre du flou, de par l’ambiguïté des rapports politico voisinage voire affairistes des intervenants. Mais, ça ne veut pas dire qu’il faut s’extasier et s’exciter chacun dans son terrain de prédilection, à l’idée d’éventuelle reprise en main du dossier. Surtout, en se croyant seul au courant et au diapason des changements structurels voire psychologiques de la nouvelle équipe américaine doublement kerryenne. Tout le monde sait que tout cela demande des qualités de fructifications des données, par des ministres droits dont l’émulation est un moyen de rentabilité. De surcroît possédant  un carnet d’adresses bien étoffé, parfois usant d’aide de relais d’institutions convaincues par l’attachement des marocains à leur Sahara, en plus des lobbyings bien adaptés à l’euphorie de leurs actions, qu’au final soient mesurables par les résultats obtenus.


       N’est-ce pas l’évidence en ce moment, de voir l’hémicycle à moitié déserté par l’absence programmée de l’opposition ? Ne voulant pas adhérer aux opérations du chef du gouvernement pour incompatibilité d’instrumentalisation de ce passage télévisuel en direct pour des visées purement électoralistes. A cet égard cette lutte ouverte engagée entre opposition et majorité biaisée, ne régi-t-elle pas des pratiques en dehors de l’esprit de la nouvelle constitution ? Dont le Maroc n’a nullement besoin de voir s’éterniser en l’occurrence, pour, par exemple ne plus entendre un chef de gouvernement répliquer face aux parlementaires une phrase bourde, oh combien déconcertante « que personne ne m’adresse plus la parole, iwa labsala hadi ». Déjà que tout le monde en parle à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, de cette situation bizarroïde rentrant dans l’architecture politique d’un temps révolu. En revanche, à toute fin utile, n’a-t-on pas dit par l’adage populaire marocain que c’est là où le Rial est tombé, et par conséquent tout un chacun doit le chercher, mais sans l’esprit de compétition ? Messieurs du gouvernement, sortez vite de votre propre emmurement avant qu’il ne soit trop tard !  

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