A QUAND UN PLANNING RAISONNABLE ET RAISONNÉ DE SUIVI ET ÉVALUATION DE
L’EQUIPE NATIONALE PAR UNE FÉDÉRATION ROYALE MAROCAINE DE FOOTBALL RÉALISTE ?
Au terme du dernier match face aux
Gambiens, il n’est de solution pour la fédération et le staff technique que de
prendre leur responsabilité et déguerpir au plus vite. Parce que,
l’inefficacité technicienne de Taoussi et l’incompétence de coordination managériale de ses collaborateurs ont été constatées. D’abord techniquement pendant tous les
matchs qualificatifs, si l’on s’en réfère à l’état d’apathie footballistique
qu’ont montré les joueurs et le classement déconcertant à l’échelle mondiale. Ensuite à l’in
considération manifeste et intolérable par le comportement de quelques uns
vis-à-vis du maillot national, n'ayant abouti qu'aux disqualifications étonnantes et successives. Et ce n’est pas le match retour contre les
ivoiriens à Abidjan alors que déjà qualifiés pour le mondial au Brésil en 2014, qui va baisser la teneur des
attaques acerbes des journalistes à l’encontre des membres de la FRMF.
Mais qu’en pensent les représentants de
l’industrie du verbiage au sein de la
FRMF, s’étant investis dos ronds s’imprégnant comme des
limaces au jeu de glissade lente, ne faisant que se saluer à redondance entre
eux à propos de leur travail accompli ? Parce qu’au lieu de continuer à s’honorer
de leurs vibrants hommages mutuels pour bilan pour le moins décevant, il
faudrait évaluer leur apport d’aboutissement sidéral non échogène dans la
sphère du sport marocain en général. Ce qui rappelle la façon des lombrics
ingérant sans repos ni répit la terre dans les prairies à même plusieurs fois
leur poids par 24 heures. N’est-ce pas de par leur prestance protéiforme nonchalante,
il faudrait les déclarer tous sportivement incompétents de poursuivre cette
tache où les enjeux politiques sont flagrants voire déterminants demandant
rapidité et réactivité de gestion des crises. De fait, on ne peut pas
s’empêcher de dire que la FRMF
n’en porte pas une lourde responsabilité, sachant qu’elle vit une crise de
perspective sans précédent. Une situation déplorée à maintes reprises par la
majorité des marocains, notamment en la décriant avec véhémence, surtout dans
l’hémicycle par les députés et les conseillers toutes les tendances confondues.
N’est-ce pas, que la FRMF ayant traîné à prendre
des décisions courageuses au moment opportun, elle n’a par ailleurs fait que compliquer
l’effort d’amélioration de l’équipe nationale et aussi toute action de
valorisation des mesures d’accompagnement en faveur de l’essai du
professionnalisme managérial. Sans omettre le coup de massue porté par effet
rebond à la dynamique des débats d’idées sur l’avenir du sport, et dont le
ministère de tutelle cherche à en éviter les ruptures définitives s’essayant de
resserrer les liens avec les marocains déçus de l’élection verrouillée par les
dérives autoritaires de tous les membres de la FRMF. Du moins, c’est ce
qui reste au ministre dans un premier temps à faire, car il s’agit de toxicité
pouvant entraîner à une option de son propre changement en tant que patron
tutélaire du monde sportif en ce temps de l’ire chabatienne. D’ailleurs il est
nécessaire d’effectuer le virage d’objectivité que tout le monde attend à la
lumière des mesures de compensation des
frustrations de la population, pour éviter la gangrène des contentieux
économiques sociétaux et politiques greffés par incompétence. Notamment,
l’estime qu’ont les marocains pour l’histoire du foot national, car
actuellement l’impact sur cette baisse d’estime est relativement récupérable
pour limiter ces effets négatifs dont tout le monde en connaît la dangerosité. N’est-ce
pas que le fameux jeudi noir d’hyperactivité d’envahissement récurrentiel, de surcroît
houligan par mimétisme d’effraction à prédominance anarchique à Casablanca, est
encore dans la mémoire de tous les marocains ?
C’est vrai, les professionnels du foot à
l’intérieur comme à l’extérieur du pays appréhendent la suite de l’actualité avec
optimisme toute en restant sur leur garde. N’est-ce pas, les indications de la
structuralité saine et encourageante de bonne gouvernance au sein de l’instance
FRMF, ne se limitent pas seulement aux discours de bonnes intentions mais à
l’effectivité rationnelle mulipotente sur le terrain ? Le gouvernement
doit prendre son courage entre ses mains, pour arrêter ce genre de phénomène de
haussement d’épaules nuisible à l’image du Maroc. En cela ne faut-il pas que des
audits préliminaires de fonctionnalisme de la FRMF, des clubs professionnels, des ligues, des
structures annexes des arbitres, des associations d’adhérents et supporteurs en
soient considérées comme la garantie pour le suivi et l’évaluation du foot au
Maroc ? A cet égard, pour l’équipe nationale en cas de mauvais
comportement, on saurait certainement le degré de non-conformité avec les
directives sous-jacentes de supranationalisme poussant à mouiller honorablement
les maillots. C’est peut être une révolution en soit, de sortir de l’état
schizophrène un jour avec et l’autre sans, de faire cet examen de situation
permettant une fiabilité de recrutement de vrais lions de l’Atlas, comme du
temps de Faras et autres.
Le Maroc sportif a l’avantage de n’être
plus à l’abri des regards, désormais il est sous surveillance populaire et ne
peut se permettre de dépenser autant d’argent de surcroît en devises sans
résultats probants. De sorte, aujourd’hui la population se trouve en état de
mieux scruter tout ce qui se fait, et demande la transparence et la responsabilité
dans ce monde longtemps resté caché. Et surtout, ne veut plus se laisser berner
par des calculs et chiffrages de contrats par ci par là, que seuls les
décideurs comprennent de par leurs ficelages alambiqués. Cependant, concernant
cette vigilance, est-ce pour renoncer au faux-semblant d’antan d’être dans les
normes et la capacité de bon recrutement d’entraîneur où directeur sportif
marocain ou étranger en plus du staff technique ? Où est-ce, du lancement témoignant
d’un nouveau temps de régulation des relations, qui transformerait l’image
lugubre de l’équipe nationale, en icône avec l’éclat d’il n’y a pas longtemps ?
Ce qui la rendrait plus attractive et intéressante à suivre et supporter, parce
qu’évidemment elle aurait de fait retrouvé le bon fonctionnement dans l’entente
et la sérénité.
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