Que nos politiques se rassurent !
Ce n’est nullement un appel à redéfinir leurs identités partisanes, mais juste
une révision de la façon de construire leurs relations les uns les autres par
rapport à l’Etat et vis-à-vis du peuple désormais vigilant.
Qu’en effet, actuellement
selon leurs positionnements et rôles respectifs, ils ne donnent vraiment à l’essentiel
de leur formatage qu’un sens émotionnel sans valeur ajoutée en buts et
finalités, dès lors que même les députés de l’opposition se chabatisent cherchant l’arbitrage royal.
Comme ça, on ne peut s’empêcher de penser à la
compétence politique inexistante chez certains décideurs pour contribuer à l’amélioration
du vécu des gens. Et ce, parce que placés malgré eux sous l'emprise de communicants soupçonnés emphatiques, et aussi sont pris en chasse essentiellement par des journalistes déviationnistes nonnistes, ne voulant provoquer que zizanie et
instabilité. A cet égard, n’est-ce pas qu’aujourd’hui le courage journalistique c’est de
s’interdire tout populisme, et d’éviter le déviationnisme invasif dicté de
l’Etranger moyennant largesse financière sentant le gaz et le pétrole ?
N’EST-CE PAS CLAIREMENT PAR CE CRI DE LA RAISON C'EST D’UNE CULTURE POLITIQUE À RECONSTRUIRE DONT-IL S’AGIT?
Vraiment, n'est-ce pas que le temps politique
est court si l’on scrute finement la qualité de leurs actions? Alors, cette compétence qui consiste à réaliser des prouesses ne s’en trouve-t-elle pas de facto mise en question ? D’autant plus qu’on le
veuille où pas, nombreux parmi eux ne se sont engagés en politique que pour
avoir plus de joug de notabilité à même sans valeureuse prestation ni bonne moralité.
Et c’est là où ça coince, vu ces derniers temps après un an et demi de la
gouvernance Benkirane, beaucoup et de toute part, ne font que confirmer le comment et pourquoi il y a
un désintéressement sidérant des masses populaires à l’adhésion en politique. Cependant, si on se réfère aux écrits et dires de ces journalistes, ceux-là mêmes, marchant sur leurs têtes servant des agendas connus car ne cessant d’instiller des contrevérités, ne se trompent-ils pas en pensant que c’est
une machination fabriquée? D'où il importe d'après eux, d’obtenir le plus grand rendement pour luire l’image de l’institution royale? Telle est cette communication à l’emporte
pièces, de la part de ces tendancieux et pernicieux, cherchant à saper le
devenir du Maroc homogène dans sa diversité culturelle et cultuelle. Pourquoi restent-ils dans le déni des réalités, ne savent-ils pas que cette
même institution royale ne peut qu’être ovationnée et saluée? De par ses attitudes pratiques de proximité de
conciliation et réconciliation, concernant les langues les religions les
libertés individuelles et collectives. Dont tout le monde en témoigne à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, contrairement à ce qui se passe ailleurs sous des cieux en proie de déstabilisation.
N’est-ce pas, à force de persévérance et dextérité elle a depuis treize ans mis de l’ordre dans la gouvernance, et,
proposé des solutions voire approches ouvrant une brèche dans les mystères des
esprits des politiques, observateurs et analystes de tout bord ?
N’a-t-elle pas inspiré le plus grand changement sociétal marocain, en
l’occurrence la rupture avec les méthodes du passé par la mise en place
d’institutions comme l’IER, CNDH, HACA, CNSE-E, MADALIM, MEDIATEUR et
autres ? Vraiment il n’est pas bon pour ces pasticheurs de se montrer
ingrat de la sorte. Notamment en essayant de faire palpiter la conscience
marocaine par l’étalage de fausses informations donnant l’impression de boire
le calice jusqu’à la lie. Ils ne peuvent aucunement nier ce grand tournant qu’a
vécu le Maroc, qui est toujours en quête de plus d’équité et d’exégèse franche
et responsable dans sa démarche salutaire. De fait, avec le temps leur désinformation les a atteint générant chez-eux une gêne les ayant rendu pestiférés auprès des marocains dignes.
Ainsi dans cette optique, est-ce que l’adhésion
aux partis politiques même avec l’agitation aussi symbolique soit-elle du
moment, n’est-elle indicatrice de l’essai de dépassement du flou des lignes de
démarcation ? Que par ailleurs de par l’usage, sont devenues bizarrement labiles
en matière de proximité relationnelle, pour la promotion des uns au détriment des autres sur l’échelle d’évaluation des cotations intra où extra cosmopolitisme
partisan où pas. Aussi, que deviennent-elles alors les questions de fond de la
positivité de l’action publique en général, et, dont l’institution royale n’en
rate aucune occasion pour en rappeler les fondamentaux ? Où en est-on, notamment
de l’approche participative, dont la charge fondamentale d’interprétation fut
démontrée lors des débats d’idées sur les apports impératifs constitutionnels ?
Evidemment, beaucoup d’observateurs et analystes avaient pu débattre des
nouvelles perspectives qu’offrait la constitution du 01 Juillet 2011. Sauf que, croyant naïvement que ça allait facilement contribuer à l’amélioration souhaitée, seulement par suite et grâce au profilage
à résonance diversifiée pouvant éclore. D'où l'avantage de bien scruter dans les faits la gouvernance de l'équipe Benkirane, que de se laisser berner par la récupération fonctionnelle opérée par la technique de déformation des réalités.
Hélas, encore par manque d’objectivité
d’analyse de ces communicants nonnistes, c’est de la chosification des politiques qu'ils veulent instiller par
malhonnêteté dont il est question aujourd’hui. Ne pense-t-on pas que cette
transcription est déviationniste non réaliste, conséquence d’inculture
flagrante pour certains à propos des rouages et du bon fonctionnement des
institutions sous la nouvelle constitution ? S’ajoutant en plus, à la sordide
dénonciation jusqu’à la jouissance machiavélique pour d’autres, à propos d’hégémonisme
de l’audiovisuel public dans le traitement des actualités. De fait en
filigrane, ne peut-on pas dire qu’il s’agit seulement de leur réflexion sur le
secret du bien paraître au yeux de leurs commanditaires ? Il est vrai que
leur stratégie des médisances s’explique par leur frustration de n’avoir pu
mobiliser autour. Ce qui nécessite par
ailleurs, continuité en vigilance accrue des forces vives pour la stopper, sans brutalité mais
seulement par le raisonnement et l’argumentation qui ne manquent pas.
De toute façon, derrière le visage de
ces anxieux usant de l’approximatif, se dissimule une soi-disant revanche se trouvant
seulement dans leur imagination. Qu’en réalité, c’est une délation déguisée qui
n’ouvre et ne facilite même pas « Attawassoul », pour augmenter la
visibilité des politiques d’avoir raison sur la succession usant du droit d’aînesse au sein des partis.
Surtout pour les plus envahissants parmi eux, parce qu’autrement pour les
autres, ils bénéficient d’assistanat relationnel et niches organisationnelles
ayant fait émerger les actions politiques bas de gamme. En ce sens, à quand
l’ouverture des portes de partis aux meilleurs et non aux consanguins et autres
larbins? De surcroît placés sous l’égide de protecteurs, eux aussi manquant
d’ossature d’externalisation du produit Maroc qu’au demeurant ne manque pas
d’atouts. N’est-ce pas que le gouvernement Benkirane en continuant à s’essayer
qu’aux demi-mesures en matière d’innovations structurantes de la vraie
politique publique, il ne pourrait sortir de son propre enfumage qui n’a que trop duré ?
En plus, ces derniers temps ne s’inscrivant pas dans le cadre de la stratégie du programme gouvernemental, parce que encadré par les sollicitations du FMI. Loin du saupoudrage du début de partis coalisés forts
et indépendants opérant à visages découverts, à l’exemple de la
composition chabatienne même dissonante par moment.
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